Et pourtant quoi que l'on pense, c'est le fonctionnement du monde des affaires et financiers qui font la pluie ou le beau temps dans l'économie d'un pays!
Les produits se créent , sont commercialisés, engendrent des emplois des salaires, le P.A, si celui qui commercialise le produit, ne paye pas des salaires en rapport avec les bénéfices qu'il rapportent, que l'on ne nivelle pas les revenus des allocataires au niveau de ce que le marché propose, l'équilibre entre l'offre et la demande se détériore, l'état en subit directement les effets, qui se répercuteront in fine sur les entreprises, financiers, les salariés allocataires, ajoutons à cette situation, l’installation progressive du progrès technologique, permettant l'automatisation, dont les effets sont les licenciements de masses, divisant en deux les salaires le P.A, la circulation de l'argent
est freiné, il en résulte un vide qui dé-régularise toute la mécanique du fonctionnement de la machine économique.
Dans ces conditions, l'état tourne en rond, prend des mesures déséquilibrant encore d'avantage les rouages de notre organisation économique, augmentant les impôts par tous les moyens, dans tous les domaines,ce qui plonge le pays dans l'impasse.
Inutile de tourner autour du pot, si nous déséquilibrons, d'une manière ou l'autre les avoirs de l'offre ou de la demande, progressivement tout s'en ressent, inutile de verser des milliards dans les entreprises banques, si nous ne renflouons pas en même temps la demande, le passé nous le prouve, depuis ±30 ans on renfloue les entreprises banques, peine perdue, rien ne change, ou à peine perceptible, et maintenant que s'installe l'automatisation, le déséquilibre entre l'offre et la demande prendra des proportions qui affaiblira considérablement l'Europe dans la mondialisation qui s'installe.
Inutile de vouloir adapter nos anciennes mesures à ce qui se développe sur la planète, c'est un coup dans l'eau, la progression fulgurante du progrès technologique qui s'installe dans les entreprises et monde financier demandent des mesures adaptés aux perturbations qu'il provoque.
Tout le système du fonctionnement de la machine économique est basé sur l'offre et la demande, si un de ces deux éléments est pénalisé l'ensemble du système se déséquilibrera, l'économuie devient boiteuse.
Ajoutons à cela la spéculation en bourse, qui est une bombe à retardement.
--------------------------------------------------------------
Lu, dans "Le Figaro" du 28/12/2013
Les traders ne sont plus des humains
Trends Tendances
Source: Trends-Tendances
vendredi 27 décembre 2013 à 12h32
«Acheter, acheter, vendre», égrène une voix de synthèse émanant d’un clavier d’ordinateur dans une salle de marché à Amsterdam. On l’entend à peine dans le fracas des clameurs humaines des opérateurs qui se crient leurs offres ou montent le volume des haut-parleurs qui relient la salle de marché à celles de leurs clients.
La bourse de NY. © Reuters
Malgré son ton impérieux, la voix de synthèse ne donne pas d’instructions, elle ne fait que rendre compte de ses actions tandis qu’elle négocie des produits dérivés à un rythme plus rapide que les battements d’ailes d’une libellule. La symbiose est parfaite entre l’être humain et la machine. Frank, spécialisé dans le trading d’options haute fréquence, utilise le système de négociation algorithmique de l’ordinateur et ajuste sans cesse les paramètres. Baigné dans la lumière tremblotante des huit écrans disposés au-dessus de sa tête, Frank lance l’ordinateur en utilisant son instinct pour juger de l’humeur du marché. Il se contente d’observer passivement la plupart des opérations effectuées par la machine à des vitesses bien supérieures à celles de l’excitation neuronale et de la contraction musculaire.
Le trading informatisé prend de nombreuses formes et porte toutes sortes de noms, mais on l’assimile surtout aux transactions à haute fréquence qui consistent à détecter des écarts de prix sur leurs valeurs et à en tirer profit en réagissant plus vite que la concurrence. Cela requiert des ordinateurs puissants, situés le plus près possible des Bourses, et des algorithmes bien conçus, capables de déterminer en l’espace de quelques millionièmes de seconde le moment auquel acheter et vendre. Le trading dit algorithmique a beau être une activité récente — depuis une vingtaine d’années, certains observateurs annoncent déjà sa mort. En août 2012, Knight Capital, importante société de trading haute fréquence, s’est effondrée en quelques heures après qu’un nouvel algorithme introduit dans son système eut commencé à fonctionner de façon erratique, provoquant des pertes de 440 millions de dollars en un clin d’œil.
Déjà sur le déclin
A en juger par les bénéfices et la part de marché des sociétés de trading haute fréquence, les transactions algorithmiques semblent être effectivement sur le déclin. Getco, acteur majeur du trading haute fréquence, n’a engrangé que 16 millions de dollars en 2012, contre 430 millions en 2008. Les sociétés sur ce créneau perdent aussi leur influence sur le marché. De 2008 à 2011, elles ont été à l’origine de pas moins des deux tiers du total des opérations sur les actions américaines. En 2013, elles n’en réalisent plus que la moitié.
Mais ces chiffres ne doivent pas éclipser le fait que le trading informatique s’est généralisé. Si les sociétés de transactions à haute fréquence sont sur le déclin, ce n’est pas parce qu’on utilise moins les ordinateurs, mais parce que les banques d’investissement, les sociétés de courtage et les gestionnaires de fonds s’en servent aussi et que les sociétés spécialisées ne peuvent donc plus faire aussi facilement du profit. Qui plus est, 2014 sera vraisemblablement l’année où les ordinateurs cesseront d’être utilisés pour la seule négociation d’actions et deviendront prépondérants sur certains des principaux marchés financiers mondiaux : ceux des obligations d’Etat et d’entreprise, des dérivés de crédit, des swaps de taux d’intérêt et de devises..
Pour les banques d’investissement, le passage aux plateformes de trading électroniques est à double tranchant. La négociation électronique induit un resserrement des marges et une compression des bénéfices, et elle profite aux plus grandes banques, qui peuvent s’offrir les ordinateurs les plus puissants et les meilleurs algorithmes. Les grands perdants seront les opérateurs qui mouillent leur chemise, dont le nombre et la rémunération ont déjà sensiblement reculé. Leurs machines devenant plus intelligentes, ils seront encore moins en position de force en 2014 pour négocier de gros bonus.
JONATHAN ROSENTHAL, JOURNALISTE CHARGÉ DU SECTEUR BANCAIRE À «THE ECONOMIST»
---------------------------------------------------------------------------
L'état ne sait plus agir logiquement, il récolte le fruit de la bêtise d'avoir fait confiance et donner tous les pouvoirs à la finance et affairistes, l'état est pénalisé indirectement par ces immenses flux d'argent qui transitent d'un compte et continent à l'autre à la vitesse lumière, rapportant des centaines de millions d'intérêts qui ne sont plus réinvestis dans l'économie réelle (offre demande) ses sommes colossales se reproduisent grâce à la spéculation, dans lesquelles se trouve aussi l'arnaque des dettes d'état qui finiront par ne plus être remboursables.
Nous sommes rentrés dans une ère, où l'électronique désorganise le fonctionnement des rouages de la machine économique, ces puissants ordinateurs brassent uniquement de l'argent, l'humain et sa force travail n'a plus sa place dans cette organisation cybernétique, aucune donnée ne sont entrées dans ces logiciels qui tiendraient compte des deux éléments qui sont la base de l'économie, l'offre (entreprises), la demande (le consommateur) l'argent a trouvé le moyen de se passer de la main d’œuvre pour se multiplier, ( la spéculation).
Les négociations algorithmiques des ordinateurs font fructifier uniquement l'argent, néglige le système offre demande, une fois ces deux éléments primordiaux éradiqués, la spéculation par ordinateur finira par brasser des miettes ou n'auront plus raison d'être, on semble ignorer les effets déstabilisateurs que provoquent cette manière de faire de l'argent dans les rouages de la machine économique, qui finalement entraînera aussi le système spéculatif par ordinateur dans le mur!
je crois jusqu'à preuve du contraire, que la demande doit être renforcée, même si elle perd son emploi, sans une demande en rapport avec ce que l'on met sur le marché, tout ne peut que péricliter, c'est bien ce que nous subissons maintenant.
Tant qu'on aura pas compris qu'en appauvrissant l'un des deux éléments qui constitue la base du fonctionnement de l'économie, c'est à dire l'offre ou la demande, nous continuerons à ramer, et être dépassés par ceux qui auront compris l'absolut nécessité d'avoir l'offre et la demande en équilibre.
Actuellement en Europe la demande part en vrille, dont les entreprises de CAC 40 monde financier aidés par le progrès technologique l'automatisation, sont la cause, les affairistes se coupent lentement mais surement l'herbe sous les pieds.
L'argent doit avoir une une source qui fait qu'il existe, c'est à dire la création de produits et celui qui le consomme, l'argent créant de l'argent n'a pas d'avenir, ce système est voué à l'échec.Et pourtant quoi que l'on pense, c'est le fonctionnement du monde des affaires et financiers qui font la pluie ou le beau temps dans l'économie d'un pays!
Les produits se créent , sont commercialisés, engendrent des emplois des salaires, le P.A, si celui qui commercialise le produit, ne paye pas des salaires en rapport avec les bénéfices qu'il rapportent, que l'on ne nivelle pas les revenus des allocataires au niveau de ce que le marché propose, l'équilibre entre l'offre et la demande se détériore, l'état en subit directement les effets, qui se répercuteront in fine sur les entreprises, financiers, les salariés allocataires, ajoutons à cette situation, l’installation progressive du progrès technologique, permettant l'automatisation, dont les effets sont les licenciements de masses, divisant en deux les salaires le P.A, la circulation de l'argent
est freiné, il en résulte un vide qui dé-régularise toute la mécanique du fonctionnement de la machine économique.
Dans ces conditions, l'état tourne en rond, prend des mesures déséquilibrant encore d'avantage les rouages de notre organisation économique, augmentant les impôts par tous les moyens, dans tous les domaines,ce qui plonge le pays dans l'impasse.
Inutile de tourner autour du pot, si nous déséquilibrons, d'une manière ou l'autre les avoirs de l'offre ou de la demande, progressivement tout s'en ressent, inutile de verser des milliards dans les entreprises banques, si nous ne renflouons pas en même temps la demande, le passé nous le prouve, depuis ±30 ans on renfloue les entreprises banques, peine perdue, rien ne change, ou à peine perceptible, et maintenant que s'installe l'automatisation, le déséquilibre entre l'offre et la demande prendra des proportions qui affaiblira considérablement l'Europe dans la mondialisation qui s'installe.
Inutile de vouloir adapter nos anciennes mesures à ce qui se développe sur la planète, c'est un coup dans l'eau, la progression fulgurante du progrès technologique qui s'installe dans les entreprises et monde financier demandent des mesures adaptés aux perturbations qu'il provoque.
Tout le système du fonctionnement de la machine économique est basé sur l'offre et la demande, si un de ces deux éléments est pénalisé l'ensemble du système se déséquilibrera, l'économuie devient boiteuse.
Ajoutons à cela la spéculation en bourse, qui est une bombe à retardement.
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Lu, dans "Le Figaro" du 28/12/2013
Les traders ne sont plus des humains
Trends Tendances
Source: Trends-Tendances
vendredi 27 décembre 2013 à 12h32
«Acheter, acheter, vendre», égrène une voix de synthèse émanant d’un clavier d’ordinateur dans une salle de marché à Amsterdam. On l’entend à peine dans le fracas des clameurs humaines des opérateurs qui se crient leurs offres ou montent le volume des haut-parleurs qui relient la salle de marché à celles de leurs clients.
La bourse de NY. © Reuters
Malgré son ton impérieux, la voix de synthèse ne donne pas d’instructions, elle ne fait que rendre compte de ses actions tandis qu’elle négocie des produits dérivés à un rythme plus rapide que les battements d’ailes d’une libellule. La symbiose est parfaite entre l’être humain et la machine. Frank, spécialisé dans le trading d’options haute fréquence, utilise le système de négociation algorithmique de l’ordinateur et ajuste sans cesse les paramètres. Baigné dans la lumière tremblotante des huit écrans disposés au-dessus de sa tête, Frank lance l’ordinateur en utilisant son instinct pour juger de l’humeur du marché. Il se contente d’observer passivement la plupart des opérations effectuées par la machine à des vitesses bien supérieures à celles de l’excitation neuronale et de la contraction musculaire.
Le trading informatisé prend de nombreuses formes et porte toutes sortes de noms, mais on l’assimile surtout aux transactions à haute fréquence qui consistent à détecter des écarts de prix sur leurs valeurs et à en tirer profit en réagissant plus vite que la concurrence. Cela requiert des ordinateurs puissants, situés le plus près possible des Bourses, et des algorithmes bien conçus, capables de déterminer en l’espace de quelques millionièmes de seconde le moment auquel acheter et vendre. Le trading dit algorithmique a beau être une activité récente — depuis une vingtaine d’années, certains observateurs annoncent déjà sa mort. En août 2012, Knight Capital, importante société de trading haute fréquence, s’est effondrée en quelques heures après qu’un nouvel algorithme introduit dans son système eut commencé à fonctionner de façon erratique, provoquant des pertes de 440 millions de dollars en un clin d’œil.
Déjà sur le déclin
A en juger par les bénéfices et la part de marché des sociétés de trading haute fréquence, les transactions algorithmiques semblent être effectivement sur le déclin. Getco, acteur majeur du trading haute fréquence, n’a engrangé que 16 millions de dollars en 2012, contre 430 millions en 2008. Les sociétés sur ce créneau perdent aussi leur influence sur le marché. De 2008 à 2011, elles ont été à l’origine de pas moins des deux tiers du total des opérations sur les actions américaines. En 2013, elles n’en réalisent plus que la moitié.
Mais ces chiffres ne doivent pas éclipser le fait que le trading informatique s’est généralisé. Si les sociétés de transactions à haute fréquence sont sur le déclin, ce n’est pas parce qu’on utilise moins les ordinateurs, mais parce que les banques d’investissement, les sociétés de courtage et les gestionnaires de fonds s’en servent aussi et que les sociétés spécialisées ne peuvent donc plus faire aussi facilement du profit. Qui plus est, 2014 sera vraisemblablement l’année où les ordinateurs cesseront d’être utilisés pour la seule négociation d’actions et deviendront prépondérants sur certains des principaux marchés financiers mondiaux : ceux des obligations d’Etat et d’entreprise, des dérivés de crédit, des swaps de taux d’intérêt et de devises..
Pour les banques d’investissement, le passage aux plateformes de trading électroniques est à double tranchant. La négociation électronique induit un resserrement des marges et une compression des bénéfices, et elle profite aux plus grandes banques, qui peuvent s’offrir les ordinateurs les plus puissants et les meilleurs algorithmes. Les grands perdants seront les opérateurs qui mouillent leur chemise, dont le nombre et la rémunération ont déjà sensiblement reculé. Leurs machines devenant plus intelligentes, ils seront encore moins en position de force en 2014 pour négocier de gros bonus.
JONATHAN ROSENTHAL, JOURNALISTE CHARGÉ DU SECTEUR BANCAIRE À «THE ECONOMIST»
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L'état ne sait plus agir logiquement, il récolte le fruit de la bêtise d'avoir fait confiance et donner tous les pouvoirs à la finance et affairistes, l'état est pénalisé indirectement par ces immenses flux d'argent qui transitent d'un compte et continent à l'autre à la vitesse lumière, rapportant des centaines de millions d'intérêts qui ne sont plus réinvestis dans l'économie réelle (offre demande) ses sommes colossales se reproduisent grâce à la spéculation, dans lesquelles se trouve aussi l'arnaque des dettes d'état qui finiront par ne plus être remboursables.
Nous sommes rentrés dans une ère, où l'électronique désorganise le fonctionnement des rouages de la machine économique, ces puissants ordinateurs brassent uniquement de l'argent, l'humain et sa force travail n'a plus sa place dans cette organisation cybernétique, aucune donnée ne sont entrées dans ces logiciels qui tiendraient compte des deux éléments qui sont la base de l'économie, l'offre (entreprises), la demande (le consommateur) l'argent a trouvé le moyen de se passer de la main d’œuvre pour se multiplier, ( la spéculation).
Les négociations algorithmiques des ordinateurs font fructifier uniquement l'argent, néglige le système offre demande, une fois ces deux éléments primordiaux éradiqués, la spéculation par ordinateur finira par brasser des miettes ou n'auront plus raison d'être, on semble ignorer les effets déstabilisateurs que provoquent cette manière de faire de l'argent dans les rouages de la machine économique, qui finalement entraînera aussi le système spéculatif par ordinateur dans le mur!
je crois jusqu'à preuve du contraire, que la demande doit être renforcée, même si elle perd son emploi, sans une demande en rapport avec ce que l'on met sur le marché, tout ne peut que péricliter, c'est bien ce que nous subissons maintenant.
Tant qu'on aura pas compris qu'en appauvrissant l'un des deux éléments qui constitue la base du fonctionnement de l'économie, c'est à dire l'offre ou la demande, nous continuerons à ramer, et être dépassés par ceux qui auront compris l'absolut nécessité d'avoir l'offre et la demande en équilibre.
Actuellement en Europe la demande part en vrille, dont les entreprises de CAC 40 monde financier aidés par le progrès technologique l'automatisation, sont la cause, les affairistes se coupent lentement mais surement l'herbe sous les pieds.
L'argent doit avoir une une source qui fait qu'il existe, c'est à dire la création de produits et celui qui le consomme, l'argent créant de l'argent n'a pas d'avenir, ce système est voué à l'échec.Et pourtant quoi que l'on pense, c'est le fonctionnement du monde des affaires et financiers qui font la pluie ou le beau temps dans l'économie d'un pays!
Les produits se créent , sont commercialisés, engendrent des emplois des salaires, le P.A, si celui qui commercialise le produit, ne paye pas des salaires en rapport avec les bénéfices qu'il rapportent, que l'on ne nivelle pas les revenus des allocataires au niveau de ce que le marché propose, l'équilibre entre l'offre et la demande se détériore, l'état en subit directement les effets, qui se répercuteront in fine sur les entreprises, financiers, les salariés allocataires, ajoutons à cette situation, l’installation progressive du progrès technologique, permettant l'automatisation, dont les effets sont les licenciements de masses, divisant en deux les salaires le P.A, la circulation de l'argent
est freiné, il en résulte un vide qui dé-régularise toute la mécanique du fonctionnement de la machine économique.
Dans ces conditions, l'état tourne en rond, prend des mesures déséquilibrant encore d'avantage les rouages de notre organisation économique, augmentant les impôts par tous les moyens, dans tous les domaines,ce qui plonge le pays dans l'impasse.
Inutile de tourner autour du pot, si nous déséquilibrons, d'une manière ou l'autre les avoirs de l'offre ou de la demande, progressivement tout s'en ressent, inutile de verser des milliards dans les entreprises banques, si nous ne renflouons pas en même temps la demande, le passé nous le prouve, depuis ±30 ans on renfloue les entreprises banques, peine perdue, rien ne change, ou à peine perceptible, et maintenant que s'installe l'automatisation, le déséquilibre entre l'offre et la demande prendra des proportions qui affaiblira considérablement l'Europe dans la mondialisation qui s'installe.
Inutile de vouloir adapter nos anciennes mesures à ce qui se développe sur la planète, c'est un coup dans l'eau, la progression fulgurante du progrès technologique qui s'installe dans les entreprises et monde financier demandent des mesures adaptés aux perturbations qu'il provoque.
Tout le système du fonctionnement de la machine économique est basé sur l'offre et la demande, si un de ces deux éléments est pénalisé l'ensemble du système se déséquilibrera, l'économuie devient boiteuse.
Ajoutons à cela la spéculation en bourse, qui est une bombe à retardement.
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Lu, dans "Le Figaro" du 28/12/2013
Les traders ne sont plus des humains
Trends Tendances
Source: Trends-Tendances
vendredi 27 décembre 2013 à 12h32
«Acheter, acheter, vendre», égrène une voix de synthèse émanant d’un clavier d’ordinateur dans une salle de marché à Amsterdam. On l’entend à peine dans le fracas des clameurs humaines des opérateurs qui se crient leurs offres ou montent le volume des haut-parleurs qui relient la salle de marché à celles de leurs clients.
La bourse de NY. © Reuters
Malgré son ton impérieux, la voix de synthèse ne donne pas d’instructions, elle ne fait que rendre compte de ses actions tandis qu’elle négocie des produits dérivés à un rythme plus rapide que les battements d’ailes d’une libellule. La symbiose est parfaite entre l’être humain et la machine. Frank, spécialisé dans le trading d’options haute fréquence, utilise le système de négociation algorithmique de l’ordinateur et ajuste sans cesse les paramètres. Baigné dans la lumière tremblotante des huit écrans disposés au-dessus de sa tête, Frank lance l’ordinateur en utilisant son instinct pour juger de l’humeur du marché. Il se contente d’observer passivement la plupart des opérations effectuées par la machine à des vitesses bien supérieures à celles de l’excitation neuronale et de la contraction musculaire.
Le trading informatisé prend de nombreuses formes et porte toutes sortes de noms, mais on l’assimile surtout aux transactions à haute fréquence qui consistent à détecter des écarts de prix sur leurs valeurs et à en tirer profit en réagissant plus vite que la concurrence. Cela requiert des ordinateurs puissants, situés le plus près possible des Bourses, et des algorithmes bien conçus, capables de déterminer en l’espace de quelques millionièmes de seconde le moment auquel acheter et vendre. Le trading dit algorithmique a beau être une activité récente — depuis une vingtaine d’années, certains observateurs annoncent déjà sa mort. En août 2012, Knight Capital, importante société de trading haute fréquence, s’est effondrée en quelques heures après qu’un nouvel algorithme introduit dans son système eut commencé à fonctionner de façon erratique, provoquant des pertes de 440 millions de dollars en un clin d’œil.
Déjà sur le déclin
A en juger par les bénéfices et la part de marché des sociétés de trading haute fréquence, les transactions algorithmiques semblent être effectivement sur le déclin. Getco, acteur majeur du trading haute fréquence, n’a engrangé que 16 millions de dollars en 2012, contre 430 millions en 2008. Les sociétés sur ce créneau perdent aussi leur influence sur le marché. De 2008 à 2011, elles ont été à l’origine de pas moins des deux tiers du total des opérations sur les actions américaines. En 2013, elles n’en réalisent plus que la moitié.
Mais ces chiffres ne doivent pas éclipser le fait que le trading informatique s’est généralisé. Si les sociétés de transactions à haute fréquence sont sur le déclin, ce n’est pas parce qu’on utilise moins les ordinateurs, mais parce que les banques d’investissement, les sociétés de courtage et les gestionnaires de fonds s’en servent aussi et que les sociétés spécialisées ne peuvent donc plus faire aussi facilement du profit. Qui plus est, 2014 sera vraisemblablement l’année où les ordinateurs cesseront d’être utilisés pour la seule négociation d’actions et deviendront prépondérants sur certains des principaux marchés financiers mondiaux : ceux des obligations d’Etat et d’entreprise, des dérivés de crédit, des swaps de taux d’intérêt et de devises..
Pour les banques d’investissement, le passage aux plateformes de trading électroniques est à double tranchant. La négociation électronique induit un resserrement des marges et une compression des bénéfices, et elle profite aux plus grandes banques, qui peuvent s’offrir les ordinateurs les plus puissants et les meilleurs algorithmes. Les grands perdants seront les opérateurs qui mouillent leur chemise, dont le nombre et la rémunération ont déjà sensiblement reculé. Leurs machines devenant plus intelligentes, ils seront encore moins en position de force en 2014 pour négocier de gros bonus.
JONATHAN ROSENTHAL, JOURNALISTE CHARGÉ DU SECTEUR BANCAIRE À «THE ECONOMIST»
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L'état ne sait plus agir logiquement, il récolte le fruit de la bêtise d'avoir fait confiance et donner tous les pouvoirs à la finance et affairistes, l'état est pénalisé indirectement par ces immenses flux d'argent qui transitent d'un compte et continent à l'autre à la vitesse lumière, rapportant des centaines de millions d'intérêts qui ne sont plus réinvestis dans l'économie réelle (offre demande) ses sommes colossales se reproduisent grâce à la spéculation, dans lesquelles se trouve aussi l'arnaque des dettes d'état qui finiront par ne plus être remboursables.
Nous sommes rentrés dans une ère, où l'électronique désorganise le fonctionnement des rouages de la machine économique, ces puissants ordinateurs brassent uniquement de l'argent, l'humain et sa force travail n'a plus sa place dans cette organisation cybernétique, aucune donnée ne sont entrées dans ces logiciels qui tiendraient compte des deux éléments qui sont la base de l'économie, l'offre (entreprises), la demande (le consommateur) l'argent a trouvé le moyen de se passer de la main d’œuvre pour se multiplier, ( la spéculation).
Les négociations algorithmiques des ordinateurs font fructifier uniquement l'argent, néglige le système offre demande, une fois ces deux éléments primordiaux éradiqués, la spéculation par ordinateur finira par brasser des miettes ou n'auront plus raison d'être, on semble ignorer les effets déstabilisateurs que provoquent cette manière de faire de l'argent dans les rouages de la machine économique, qui finalement entraînera aussi le système spéculatif par ordinateur dans le mur!
je crois jusqu'à preuve du contraire, que la demande doit être renforcée, même si elle perd son emploi, sans une demande en rapport avec ce que l'on met sur le marché, tout ne peut que péricliter, c'est bien ce que nous subissons maintenant.
Tant qu'on aura pas compris qu'en appauvrissant l'un des deux éléments qui constitue la base du fonctionnement de l'économie, c'est à dire l'offre ou la demande, nous continuerons à ramer, et être dépassés par ceux qui auront compris l'absolut nécessité d'avoir l'offre et la demande en équilibre.
Actuellement en Europe la demande part en vrille, dont les entreprises de CAC 40 monde financier aidés par le progrès technologique l'automatisation, sont la cause, les affairistes se coupent lentement mais surement l'herbe sous les pieds.
L'argent doit avoir une une source qui fait qu'il existe, c'est à dire la création de produits et celui qui le consomme, l'argent créant de l'argent n'a pas d'avenir, ce système est voué à l'échec.Et pourtant quoi que l'on pense, c'est le fonctionnement du monde des affaires et financiers qui font la pluie ou le beau temps dans l'économie d'un pays!
Les produits se créent , sont commercialisés, engendrent des emplois des salaires, le P.A, si celui qui commercialise le produit, ne paye pas des salaires en rapport avec les bénéfices qu'il rapportent, que l'on ne nivelle pas les revenus des allocataires au niveau de ce que le marché propose, l'équilibre entre l'offre et la demande se détériore, l'état en subit directement les effets, qui se répercuteront in fine sur les entreprises, financiers, les salariés allocataires, ajoutons à cette situation, l’installation progressive du progrès technologique, permettant l'automatisation, dont les effets sont les licenciements de masses, divisant en deux les salaires le P.A, la circulation de l'argent
est freiné, il en résulte un vide qui dé-régularise toute la mécanique du fonctionnement de la machine économique.
Dans ces conditions, l'état tourne en rond, prend des mesures déséquilibrant encore d'avantage les rouages de notre organisation économique, augmentant les impôts par tous les moyens, dans tous les domaines,ce qui plonge le pays dans l'impasse.
Inutile de tourner autour du pot, si nous déséquilibrons, d'une manière ou l'autre les avoirs de l'offre ou de la demande, progressivement tout s'en ressent, inutile de verser des milliards dans les entreprises banques, si nous ne renflouons pas en même temps la demande, le passé nous le prouve, depuis ±30 ans on renfloue les entreprises banques, peine perdue, rien ne change, ou à peine perceptible, et maintenant que s'installe l'automatisation, le déséquilibre entre l'offre et la demande prendra des proportions qui affaiblira considérablement l'Europe dans la mondialisation qui s'installe.
Inutile de vouloir adapter nos anciennes mesures à ce qui se développe sur la planète, c'est un coup dans l'eau, la progression fulgurante du progrès technologique qui s'installe dans les entreprises et monde financier demandent des mesures adaptés aux perturbations qu'il provoque.
Tout le système du fonctionnement de la machine économique est basé sur l'offre et la demande, si un de ces deux éléments est pénalisé l'ensemble du système se déséquilibrera, l'économuie devient boiteuse.
Ajoutons à cela la spéculation en bourse, qui est une bombe à retardement.
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Lu, dans "Le Figaro" du 28/12/2013
Les traders ne sont plus des humains
Trends Tendances
Source: Trends-Tendances
vendredi 27 décembre 2013 à 12h32
«Acheter, acheter, vendre», égrène une voix de synthèse émanant d’un clavier d’ordinateur dans une salle de marché à Amsterdam. On l’entend à peine dans le fracas des clameurs humaines des opérateurs qui se crient leurs offres ou montent le volume des haut-parleurs qui relient la salle de marché à celles de leurs clients.
La bourse de NY. © Reuters
Malgré son ton impérieux, la voix de synthèse ne donne pas d’instructions, elle ne fait que rendre compte de ses actions tandis qu’elle négocie des produits dérivés à un rythme plus rapide que les battements d’ailes d’une libellule. La symbiose est parfaite entre l’être humain et la machine. Frank, spécialisé dans le trading d’options haute fréquence, utilise le système de négociation algorithmique de l’ordinateur et ajuste sans cesse les paramètres. Baigné dans la lumière tremblotante des huit écrans disposés au-dessus de sa tête, Frank lance l’ordinateur en utilisant son instinct pour juger de l’humeur du marché. Il se contente d’observer passivement la plupart des opérations effectuées par la machine à des vitesses bien supérieures à celles de l’excitation neuronale et de la contraction musculaire.
Le trading informatisé prend de nombreuses formes et porte toutes sortes de noms, mais on l’assimile surtout aux transactions à haute fréquence qui consistent à détecter des écarts de prix sur leurs valeurs et à en tirer profit en réagissant plus vite que la concurrence. Cela requiert des ordinateurs puissants, situés le plus près possible des Bourses, et des algorithmes bien conçus, capables de déterminer en l’espace de quelques millionièmes de seconde le moment auquel acheter et vendre. Le trading dit algorithmique a beau être une activité récente — depuis une vingtaine d’années, certains observateurs annoncent déjà sa mort. En août 2012, Knight Capital, importante société de trading haute fréquence, s’est effondrée en quelques heures après qu’un nouvel algorithme introduit dans son système eut commencé à fonctionner de façon erratique, provoquant des pertes de 440 millions de dollars en un clin d’œil.
Déjà sur le déclin
A en juger par les bénéfices et la part de marché des sociétés de trading haute fréquence, les transactions algorithmiques semblent être effectivement sur le déclin. Getco, acteur majeur du trading haute fréquence, n’a engrangé que 16 millions de dollars en 2012, contre 430 millions en 2008. Les sociétés sur ce créneau perdent aussi leur influence sur le marché. De 2008 à 2011, elles ont été à l’origine de pas moins des deux tiers du total des opérations sur les actions américaines. En 2013, elles n’en réalisent plus que la moitié.
Mais ces chiffres ne doivent pas éclipser le fait que le trading informatique s’est généralisé. Si les sociétés de transactions à haute fréquence sont sur le déclin, ce n’est pas parce qu’on utilise moins les ordinateurs, mais parce que les banques d’investissement, les sociétés de courtage et les gestionnaires de fonds s’en servent aussi et que les sociétés spécialisées ne peuvent donc plus faire aussi facilement du profit. Qui plus est, 2014 sera vraisemblablement l’année où les ordinateurs cesseront d’être utilisés pour la seule négociation d’actions et deviendront prépondérants sur certains des principaux marchés financiers mondiaux : ceux des obligations d’Etat et d’entreprise, des dérivés de crédit, des swaps de taux d’intérêt et de devises..
Pour les banques d’investissement, le passage aux plateformes de trading électroniques est à double tranchant. La négociation électronique induit un resserrement des marges et une compression des bénéfices, et elle profite aux plus grandes banques, qui peuvent s’offrir les ordinateurs les plus puissants et les meilleurs algorithmes. Les grands perdants seront les opérateurs qui mouillent leur chemise, dont le nombre et la rémunération ont déjà sensiblement reculé. Leurs machines devenant plus intelligentes, ils seront encore moins en position de force en 2014 pour négocier de gros bonus.
JONATHAN ROSENTHAL, JOURNALISTE CHARGÉ DU SECTEUR BANCAIRE À «THE ECONOMIST»
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L'état ne sait plus agir logiquement, il récolte le fruit de la bêtise d'avoir fait confiance et donner tous les pouvoirs à la finance et affairistes, l'état est pénalisé indirectement par ces immenses flux d'argent qui transitent d'un compte et continent à l'autre à la vitesse lumière, rapportant des centaines de millions d'intérêts qui ne sont plus réinvestis dans l'économie réelle (offre demande) ses sommes colossales se reproduisent grâce à la spéculation, dans lesquelles se trouve aussi l'arnaque des dettes d'état qui finiront par ne plus être remboursables.
Nous sommes rentrés dans une ère, où l'électronique désorganise le fonctionnement des rouages de la machine économique, ces puissants ordinateurs brassent uniquement de l'argent, l'humain et sa force travail n'a plus sa place dans cette organisation cybernétique, aucune donnée ne sont entrées dans ces logiciels qui tiendraient compte des deux éléments qui sont la base de l'économie, l'offre (entreprises), la demande (le consommateur) l'argent a trouvé le moyen de se passer de la main d’œuvre pour se multiplier, ( la spéculation).
Les négociations algorithmiques des ordinateurs font fructifier uniquement l'argent, néglige le système offre demande, une fois ces deux éléments primordiaux éradiqués, la spéculation par ordinateur finira par brasser des miettes ou n'auront plus raison d'être, on semble ignorer les effets déstabilisateurs que provoquent cette manière de faire de l'argent dans les rouages de la machine économique, qui finalement entraînera aussi le système spéculatif par ordinateur dans le mur!
je crois jusqu'à preuve du contraire, que la demande doit être renforcée, même si elle perd son emploi, sans une demande en rapport avec ce que l'on met sur le marché, tout ne peut que péricliter, c'est bien ce que nous subissons maintenant.
Tant qu'on aura pas compris qu'en appauvrissant l'un des deux éléments qui constitue la base du fonctionnement de l'économie, c'est à dire l'offre ou la demande, nous continuerons à ramer, et être dépassés par ceux qui auront compris l'absolut nécessité d'avoir l'offre et la demande en équilibre.
Actuellement en Europe la demande part en vrille, dont les entreprises de CAC 40 monde financier aidés par le progrès technologique l'automatisation, sont la cause, les affairistes se coupent lentement mais surement l'herbe sous les pieds.
L'argent doit avoir une une source qui fait qu'il existe, c'est à dire la création de produits et celui qui le consomme, l'argent créant de l'argent n'a pas d'avenir, ce système est voué à l'échec.Et pourtant quoi que l'on pense, c'est le fonctionnement du monde des affaires et financiers qui font la pluie ou le beau temps dans l'économie d'un pays!
Les produits se créent , sont commercialisés, engendrent des emplois des salaires, le P.A, si celui qui commercialise le produit, ne paye pas des salaires en rapport avec les bénéfices qu'il rapportent, que l'on ne nivelle pas les revenus des allocataires au niveau de ce que le marché propose, l'équilibre entre l'offre et la demande se détériore, l'état en subit directement les effets, qui se répercuteront in fine sur les entreprises, financiers, les salariés allocataires, ajoutons à cette situation, l’installation progressive du progrès technologique, permettant l'automatisation, dont les effets sont les licenciements de masses, divisant en deux les salaires le P.A, la circulation de l'argent
est freiné, il en résulte un vide qui dé-régularise toute la mécanique du fonctionnement de la machine économique.
Dans ces conditions, l'état tourne en rond, prend des mesures déséquilibrant encore d'avantage les rouages de notre organisation économique, augmentant les impôts par tous les moyens, dans tous les domaines,ce qui plonge le pays dans l'impasse.
Inutile de tourner autour du pot, si nous déséquilibrons, d'une manière ou l'autre les avoirs de l'offre ou de la demande, progressivement tout s'en ressent, inutile de verser des milliards dans les entreprises banques, si nous ne renflouons pas en même temps la demande, le passé nous le prouve, depuis ±30 ans on renfloue les entreprises banques, peine perdue, rien ne change, ou à peine perceptible, et maintenant que s'installe l'automatisation, le déséquilibre entre l'offre et la demande prendra des proportions qui affaiblira considérablement l'Europe dans la mondialisation qui s'installe.
Inutile de vouloir adapter nos anciennes mesures à ce qui se développe sur la planète, c'est un coup dans l'eau, la progression fulgurante du progrès technologique qui s'installe dans les entreprises et monde financier demandent des mesures adaptés aux perturbations qu'il provoque.
Tout le système du fonctionnement de la machine économique est basé sur l'offre et la demande, si un de ces deux éléments est pénalisé l'ensemble du système se déséquilibrera, l'économuie devient boiteuse.
Ajoutons à cela la spéculation en bourse, qui est une bombe à retardement.
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Lu, dans "Le Figaro" du 28/12/2013
Les traders ne sont plus des humains
Trends Tendances
Source: Trends-Tendances
vendredi 27 décembre 2013 à 12h32
«Acheter, acheter, vendre», égrène une voix de synthèse émanant d’un clavier d’ordinateur dans une salle de marché à Amsterdam. On l’entend à peine dans le fracas des clameurs humaines des opérateurs qui se crient leurs offres ou montent le volume des haut-parleurs qui relient la salle de marché à celles de leurs clients.
La bourse de NY. © Reuters
Malgré son ton impérieux, la voix de synthèse ne donne pas d’instructions, elle ne fait que rendre compte de ses actions tandis qu’elle négocie des produits dérivés à un rythme plus rapide que les battements d’ailes d’une libellule. La symbiose est parfaite entre l’être humain et la machine. Frank, spécialisé dans le trading d’options haute fréquence, utilise le système de négociation algorithmique de l’ordinateur et ajuste sans cesse les paramètres. Baigné dans la lumière tremblotante des huit écrans disposés au-dessus de sa tête, Frank lance l’ordinateur en utilisant son instinct pour juger de l’humeur du marché. Il se contente d’observer passivement la plupart des opérations effectuées par la machine à des vitesses bien supérieures à celles de l’excitation neuronale et de la contraction musculaire.
Le trading informatisé prend de nombreuses formes et porte toutes sortes de noms, mais on l’assimile surtout aux transactions à haute fréquence qui consistent à détecter des écarts de prix sur leurs valeurs et à en tirer profit en réagissant plus vite que la concurrence. Cela requiert des ordinateurs puissants, situés le plus près possible des Bourses, et des algorithmes bien conçus, capables de déterminer en l’espace de quelques millionièmes de seconde le moment auquel acheter et vendre. Le trading dit algorithmique a beau être une activité récente — depuis une vingtaine d’années, certains observateurs annoncent déjà sa mort. En août 2012, Knight Capital, importante société de trading haute fréquence, s’est effondrée en quelques heures après qu’un nouvel algorithme introduit dans son système eut commencé à fonctionner de façon erratique, provoquant des pertes de 440 millions de dollars en un clin d’œil.
Déjà sur le déclin
A en juger par les bénéfices et la part de marché des sociétés de trading haute fréquence, les transactions algorithmiques semblent être effectivement sur le déclin. Getco, acteur majeur du trading haute fréquence, n’a engrangé que 16 millions de dollars en 2012, contre 430 millions en 2008. Les sociétés sur ce créneau perdent aussi leur influence sur le marché. De 2008 à 2011, elles ont été à l’origine de pas moins des deux tiers du total des opérations sur les actions américaines. En 2013, elles n’en réalisent plus que la moitié.
Mais ces chiffres ne doivent pas éclipser le fait que le trading informatique s’est généralisé. Si les sociétés de transactions à haute fréquence sont sur le déclin, ce n’est pas parce qu’on utilise moins les ordinateurs, mais parce que les banques d’investissement, les sociétés de courtage et les gestionnaires de fonds s’en servent aussi et que les sociétés spécialisées ne peuvent donc plus faire aussi facilement du profit. Qui plus est, 2014 sera vraisemblablement l’année où les ordinateurs cesseront d’être utilisés pour la seule négociation d’actions et deviendront prépondérants sur certains des principaux marchés financiers mondiaux : ceux des obligations d’Etat et d’entreprise, des dérivés de crédit, des swaps de taux d’intérêt et de devises..
Pour les banques d’investissement, le passage aux plateformes de trading électroniques est à double tranchant. La négociation électronique induit un resserrement des marges et une compression des bénéfices, et elle profite aux plus grandes banques, qui peuvent s’offrir les ordinateurs les plus puissants et les meilleurs algorithmes. Les grands perdants seront les opérateurs qui mouillent leur chemise, dont le nombre et la rémunération ont déjà sensiblement reculé. Leurs machines devenant plus intelligentes, ils seront encore moins en position de force en 2014 pour négocier de gros bonus.
JONATHAN ROSENTHAL, JOURNALISTE CHARGÉ DU SECTEUR BANCAIRE À «THE ECONOMIST»
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L'état ne sait plus agir logiquement, il récolte le fruit de la bêtise d'avoir fait confiance et donner tous les pouvoirs à la finance et affairistes, l'état est pénalisé indirectement par ces immenses flux d'argent qui transitent d'un compte et continent à l'autre à la vitesse lumière, rapportant des centaines de millions d'intérêts qui ne sont plus réinvestis dans l'économie réelle (offre demande) ses sommes colossales se reproduisent grâce à la spéculation, dans lesquelles se trouve aussi l'arnaque des dettes d'état qui finiront par ne plus être remboursables.
Nous sommes rentrés dans une ère, où l'électronique désorganise le fonctionnement des rouages de la machine économique, ces puissants ordinateurs brassent uniquement de l'argent, l'humain et sa force travail n'a plus sa place dans cette organisation cybernétique, aucune donnée ne sont entrées dans ces logiciels qui tiendraient compte des deux éléments qui sont la base de l'économie, l'offre (entreprises), la demande (le consommateur) l'argent a trouvé le moyen de se passer de la main d’œuvre pour se multiplier, ( la spéculation).
Les négociations algorithmiques des ordinateurs font fructifier uniquement l'argent, néglige le système offre demande, une fois ces deux éléments primordiaux éradiqués, la spéculation par ordinateur finira par brasser des miettes ou n'auront plus raison d'être, on semble ignorer les effets déstabilisateurs que provoquent cette manière de faire de l'argent dans les rouages de la machine économique, qui finalement entraînera aussi le système spéculatif par ordinateur dans le mur!
je crois jusqu'à preuve du contraire, que la demande doit être renforcée, même si elle perd son emploi, sans une demande en rapport avec ce que l'on met sur le marché, tout ne peut que péricliter, c'est bien ce que nous subissons maintenant.
Tant qu'on aura pas compris qu'en appauvrissant l'un des deux éléments qui constitue la base du fonctionnement de l'économie, c'est à dire l'offre ou la demande, nous continuerons à ramer, et être dépassés par ceux qui auront compris l'absolut nécessité d'avoir l'offre et la demande en équilibre.
Actuellement en Europe la demande part en vrille, dont les entreprises de CAC 40 monde financier aidés par le progrès technologique l'automatisation, sont la cause, les affairistes se coupent lentement mais surement l'herbe sous les pieds.
L'argent doit avoir une une source qui fait qu'il existe, c'est à dire la création de produits et celui qui le consomme, l'argent créant de l'argent n'a pas d'avenir, ce système est voué à l'échec.