dommage ça partait bien ce sujet
Rien n'empêche de continuer et de donner son point de vue.
L'atomisation de l'individu et la disparition des solidarités est il me semble l'un des corollaires du libéralisme et du libertarisme. Ce que ne supporte pas le libéral libertairece sont les contraintes que la société lui impose. Et la dernière contrainte sociale, c'est la famille.
Pour assurer son intérêt ou sa survie immédiate l'individu dénie à la société tout droit sur lui.
Vous vous trompez grandement. Les libéraux ne sont pas contre la famille. L'état socialiste est contre la famille. Le rêve des socialistes est d'extirper les enfants de leur famille pour les endoctriner au socialisme et en faire de bons petits soldats grâce à son arme de propagande massive : l'éducation nationale socialiste. Par ailleurs, les socialistes ont systématiquement voulu détruire les solidarités familiales en les remplaçant par les "solidarités" étatiques. Autrefois, en cas de problème, les membres d'une même famille s'aidaient les uns les autres. Aujourd'hui ça n'est plus nécessaire. L'état est là pour subventionner les chômeurs, les malades et les retraités. Il n'y a plus besoin de compter sur la famille et de faire des efforts pour rester unis. Il n'est plus nécessaire de s'occuper de ses parents. Il n'est plus nécessaire d'aider son frère chômeur ou malade. L'état s'occupe de tout à notre place ! Voilà le véritable destructeur de la famille : c'est le socialisme.
L'erreur serait de vouloir faire du communisme l'exact opposé du libéralisme, alors que précisément l'un comme l'autre ont les mêmes racines progressistes. D'ailleurs, l'étape ultime du communisme selon Marx c'est bel et bien la fin de l'état. Ce dernier n'étant qu'une étape nécessaire à ses finalités, c'est à dire une société sans classe et à terme sans état.
« » Lénine, L'État et la Révolution
Par ailleurs, il faut distinguer les déclarations d'intention des idéologies et ce qu'elles contiennent en substance. Car que ce soit le communisme ou le libéralisme toute deux prétendent apporter à l'homme la liberté et l'épanouissement.
Pour le libéralisme, l'objectif est de réduire au maximum les contraintes qu'imposent la société à l'individu afin de le rendre autonome et libre de ses faits et gestes. En théorie, cette libéralisation de la société doit faire naître une harmonieuse combinaison des individualités afin de maximiser la performance économique et sociale. C'est la fameuse . Seulement, on se rend compte que cette destructuration des sociétés impliquent des effets hautement négatifs, comme la criminalité, la perte de résilience des structures familiales(mères célibataires, enfants livrés à eux-même), et la perte de sens. Face à cette criminalité et ce délitement social, l'état autrefois garant d'une société organique, doit se muer en état policier surveillant les faits et gestes de chaque individus. On le voit bien avec la lutte anti-terroriste, l'espionnage massif des moyens de communication, les radars sur les routes, l'hygiénisme, et le contrôle de l'opinion.
Bref, entre les déclarations d'intention et les faits, il y a souvent un fossé abyssal, ce qui permet d'ailleurs aux communistes de dire que le communisme n'a jamais été mis en pratique, et les libéraux que le libéralisme n'est lui non plus jamais atteint. Ou encore, les européistes qui nous disent que si ça ne marche pas comme ils souhaiteraient, c'est parce qu'il n'y a pas assez d'Europe.
Mais ce qu'ont en commun ces idéologies, c'est précisément la destruction des sociétés traditionnelles et des structures sociales organiques. Et pour en revenir au peuple Ik, si ce dernier a plongé dans cette barbarie c'est justement parce qu'il y a eu destruction de son organisation sociale traditionnelle. Et le fait qu'il ne préexistait pas d'état n'a fait qu'accélérer cette plongée dans l'inhumanité.
D'ailleurs, les dettes des états sont très inquiétantes, car s'ils venaient à s'effondrer, je crains qu'avec nos sociétés destructurées ne ne plongions nous aussi très rapidement dans la barbarie, étant donné l'individualisme qui règne à l'heure actuelle.