Là tu tombes toi aussi dans l'image d'epinal, la mère maquerelle rassurante ce n'est pas la norme. La norme c'est le reseau mafieux avec tout ce que cela comporte de violence et viols. La légalisation favorise ces reseau, ce n'est tout de même pas le but.
enfin, je répète la pénalisation des clients comme en suède par exemple, ne fonctionne pas non plus et ne fait que pousser la prostitution vers des lieux plus reculés ou les prostituées sont encore plus en danger .
J'ai mis des guillemets à "rassurante". Il n'y a pas au sein d'une maison close des violences comparables à celles qu'on peut rencontrer dans la rue. Le proxénétisme hôtelier est plutôt un proxénétisme "financier", tout de même moins grave que ce que peuvent endurer physiquement des professionnelles reléguées sur le trottoir... De plus, je répète que je ne serais pas opposé à la possibilité pour ces professionnel(le)s de signer un contrat de travail, y compris avec certains grands hôtels, ce qui leur assurerait des droits sociaux, à la sécurité sociale, leur verserait un salaire mensuel, etc.
Je crois que ta vision des maisons closes est un peu idyllique (ou utilitariste au choix ;)) : Dans la réalite ce n'est pas souvent cela. Ce sont les reseaux mafieux, les viols, la drogue et la violence....
http://classe-internationale.com/2013/0 ... tons-en-2/
D’où la décision de la mairie d’Amsterdam en octobre 2003 de fermer la zone de tolérance ouverte à la prostitution de rue. Il « apparaissait impossible de créer pour les femmes prostituées une zone saine et contrôlable qui ne soit pas récupérée par le crime organisé » avoue Job Cohen alors maire de la ville.
Autre phénomène engendré par la légalisation : une hausse incontestée du nombre total de prostituées. Ainsi, les Pays-Bas comptent autant de prostituées que la France, un pays pourtant seize fois plus grand. Et les nouvelles « recrues » sont principalement d’origine étrangère ce qui atteste de la hausse de la traite des femmes induite par la légalisation.
Cette récupération des marchés sexuels légaux par les réseaux mafieux est l’un des principaux fléaux de la légalisation. Cette situation est vérifiable dans tous les pays où la prostitution a été légalisée (Danemark, Allemagne, Norvège, Pays-Bas, Grèce, Australie, Finlande, Espagne, Suisse, Autriche, Tunisie, Hongrie), comme dans ceux où les maisons closes appartiennent à l’État (Indonésie, Turquie) ou encore dans les pays qui considèrent la prostitution comme une manne vitale pour leur économie (Thaïlande, Philippines). Suite à ce constat, force est d’avouer que ce sont les « entrepreneurs du sexe », c’est-à-dire les proxénètes, qui retirent le plus de bénéfices de la légalisation.