Oui mais en 1900 il y avait des besoins énormes dans l'économie réelle, celle qui permet d'employer également la population faiblement qualifiée. C'est de moins en moins le cas de nos jours. Que fait-on alors de la population nécessairement en surnuméraire? Votre "progrès" risque fort de se heurter à cette question très épineuse.
En fait le problème réside dans le fait que de nos jours, une écrasante majorité de la population non-employée ou sous-employée refuserait les emplois proposés à l'époque. Les gens refusent les emplois physiques (pourtant il y a toujours besoin de BTP), les emplois aux horaires décalés (pourtant il y a toujours besoin de serveurs etc.), les emplois "humiliants" (pourtant il y a toujours besoin d'éboueurs, de balayeurs etc.).
Tous les emplois rendus redondants par le progrès technique pourraient être assignés à d'autres tâches d'utilité publique dont il y a bien besoin : entretien des routes, jardinage, artisanat manuel, sécurité...
Au lieu d'utiliser la plus-value générée par l'automatisation pour améliorer le confort de vie dans le pays, on l'a utilisée pour entasser des millions de gens dans des secteurs bidons (marketing, mille-feuilles administratifs, secteurs culturels mort-vivants sous perfusion d'argent..), et avec ce qui restait on a financé les aides sociales des chômeurs et des bataillons d'immigrés africains.