4% de croissance par ans à l'époque , les autres pays en faisaient autant sinon plus . Aucun rapport avec les 35 heures .
Entre 3 et 4 % largement dans le peloton de tête en Europe beaucoup plus que l'Allemagne. Il faut citer également le million de chômeurs en moins, les comptes sociaux excédentaires ect. Tout cela accompagné d'une baisse des impôts directs et de la suppression de la vignette auto.
Je rappelle que Jospin est arrivé au pouvoir après la dissolution voulue par Chirac et que celle-ci fut décidée parce que les prévisions économiques de l'époque étaient très mauvaises et préoccupantes pour les législatives prévues un ou 2 ans plus tard.
Sans doute que cette attitude préparait l’avenir puisque ce qu’a évité de crier sur les toits Monsieur Mélenchon c’est qu’en vieux routier politicard il a réussi à se faire nommer vice-président de la commission des affaires étrangères du Parlement européen… On est donc en plein dans le sujet, on ne pouvait rêver mieux pour être au cœur des alliances européennes futures, et particulièrement celles avec les USA !
Comme on ne peut être plus clair, il suffit de lire deux des passages du rapport de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen a publié un le 1 mars 2010
Il s’agit des principaux aspects et les choix fondamentaux de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC).
40. estime que, sans préjudice des obligations internationales de l’Union européenne au titre de la charte des Nations unies, l’Union européenne et l’OTAN doivent développer un partenariat plus fort et plus efficace en tenant compte du développement progressif des politiques étrangère, de sécurité et de défense de l’Union, tout en respectant pleinement l’autonomie décisionnelle de ces deux organisations ; recommande à cette fin la révision des accords dits de "Berlin plus" et le développement d’un dialogue plus stratégique sur des intérêts stratégiques communs et une planification des mesures d’urgence ; demande instamment que soit facilitée une coopération pratique plus large au sol au niveau militaire ou civil, surtout lorsque les deux organisations interviennent sur le même type de missions ; déplore, à cet égard, le conflit persistant entre la Turquie et Chypre qui nuit de plus en plus à l’efficacité et à la crédibilité de l’Union européenne et de l’OTAN ;
41. réitère son attachement au partenariat transatlantique en tant qu’élément important et l’un des principaux piliers de l’action extérieure de l’Union européenne ; demande instamment à la vice-présidente/haute représentante de s’assurer que l’Union européenne agisse comme un partenaire des États-Unis qui soit cohérent, volontariste, égal et néanmoins autonome afin de renforcer la sécurité et la stabilité au niveau mondial, de soutenir la paix, le respect des droits de l’homme et la réalisation des OMD, et d’adopter une approche unie face aux défis mondiaux tels que la prolifération nucléaire, le terrorisme, le changement climatique et la sécurité énergétique ; estime que le traité de Lisbonne offre une chance d’améliorer et de renouveler le cadre des relations entre l’Union européenne et les États-Unis ; encourage la vice-présidente/haute représentante à œuvrer au renforcement des mécanismes institutionnels entre l’Union et les États-Unis, conformément aux résolutions du Parlement ; souligne que les travaux du Conseil économique transatlantique doivent être renforcés dans le sens de la réalisation d’un véritable marché transatlantique intégré et que ce marché doit jeter les bases d’un partenariat transatlantique renforcé ;
Lorsque l’on lit ces lignes on a du mal à comprendre ce que vient faire un député européen farouche opposant du Traité de Lisbonne dans une commission qui va lier des deux mains l’Europe au Etats-Unis d’Amérique et ceci pour le pire. Je doute qu’en tant que vice-président de ladite commission le compromis Mélenchon ait de bonnes réponses à donner, même s’il si oppose ce ne sera que pour la gloire, voire de la poudre aux yeux.