Ca peut être plus long mais aussi plus pervers via la culpabilisation.
Si ça, ça n'est pas une fadaise de pseudo-argument... Une explication plus perverse qu'une baffe...
La gifle qui part dans les trente secondes de la bêtise est très bénéfique.
Dans les trente secondes ?? Genre votre gamin, vous le regardez longuement, vous préparez votre coup, et quand il ne s'y attend plus du tout et que l'épisode est déjà fini, bam ! A ce niveau là, c'est plus de la baffe réactive, c'est de l'agression gratuite.
Elle sanctionne le dépassement de la limite. Limite que l'enfant n'a non pas à comprendre et négocier
Oh, surtout, il ne faut pas qu'il comprenne ! C'est bien connu, les gamins sont des crétins, ils ne peuvent pas comprendre. Et puis comprendre quoi ? Que leur père est un faible qui frappe les enfants ? Que leur père ne sait pas expliquer ce qui ne va pas ? Ou que son père peut se tromper ?
mais à suivre car, contrairement aux fadaises psycho-bobo, c'est bien l'adulte - c'est son rôle - qui fixe la limite, l'impose, non pas l'enfant ou l'ado qui l'admette.
On n'élève pas un enfant comme on dresse un chien de garde ou qu'on dressait les esclaves, ce temps est révolu... Le parent "impose" son point de vue et on exclue l'enfant de la compréhension de son acte. De toute manière, il ne pourra jamais rien comprendre, puisque d'une part vous ne lui expliquez rien, d'autre part le jour où vous ferez une erreur (ce qui arrive obligatoirement, on est tous faillible), il prendra une beigne qu'il trouvera totalement injuste et incompréhensible, mais devra l'accepter sans réfléchir ni avoir rien à redire.
Et donc que va-t-il en retenir ? Que la violence est un argument de poids. Que pour avoir raison, même quand les faits nous donnent tort, une bonne baffe termine la discussion. Il sera le premier à frapper ses camarades à l'école pour avoir le dernier mot. Et quand il sera plus grand et plus fort que vous, est-ce qu'il appliquera la même méthode lorsqu'il voudra avoir raison contre vous ? Vous allez faire quoi, le jour où il vous mettra une baffe, à vous ou à sa mère ?
Il m'est assez difficile d'entendre des arguments disant que c'est la non-violence des parents qui entraine la violence des enfants (à l'école par exemple) et que la violence éducative des parents calme les enfants lorsqu'ils sont entre eux. C'est totalement illogique. La violence engendre la violence, c'est une évidence difficile à nier. Et c'est d'ailleurs vrai pour tout type de violence, des parents qui jurent comme des charretiers verront leur enfant faire immanquablement de même. Qu'est-ce qu'il y a de si difficile à comprendre là dedans ?