Les réchauffionnistes se plaisent à présenter les travaux du GIEC comme l'ultime vérité en matière de climat et prévisions futures. L'infaillibilité quasi religieuse des rapports du GIEC. Le message est simple: la terre se réchauffe de façon catastrophique à cause de l'activité humaine. Ceux qui n'adhèrent pas au dogme sont au choix des négationnistes (terme utilisé généralement pour les nazis antisémites - on appréciera la pertinence subtile du rapprochement!), des vendus à l'énergie fossile ou aux ultracapitalistes ou ultra-libéraux ou des inconscients, et de toute façon hors du champ de la climatologie. Qu'en est-il?
Dans le cadre des travaux du GIEC les scientifiques débattent avec les représentants de 195 pays du contenu des conclusions du rapport destiné aux politiciens (on apprécie déjà à ce stade la dimension "scientifique" de la démarche).
Les observations en matière de températures réelles sur les dernières années pose quelques défis aux prévisions modélisées du GIEC:

(Lignes droites = GIEC, zigzag = réalité)
On se rend immédiatement compte que la corrélation entre la réalité et les projections nécessite un peu d'imagination.
L'augmentation actuelle du CO2 ne se traduit pas de façon évidente et immédiate en une croissance de la température (actuellement le profane observe l'inverse).
S'agissant des conclusions du dernier rapport, il faut savoir qu'elles ne s'imposaient pas de façon évidentes à tous les participants. L'évidence est que la température n'a plus subi de hausse pendant les 15 dernières années. Qu'importe:
- la délégation belge voulait exclure du rapport l'année 1998 dont la prise en compte empêche de considérer que l'on soit en présence d'une hausse statistique des températures lors des 15 dernières années;
- la délégation hongroise voulait occulter tous les faits qui donnent des munitions aux "négationnistes climatiques" (on apprécie le non-sens terminologique);
- les Chinois, Indiens et Brésiliens (dont la politique interne n'est pas la même que celle des UEiens) ont exigé que tous ces faits soient rapportés;
- la délégation néerlandaise préoccupée par la prédiction GIEC que l'activité humaine allait noyer la Hollande sous la mer, a remis fondamentalement en cause la pertinence du rapport et a exigé que les causes naturelles influençant le climat soient également examinées;
- la délégation hollandaise, a l'instar de nombreux scientifiques, a également critiqué le fait que le dernier rapport établi sur 6 ans ne peut refléter l'évolution ultra rapide de la recherche en matière climatologique;
- les Japonais partagent les doutes des Hollandais;
- la délégation russe rejette toute force probante aux simulations prédictives du GIEC (vu le diagramme ci-dessus, on comprend pourquoi).
Sur la base de cette bouillie de science et considérations politiques nationales, il est vraisemblable que ce 6e rapport du GIEC soit également le dernier.
Le consensus climatique s'effrite.
Il est vrai que la majorité des scientifique considère que l'homme influence le climat. Il semblerait que seule une minorité ose affirmer que cette influence soit prépondérante ou décisive. Qu'importe, les réchauffionnistes n'en ont curé.
Les scientifiques qui n'adhèrent pas aux conclusions de l'infaillibilité GIECales sont qualifés de non-climatologue et discrédités en attaquant la personne.
Il est vrai que la plupart des critiques ne sont pas des "climatologues"... Ceux du GIEC ne le sont pas davantage, cette science étant trop récente pour être stabilisée. Il s'agit d'un concert de disciplines de l'environnement.
Les météorologues britanniques quant à eux voient le début d'un refroidissement climatique!