A ce point de vue, les initiatives de François peuvent être intéressantes. Même si ça a l'air un peu absurde.

Mais il y a une difficulté derrière. Savoir que l'Eglise s'occupe un peu trop à distribuer les âmes. Elle s'est faite comme une Préfecture, qui vous délivre des permis de conduire ou des papiers en règle, mais en délivrant, elle, des certificats d'âme.

C'était toujours un peu kafkaïen, mais il y avait continuellement des procès sur l'âme. Les femmes en ont-elles une ? Et les Noirs d'Afrique ? Et les Indiens ? Il fallait comparaître devant ce Tribunal pour se voir attribuer ou non une âme.

C'est donc devenu une routine, au Vatican : on distribue les âmes, on ne sait pas ce qu'elles sont, on ne sait rien, mais on distribue comme un dealer de Poker distribue aussi, sans savoir ce qu'il donne.

Et encore un !!! Le fopo les crée ou ils sont déjà comme ça quand ils viennent ici !?

Je me demande ce que sont devenus le chien de saint Rock et le loup de saint François d'Assise après leur mort, par ex.

Propos du Père Roger Pestre (Curé de l'Eglise Saint Paul de Marseille à l'époque où il les écrivit, aujourd'hui à la retraite).

C´est la question que m´ont posée, à diverses reprises, ceux qui aiment nos amis à quatre pattes, et que l´on appelle, à tort, inférieurs, car souvent ils nous donnent des leçons de fidélité et d´affection, dont bon nombre d´hommes ne sont pas capables. Honnêtement je ne puis répondre à cette question de façon certaine, car elle est l´objet de débats passionnés de la part de ceux qui aiment ou n´aiment pas les animaux. Leurs arguments fourbis par les uns et par les autres ne sont pas convaincants. Cela est certain ! Par ailleurs, rien dans la Révélation de l´Ancien ou du Nouveau Testament ne nous permet de porter un jugement adéquat sur ce problème qui reste entier, en dépit de recherches dont il a été l´objet durant des siècles. Tout l´Ancien Testament est en effet orienté vers le Sauveur qui vient : Le Christ Jésus. Tout le Nouveau Testament nous parle de Lui et de l´Eglise qu´il a fondée sur Pierre et ses successeurs. Le problème animal n´est donc pas l´objet de leur enseignement, ni dans l´un, ni dans l´autre. Il ne concerne que l´homme : Le Seigneur vient le sauver du péché et de la mort éternelle, par Son sacrifice, offert `s Dieu, Son Père, sur la Croix, le Vendredi Saint. Il nous faut donc chercher ailleurs afin de comprendre, d´une manière différente, le chien que vous aimez et qui vous aime. C´est ce que j´ai tenté de faire avec les chiens dont je m´occupe et singulièrement avec mon couple de Bergers Allemands qui vivent avec moi depuis plus de neuf ans. L´Église a toujours pensé que les animaux avaient une âme, différente certes de la nôtre, mais une âme quand même : Animus : Principe de vie afférent au corps. Anima : Principe de vie supérieur qui doit normalement conduire à la participation à la grâce de Dieu, si elle est acceptée par l´homme, qui reste libre de la refuser, puis à la contemplation de la Trinité, dans l´éternité après la mort.Dans la Génèse (le premier livre de la Bible), si on lit le texte se rapportant à la Création, sans l´extrapoler, on voit que Dieu crée toute chose par plusieurs actes d´Amour successifs, l´un s´appliquant à la matière, l´autre à la vie animale en divers modèles. Pour l´homme, Dieu fait mieux et plus : il le crée « à son image et ressemblance vivantes ». Mais nous trouvons, de fait, chez les animaux, toute une graduation de vie qui évolue vers un plus grand perfectionnement et une plus grande complexité physiologique, pour aboutir à l´homme qui est tiré du « népheph », de la terre comme les animaux, et qui après le péché d´orgueil et la condamnation par Dieu, y retournera par la mort naturelle. Il y a une certaine approche que nous allons retrouver dans les explications fournies par Saint Thomas d´Aquin dans sa Somme Théologique. Saint Thomas enseigne que l´homme possède trois facultés inférieures et trois facultés supérieures. Les facultés inférieures sont : la mémoire, l´imagination et la sensibilité. Les facultés supérieures sont : l´intelligence, la volonté et l´amour (images en nous de la Trinité, des Personnes divines).

Les animaux évolués, ceux que nous considérons comme tels, parce que nous en sommes plus près pour diverses raisons (pas toujours désintéressées), possèdent certainement les trois facultés inférieures : mémoire, imagination, sensibilité. Point n´est besoin de démonstration pour nous convaincre. Il n´y a qu´à regarder vivre mon chien ou mon chat, par exemple, ou tout autre animal qui nous est familier qui leur ressemble. Les animaux sont comme des enfants à qui l´on donne des habitudes et qu´ils gardent toute leur vie car un chien est un enfant à vie. D´où nécessité d´y penser avant de prendre un chien chez soi. L´avantage par rapport aux enfants, c´est qu´ils restent enfant leur vie durant, et sont comme eux, sans arrière-pensée à notre égard. Leur dépendance comme leur fidélité sont de tous les instants, et ils en ont conscience. L´enfant s´émancipe, l´animal pas du tout. Il faut donc le savoir quand on adopte un chien, car il vous faudra l´assumer totalement et durant toute sa vie : nourriture, soins, etc. Le chien possède-t-il les trois facultés supérieures ? Celles enseignées par Saint Thomas d´Aquin , volonté, amour. L´intelligence. Elle existe chez le chien, mais elle n´est pas spéculative4 : Si vous conduisez votre chien à l´école, il n´y apprendra rien. Il ne peut pas, en effet, progresser dans aucune science .Il ne peut pas comprendre ce que vous enseignez aux enfants. Il a par contre un sens que l´homme a peut-être possédé et qu´il a perdu. Le chien sent et devine à distance ce que nous ne pouvons que supputer. Est-ce là une partie de l´intelligence ? Cela est possible, mais reste à démontrer. L´on dit souvent d´un chien qu´il ne lui manque que la parole. C´est vrai ! Mais ce langage des chiens que nous ne saisissons pas toujours, eux en comprennent le nôtre. J´ai constaté que, si je parle à mon chien devant lui, selon ce que je dis, il vient vers moi ou s´en va (s´il s´agit de soins à lui donner par exemple, et qu´il n´aime pas). Je suis certain qu´un chien que l´on va exécuter le sent très fort et en a une certaine conscience : il souffre moralement. Regardez ses yeux : ils vous parlent. J´ai vu cette désolation dans les yeux d´une bergère allemande arrivée au dernier stade d´un cancer ouvert et qui pourrissait vivante. Je l´ai soignée comme mon enfant. Je l´ai faite endormir puis exécuter parce que les médicaments n´arrivaient plus à lui ôter la douleur et qu´elle ne pouvait pas guérir. Je lui ai pris la tête dans mes mains et je lui ai parlé jusqu´au bout. Elle me regardait confiante puis son âme s´est envolé vers Dieu, son créateur. Je pose alors la question : pourquoi Dieu détruirait-il Sa création ? Pourquoi l´anéantirait-il après l´avoir faite si belle ? Ce n´est pas parce que je ne puis justifier l´existence de l´âme de mon chien qu´elle n´existe pas. Saint Paul a écrit que « toute la création gémit dans la douleur de l´enfantement ». Pourquoi gémir si ce n´est pour donner la vie ? Certes, Dieu seul peut combler le cœur de l´homme. Y-t-il un inconvénient d´y joindre mon chien ? Dieu en a fait le compagnon de ma vie, mais l´a aussi créé pour Sa gloire. Dieu peut-il porter atteinte à cette Gloire et me priver e l´amour de mon chien et lui du mien ? L´homme seul a la possibilité de la lui refuser. Le Psalmiste nous dit que « tout être créé le chante sans fausses notes et sans interruption » pourquoi pas éternellement ?

Je ne sais si certains théologiens partageront mon point de vue, mais aucun à ma connaissance, et jusqu´à ce jour, n´a pu expliquer ce problème. A ceux qui auraient quelque idée là-dessus de le faire connaître. J´en profite pour ajouter, à l´adresse de certains détracteurs qui prétendent que, si l´on s´occupe des animaux, il n´y a plus de place, sans son cœur, pour les hommes et la misère humaine. Je crois pouvoir dire que ceux qui n´aiment pas les animaux, moins que d´autres encore, n´aiment leurs semblables. Ils ne s´aiment qu´eux-mêmes. L´amour, en effet, n´a pas de frontière. Il n´a pas non plus de limite. Dans sa première épitre Saint Jean écrit que « Dieu, c´est l´Amour ». Et nous savons que Dieu est éternel et infini. C´est pourquoi l´amour de l´homme doit être la vivante image de celui de Dieu. Il inclut donc en lui, obligatoirement, celui de toute la création et donc de comprendre aussi mon chien et mon chat. Si je mesurais mon amour, en effet, c´est que je n´aimerais pas. Et ce reproche ne serait que la manifestation camouflée de mon égoïsme. La volonté ? Mon chien est très volontaire. Il sait ce qu´il veut et le veut bien. Il manifeste son désir de différentes façons, soit par des aboiements à sonorités bien précises, soit par des gestes qui sollicitent la chose qu´il veut obtenir : manger, sortir, se faire caresser etc. Cette volonté n´est pas entêtement comme parfois chez l´homme. Elle reste soumise à celle du maître et il sait qu´en insistant, il obtiendra ce qu´il désire, car il se sent aimé de lui. Je pense que l´homme, avant la chute originelle, était de la même manière, soumis à Dieu dont il se savait aimé aussi sans arrière pensée, comme le chien. Nous touchons là au mystère de la liberté et du mal. La liberté ne consiste pas à choiri indifféremment le bien ou le mal, mais à opter volontairement pour le Souverain Bien qui est Dieu pour l´homme. Si l´homme a été créé libre par Dieu, le chien reste dépendant de Dieu comme cause seconde. Fasse le ciel que cette cause seconde « colle » totalement à la Cause première, alors nos animaux seront heureux de vivre. LE CŒUR, SYMBOLE DE L´AMOUR Le chien aime passionnément son maître. Certains même n^aiment que lui.Ils l´aiment d´une facon désintéressée, comme ne le font pas toujours certaines personnes. C´est un amour à l´état pur, si j´ose dire, c´est à dire sans espérance de retour. Le chien persécuté aime son maître et se soumet à lui, en tout, même à la mort. Le chien lèche la main qui l´a battu. Le petit enfant seul est capable d´amour pur. Les hommes aussi mais cela reste exceptionnel. Il y a souvent des arrières pensées d´intérêt ou d´orgueil qui dénaturent chez lui l´amour véritable. Il y a chez l´homme aussi et de plus en plues, une confusion très grande entre l´amour et le plaisir ou la passion. Le chien possède une nature équilibrée. L´homme rarement. C´est ici les conséquences de sa révolte contre Dieu au début du monde. Le chien qui se rebelle contre son maître, c´est parce qu´il ne se sent plus aimé de lui.

Dans sa vie de relation, le chien défend son maître et est prêt à se faire tuer pour le défendre ou à mourir pour le sauver de la noyade, par exemple. Il y a quelques mois (avril 1987), à l´orée de ma paroisse vivait un vieux monsieur, seul avec son chien, un beau berger allemand. Ses voisins ayant constaté son absence prolongée, après quelques jours, alertèrent les pompiers. Ceux-ci, ayant ouvert la porte de lla villa, trouvèrent le vieux monsieur mort étendu sur son lit. Son berger allemand était allongé sur son corps.. Personne ne put l´approcher. Il fallut abattre le chien pour enterrer le cadavre. Au cours de l´été 1987, des dames qui nourrissaient des chats dans le cimetière Saint-Pierre à Marseille, firent venir la fourrière municipale pour attraper un chien qui mangeait la nourriture qu´elles apportaient pour les chats, afin de stopper le « vol » du chien. L´intelligence du conservateur du cimetière empêcha l´assassinat prémédité du chien, car ce monsieur savait que ce fidèle compagnon couchait sur la tombe de son maître mort depuis quelques mois. Le chien l´attendait… Ces deux exemples d´amour que les chiens ont pour leur maître, un amour qui heureusement existe aussi chez l´homme mais pas chez tous, montrent bien que le chien sait aimer. De nombreux exemples pourraient confirmer ce constat. La conclusion de cette étude un peu longue, nous ramène à notre point de départ. Oui, le chien a une âme, mais différente de la nôtre par certains côtés. Nous ne pouvons pas, avec certitude, préciser lesquels, mais elle existe réellement. Est-elle immortelle ? La vision béatifique pour l´homme doit combler son cœur éternellement. L´Eglise enseigne et nous devons le croire. Mais la présence de mon chien contemplant, avec ses seules possibilités de connaissance, telles que Dieu les lui a données et appliquées à son maître sur la terre, troublerait-elle la mienne si je l´avais à côté de moi quand je serai moi-même auprès du Seigneur ? « Toute la création – Saint Paul dit TOUTE – gémit dans les douleurs de l´enfantement », c´est à dire dans le désir de voir Dieu. Mon chien fait partie de la création, il est une créature sortie de l´Amour de Dieu. Alors ?

ça me rappelle quelque chose ça

C'était toujours un peu kafkaïen, mais il y avait continuellement des procès sur l'âme. Les femmes en ont-elles une ? Et les Noirs d'Afrique ? Et les Indiens ? Il fallait comparaître devant ce Tribunal pour se voir attribuer ou non une âme.

C'est donc devenu une routine, au Vatican : on distribue les âmes, on ne sait pas ce qu'elles sont.

362 La personne humaine, créée à l’image de Dieu, est un être à la fois corporel et spirituel. Le récit biblique exprime cette réalité avec un langage symbolique, lorsqu’il affirme que " Dieu modela l’homme avec la glaise du sol ; il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant " (Gn 2, 7). L’homme tout entier est donc voulu par Dieu.

363 Souvent, le terme âme désigne dans l’Écriture Sainte la vie humaine (cf. Mt 16, 25-26 ; Jn 15, 13) ou toute la personne humaine (cf. Ac 2, 41). Mais il désigne aussi ce qu’il y a de plus intime en l’homme (cf. Mt 26, 38 ; Jn 12, 27) et de plus grande valeur en lui (cf. Mt 10, 28 ; 2 M 6, 30), ce par quoi il est plus particulièrement image de Dieu : " âme " signifie le principe spirituel en l’homme.

365 L’unité de l’âme et du corps est si profonde que l’on doit considérer l’âme comme la " forme " du corps (cf. Cc. Vienne en 1312 : DS 902) ; c’est-à-dire, c’est grâce à l’âme spirituelle que le corps constitué de matière est un corps humain et vivant ; l’esprit et la matière, dans l’homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature.

La reprise de la définition péripatéticienne de l'âme introduite par les scolastiques et Thomas d'Aquin* en §365 est significative : les animaux et tous les êtres vivants en ont une par simple observation, mais seul l'homme possède une âme libre, éternelle, intellective et concernée par son salut (par observation et révélation).

Rien n'empêche d'espérer que Dieu l'être aux animaux qui ont été chers aux élus par surabondance de grâce, mais ce n'est pas un dogme.

*En Occident, parce qu'un Grégoire de Nysse et d'autres pères grecs en étaient venus à cette conception moniste de l'être vivant par simple intuition bien avant.

La vision béatifique pour l´homme doit combler son cœur éternellement. L´Eglise enseigne et nous devons le croire.

Mais la présence de mon chien contemplant, avec ses seules possibilités de connaissance, telles que Dieu les lui a données et appliquées à son maître sur la terre, troublerait-elle la mienne si je l´avais à côté de moi quand je serai moi-même auprès du Seigneur ? « Toute la création – Saint Paul dit TOUTE – gémit dans les douleurs de l´enfantement », c´est à dire dans le désir de voir Dieu. Mon chien fait partie de la création, il est une créature sortie de l´Amour de Dieu. Alors ?

Père Roger Pestre

« Toute la création – Saint Paul dit TOUTE – gémit dans les douleurs de l´enfantement », c´est à dire dans le désir de voir Dieu.

Explication douteuse.

Saint Paul dit simplement qu'elle ne sera achevée qu'à la fin des temps et que nous nous trouvons à l'aube du 7e jour. La figure que nous lui connaissons (marquée par la malédiction originelle) lui passera après le décrassage final.

Sinon ça s'étend aussi aux cailloux voir aux protons ?

Quitte à ce que l'Eglise se mêle des affaires temporelles, je préfère encore ce Pape là qui dénonce clairement les inégalités sociales. Ainsi que l'emprise du fric

et du matériel sur nos sociétés dites "avancées". Plutôt que de se contenter d'une vague lamentation sur la misère sur Terre. Mais que c'est pas très grave

vu que les derniers seront les premiers.

« Toute la création – Saint Paul dit TOUTE – gémit dans les douleurs de l´enfantement », c´est à dire dans le désir de voir Dieu.

Explication douteuse.

Saint Paul dit simplement qu'elle ne sera achevée qu'à la fin des temps et que nous nous trouvons à l'aube du 7e jour. La figure que nous lui connaissons (marquée par la malédiction originelle) lui passera après le décrassage final.

Sinon ça s'étend aussi aux cailloux voir aux protons ?

Nous sommes tous issus de la poussière d'étoiles

La création, en effet, a été assujettie à la vanité, - non de son gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise, - avec l'espérance

21 qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.

22 Car nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'enfantement.

23 Et ce n'est pas elle seulement; nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption , la rédemption de notre corps.

La rédemption, la liberté et la vision de Dieu ne concernent donc bien que le "nous aussi" (les hommes baptisés) qui en ont eux les prémices de l'Esprit.

Entre ton espèce de panthéisme inconscient et tes bouquins sur les fantômes de chaton, tu es assez déconcertante.

  • [supprimé]

Mince, je ne suis pas baptisé, donc je n'ai pas le droit à tout ça : la rédemption, la liberté (je me passe de la vision de Dieu) ?

C'est dégueulasse, cette société est vraiment trop injuste avec les non-baptisés !

Mince, je ne suis pas baptisé

Avec un peu de bonne volonté ça s'arrange très aisément.

365 L’unité de l’âme et du corps est si profonde que l’on doit considérer l’âme comme la " forme " du corps (cf. Cc. Vienne en 1312 : DS 902) ; c’est-à-dire, c’est grâce à l’âme spirituelle que le corps constitué de matière est un corps humain et vivant ; l’esprit et la matière, dans l’homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une unique nature.

La reprise de la définition péripatéticienne de l'âme introduite par les scolastiques et Thomas d'Aquin* en §365 est significative : les animaux et tous les êtres vivants en ont une par simple observation, mais seul l'homme possède une âme libre, éternelle, intellective et concernée par son salut (par observation et révélation).

Ceci soulevait immédiatement une grosse difficulté : savoir que si l'âme est forme substantielle, c'est-à-dire une forme entièrement engagée dans la matière, et qui ne peut être distinguée de celle-ci que par un effort d'abstraction de notre intellect (qui isole des intelligibles), on ne voit pas du tout comment cette forme pourrait survivre à la destruction du corps (dont elle est la forme, mais dont elle n'est la forme).

Il ne semble d'ailleurs pas qu'Aristote ait cru à "l'immortalité de l'âme".

La rédemption, la liberté et la vision de Dieu ne concernent donc bien que le "nous aussi" (les hommes baptisés) qui en ont eux les prémices de l'Esprit.

Entre ton espèce de panthéisme inconscient et tes bouquins sur les fantômes de chaton, tu es assez déconcertante.

Le panthéisme !? je reconnais Dieu créateur !

Saint François d'Assise surtout reconnaissait toute la création à sa juste valeur.

L'homme a le choix entre croire en Dieu ou pas. Les animaux n'ont aucun choix donc aucune liberté et les animaux n'ont pas besoin de rédemption.. Si un animal voit Dieu automatiquement il sera attiré par Lui, les humains ont la liberté de refuser Dieu.

Saint Antoine de Padoue se trouvait à Toulouse, prêchant. Le débat portait sur la Présence réelle de Jésus dans l'Hostie consacrée. Son opposant niait cette Présence réelle. Saint Antoine insista en précisant que toute créature devait adorer son Dieu et Créateur dans ce Saint-Sacrement. L'opposant proposa un marché : durant trois jours; il privera sa mule de nourriture puis, placera devant elle une provision d'avoine et une Hostie consacrée. On verrait alors comment la créature adore son Créateur ! Au jour fixé, la mule affamée, escortée par plusieurs personnes, fut conduite devant l'Église. Saint Antoine sortit de l'église avec la sainte Eucharistie et s'exclama :

« Au moins et par la vertu de ton Créateur, que, malgré mon indignité, je tiens réellement présent ici dans mes mains, je t'ordonne de venir sans tarder t'incliner humblement devant Lui».

En même temps, on présenta l'avoine à l'animal affamé. Mais l'animal, devant la foule rassemblée pour l'occasion s'inclina devant l'Hostie, pliant les jarrets comme agenouillé.

Nous sommes tous issus de la poussière d'étoiles

Croyance sans fondation ... idée humaine sans vérité.

Les poussières, sont dans vos tombes .. du moins, celles de vos ancêtres.

tes bouquins sur les fantômes de chaton, tu es assez déconcertante.

Ce ne sont pas mes bouquins

Au XIX° s. un chien mystérieux, voire « miraculeux » « ce chien miraculeux qui apparaissait ainsi de façon tellement opportune », cf. DESRAMAUT Francis, Don Bosco en son temps (1815-1888), Società Editrice Internazionale, Torino (I), 1996, p. 399. dont l’histoire ne peut être mise en question puisqu’elle est même attestée dans le procès de canonisation, sauve la vie à un célèbre prêtre éducateur d’enfants. Il s’agit du prêtre italien de Turin, don Bosco. Les actes de canonisation mentionnent à plusieurs reprises le nom du chien : il Grigio. Les biographes de don Bosco, en évoquant il Grigio, parlent d’un « défenseur inattendu envoyé par le Ciel » AUFFRAY A., Un grand éducateur : Saint Jean Bosco (1815-1888), Emmanuel Vitte, 1929, p. 177. . Don Bosco rejoint ces biographes, puisqu’en 1872, à la question posée par la baronne A. Fassati sur l’origine du chien, il répondit: « Dire qu’il s’agit d’un ange ferait rire. Néanmoins on ne peut prétendre que c’est un chien ordinaire » « Dire che sia un angelo farebbe ridere. Ma neppure si può dire che sia un cane ordinario », don Bosco chercha à plusieurs reprises de découvrir la provenance du chien, mais il ne la découvrit pas, cf. BOSCO Teresio, Vita di Don Bosco, LDC, Torino, p. 222. . Il en parlait souvent lors de ses voyages, notamment à Paris, et son biographe Desramaut, avance même le chiffre de 100 fois DESRAMAUT Francis, op. cit., p. 398. ! Et voici le contexte de l’intervention salvatrice du chien ...

Lorsqu’on voulait prendre des armes pour le défendre, don Bosco ne le permettait pas. C’est alors qu’apparaît un soir un chien gris. « D’où venait-il et quel était son maître ? Personne ne l’a su, et pas plus don Bosco que les autres » VILLEFRANCHE J.-M., Vie de dom Bosco, Paris, 1888, p. 97 ; dans ses Mémoires don Bosco dira : « Di quando in quando mi veniva il pensiero di cercare l’origine di quel cane… Io non so altro che quell’animale fu per me una vera provvidenza », cf. Actes de don Bosco, volume IV, p. 178. . Le chien fut prénommé Il Grigio par don Bosco lui-même (l’gris en piémontais) à cause de son poil gris. La première fois qu’il lui apparut, lors de l’automne 1852, don Bosco prit peur Il Grigio sera appelé par Marguerite, la mère de don Bosco, « la brutta bestiaccia », cf. Actes de don Bosco, volume IV, p. 712. et éprouva de la crainte, mais voyant que la bête remuait la queue et qu’elle acceptait les caresses, il se ravisa et se laissa accompagner par le molosse en le caressant de temps à autre. « Tous les soirs que don Bosco rentrait tard et seul chez lui (…) son compagnon l’attendait à un détour de rue ou à un carrefour solitaire, et lui faisait la plus amicale des compagnies »AUFFRAY A., Un grand éducateur : Saint Jean Bosco (1815-1888), Emmanuel Vitte, 1929, p. 178. .

A trois reprises, clairement attestées et documentées par des témoignages dans les Actes de canonisation, il Grigio (cf. fig. n° XXIX) sauva la vie du saint. En novembre 1854, il Grigio sauve don Bosco d’un guet-apens, alors que deux hommes voulaient l’encapuchonner pour l’emmener et le tuer. Une autre fois, tout une bande de vauriens tente d’agresser don Bosco avec des matraques. Là encore c’est il Grigio, ce chien dont le « bonheur était de se laisser caresser par des enfants et, plus encore, par son maître d’adoption » DESRAMAUT Francis, op. cit., p. 399. Il reprend les Memorie dell’Oratorio 252/441 et 253/459. qui le sauve in extremis ! Un dernier cas intéressant est celui d’une préméditation, « une intuition merveilleuse » VILLEFRANCHE J.-M., op. cit., p. 100. de la part du chien à propos de ce qui aurait pu advenir à son maître. ....

Il Grigio n’acceptait jamais de récompense et ne mangeait rien, chose étonnante et rarissime pour un chien, et disparaissait rapidement après avoir commis sa bonne action. « Il refuse tout, comme pour montrer que son dévouement est complètement désintéressé » VILLEFRANCHE, op. cit., p. 101. . Chose encore plus étonnante et exceptionnelle est le fait que de nombreux témoins affirment avoir revu le même chien, du moins de par son apparence, une trentaine d’années plus tard.

En effet, un soir pluvieux du 12 février 1883 dans la région de Vallecrosia, près de Vintimille, don Bosco et deux autres prêtres se perdent. Don Bosco fait alors le vœu d’avoir il Grigio a ses côtés. Son vœu est immédiatement exaucé et il le raconte ainsi : « Il famoso Grigio che non rideva da trent’anni!… Si mosse precedendolo di mezzo metro, tanto da poter essere veduto fra le tenebre… a passo lento e uniforme… aveva cura di fargli evitare le pozzanghere». Et don Bosco se pose la question de l’étrange apparition de ce même chien après tant d’années: «Ma come va che questo cane avrebbe ormai tanti anni… più che la vita ordinaria dei cani ? » Cf. Actes de don Bosco, volume XVI, p. 36.. Les attaques physiques à l’encontre de don Bosco, les "persécutions sectaires" comme l’écrit Auffray, cessant il était normal que l’envoyé du ciel ne se montra plus et disparut.

En conclusion, l’exemple selon nous trop peu repris et approfondi du lien qui unissait don Bosco avec son protecteur et sauveur, il Grigio, démontre clairement l’intérêt minime de l’Eglise catholique pour le chien. Pourtant le procès l’atteste et échappe à toute contestation: le fait qu’il Grigio apparaisse dans un laps de temps si distant -30 ans- ne peut être qu’interprété uniquement comme un signe de Dieu ! Dieu se serait donc servi d’un chien. Espérons que l’avenir saura reprendre et analyser plus en profondeur l’élément hagiographique du chien dans la vie de don Bosco.

Nous sommes tous issus de la poussière d'étoiles

Croyance sans fondation ... idée humaine sans vérité.

Les poussières, sont dans vos tombes .. du moins, celles de vos ancêtres.

Je veux dire que notre corps est constitué en grande partie d'eau H2O, notre sang par ex contient du fer etc ... que l'on retrouve dans les poussières d'étoiles

Croyance sans fondation ... idée humaine sans vérité.

Les poussières, sont dans vos tombes .. du moins, celles de vos ancêtres.

Je veux dire que notre corps est constitué en grande partie d'eau H2O, notre sang par ex contient du fer etc ... que l'on retrouve dans les poussières d'étoiles

C'est enfantin comme explication, la Bible, est vérité, la poussière, doit être tangible ... elle est dans vos cercueils, en ce qui concerne les poussières qui nous concernent, en provenance, de nos décompositions.

Les étoiles, ne forment pas notre être, ni leurs supposées poussières, elles seraient en nous pour quelle raison ? en seraient arrivées en nous par quel principe de science ?

Cela doit être tangible ... toujours.

Ceci soulevait immédiatement une grosse difficulté : savoir que si l'âme est forme substantielle, c'est-à-dire une forme entièrement engagée dans la matière

L'âme est la même entre un embryon et le grand gaillard de 120kg trente ans plus tard.

C'est la matière qui prédomine ou l'âme qui l'a amalgamée et organisée ?

L'âme est la forme d'un corps , c'est une forme et plus qu'une forme.

(Je ne dis pas qu'Aristote a cru tout ça, mais c'est en partant de son système clair et efficace que l'Église a affiné sa théologie.)

Un exemple de ce que je disais pour les pères grecs qui ont développé la même idée en parallèle :

Comme dans l'embryon déposé en vue de la conception du corps, on ne peut encore distinguer, avant leur formation, les articulations des membres, on ne peut pas davantage y constater les propriétés de l'âme, avant que celle-ci n'en vienne à exercer son activité. Mais comme il ne fait de doute pour personne que l'embryon ne contienne les grands traits de la différenciation en membres et en viscères, sans qu'il faille y introduire une force étrangère, puisque la force inhérente à l'embryon amène natu­rellement cette transformation par l'activité qu'elle possède, nous pouvons raisonner de même au sujet de l'âme : même si elle ne se manifeste pas au grand jour par certaines activités, elle n'en est pas moins présente dans l'embryon. En effet la configuration de l'homme à venir y est déjà en puissance, mais l'âme est encore cachée, puisqu'elle ne peut se mani­fester que selon l'ordre nécessaire. Ainsi elle est présente, mais invisible ; elle ne paraîtra que grâce à l'exercice de son activité naturelle, en accompagnant le développement du corps.

Étant donné que la force néces­saire à l'enfantement ne vient pas d'un corps mort, mais d'un corps animé et vivant, nous en tirons logiquement la con­séquence que ce qui sort d'un vivant pour être l'ori­gine de la vie ne peut être mort et sans âme : car toute chair, si elle n'a pas d'âme, est morte, la mort étant la privation d'âme. Or personne n'ira jusqu'à dire que la privation est antérieure à la possession, en voulant établir que le corps inanimé, qui n'est qu'un mort, apparaît avant l'âme.

Si vous cherchez une preuve plus claire de la vie qui est dans l'embryon du vivant en voie de forma­tion, vous pouvez examiner d'autres signes de différenciation entre l'animé et le mort.

Saint Grégoire de Nysse,

C'est enfantin comme explication, la Bible, est vérité, la poussière, doit être tangible ... elle est dans vos cercueils, en ce qui concerne les poussières qui nous concernent, en provenance, de nos décompositions.

Les étoiles, ne forment pas notre être, ni leurs supposées poussières, elles seraient en nous pour quelle raison ? en seraient arrivées en nous par quel principe de science ?

Cela doit être tangible ... toujours.

Pour faire simple le "matériau" de base des corps célestes comme notre planète et ce qu'elle contient est produit au cœur des étoiles.

C'est enfantin comme explication, la Bible, est vérité, la poussière, doit être tangible ... elle est dans vos cercueils, en ce qui concerne les poussières qui nous concernent, en provenance, de nos décompositions.

Les étoiles, ne forment pas notre être, ni leurs supposées poussières, elles seraient en nous pour quelle raison ? en seraient arrivées en nous par quel principe de science ?

Cela doit être tangible ... toujours.

Pour faire simple le "matériau" de base des corps célestes comme notre planète et ce qu'elle contient est produit au cœur des étoiles.

Il va falloir, un jour, arrêter de rêver des métaphores sans existentialisme ... les poussières, comme expliquées dans la Bible NT, concernent nos poussières, elles doivent êtres existentielles, donc, tangibles et démontrables ... ce qui est le cas avec vos squelettes dans vos tombes, c'est aussi, ce qui déterminent la réincarnation ... poussières, vous retournerez poussières, mort, vous retournerez, mort ... à vous d'améliorer la vie pour mourir, digne, avec le moins de tache possible dans le comportement.