Vous faites beaucoup de raccourcis. Le fait que la loi garantit l'expression des opinions ne veut encore une fois pas dire que les médias (en majorité privé) doivent se faire le relais des toutes les opinions ( ou alors encore une fois, pourquoi ne parle-t-on pas plus souvent de zoroastrisme?).
De plus Ménard n'a pas été viré pour un délit d'opinion ( qui dit délit dit condamnation), mais bien pour être allé à l'encontre de la politique éditoriale de son entreprise. Si moi demain je prend la parole en m'associant à mon entreprise pour soutenir un candidat, je me ferai aussi virer, et c'est normal.
Et encore une fois, ne confondons pas liberté d'expression et le droit d'accès aux plate-formes d'expression.
Triste... Tu déclares donc être pour la pensée unique. Les médias sont là pour représenter tous les partis (encore dans le constitution), mais d'après les gens comme toi les médias doivent controler la parole de leur journaliste.
Dire vivre Le Pen, ou être d'accord avec Le Pen, qui est présidente d'un parti légal, ne doit pas être puni. C'est une atteinte à la liberté d'expression et d'opinion, point barre. Dire le contraire est simplement de la mauvaise foi. Trouve moi un texte qui dit qu'à RTL on n'a pas le droit d'être d'accord avec Le Pen!
Me faire licencier pour une déclaration publique faite dans l'exercice de mes fonctions, non, ça ne me dérange pas. Je trouve ça normal que n'importe quelle entreprise ne soit pas otage de ses employés. En revanche, cela ne doit pas être possible pour des propos tenus dans un cadre privé (on garantit en cela la liberté d'opinion et d'expression). Honnêtement, un patron doit accepter au nom de la liberté d'expression que son vendeur soit systématiquement désagréable envers les blancs (ce qui relève de sa liberté d'expression)?
Journaliste et vendeur n'est pas vraiment le même métier. Les journalistes servent de contre pouvoir, doivent défendre le pluralisme, mais actuellement ils défendent la pensée unique, et des gens comme toi sont d'accord avec ça...
Je ne vois pas ou j'ai dit que j'était d'accord pour la diffamation. En revanche, je ne suis pas spécialiste du droit de la presse, du coup j'aimerai savoir quel article de quel code garantit un droit de réponse sans condamnation préalable.
Une recherche sur Wikipedia répondra à ta question. "Le droit de réponse permet, en France, à toute personne, physique ou morale, "nommée ou désignée" dans un média de faire publier sa version des faits."
Si personne n'est capable de dire si ses propos sont justes ou non, on n'appelle pas ça une opinion (qui se doit d'être argumentée), mais une fable.
Décidément faut tout faire :
Opinion d'après larousse.fr :
Jugement, avis, sentiment qu'un individu ou un groupe émet sur un sujet, des faits, ce qu'il en pense : Exprimer son opinion au cours du débat. L'opinion des critiques.
Ensemble des idées d'un groupe social sur les problèmes politiques, économiques, moraux, etc. : L'opinion française.
C'est donc bien ce que je dis, une opinion n'est pas fondée par définition. En philosophie :
Etymologie : du latin opinio, opinion, avis, idée préconçue, préjugé, conjecture, croyance, illusion.
Une opinion est un avis, un jugement personnel que l'on s'est forgé sur une question ou un sujet en discussion qui ne relève pas de la connaissance rationnelle. L'opinion, même si elle est affirmée avec conviction, est un jugement qui n'est pas nécessairement juste.
Surtout au pluriel, l'opinion est aussi une manière de penser, un ensemble d'idées, une doctrine. Exemple : les opinions politiques.
L'opinion personnelle est émise par un individu et lui est propre.
L'opinion publique ou, de manière elliptique, "l'opinion" est une représentation de la manière de penser d'une société dans son ensemble, collectivement. Exemple : braver l'opinion.
Par extension, l'opinion désigne parfois le public lui-même. Exemple : une affaire de mœurs qui a frappé l'opinion.
D'un point de vue philosophique, l'opinion est critiquée parce elle n'est pas fondée sur le raisonnement et qu'elle se donne l'apparence du savoir.
La liberté d'opinion est reconnue par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948.
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit à ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit." (article 19)