Alain Finkielkraut offre de mauvaises réponses à de mauvaises questions (Alain Finkielkraut publie ce mercredi L’identité malheureuse)
Dans «L’identité malheureuse», Alain Finkielkraut aborde le problème de l’identité nationale et de l’immigration. Un essai superficiel , dans lequel il écrit par préjugés, par obsessions. Et que d’amalgames.
En 230 pages et six chapitres, le philosophe, qui vient de prendre sa retraite de l’école polytechnique, s’intéresse à la laïcité, la mixité homme-femmes, l’identité nationale, la diversité, la culture et les banlieues
Un essai contre l’immigration
Finkielkraut déteste, c’est un fait, la France comme elle va. Il lui oppose la «France de naguère».
La thèse de Finkielkraut est simple, terriblement simple: le changement démographique et l’immigration de masse affectent l’identité nationale. Le philosophe regrette le bon vieux temps et pleure l’homogénéité perdue. Nous vivrions désormais dans l’«insécurité culturelle»
Certains, ayant lu ce livre avant sa sortie, l’accusent déjà d’être devenu un allié du Front national. C’est un «lepéniste lettré» diront ses détracteurs, s’ils n’ont pas peur de l’oxymore.
Ce qui est vrai, en revanche, c’est que la petite musique qu’il distille depuis trop d’années et, dans ce livre, dans trop de pages, sur le déclin de la France, ce long sanglot de l’homme blanc, ses obsessions contre la mort de l’école, de la culture et l’abrutissement du numérique, bref ces thèmes, dont il est devenu le chantre, ont trouvé un écho favorable chez les 54% de Français qui ont voté, ce dimanche, pour le FN à Brignole.
http://www.slate.fr/story/78960/alain-f ... alheureuse