En dollar, le prix du pétrole n'a pas beaucoup bougé depuis un an. Et le yen s'est déprécié de +/- 20% par rapport au dollar. Comment arrivez-vous à une augmentation de 70% du prix du pétrole en yen?
Ben le WTI que paient les japonais est passé de 80$ (un point bas il est vrai) à 110$ aujourd'hui. Alors ce sont des prix qu'on avait il y a 1an 1/2 c'est vrai mais ces prix étaient très estimés trop élevés et la baisse des prix à 80$ à été une véritable aubaine.

Pour le yen je ne sais pas de combien il s'est déprécié en 1 an.

Les 70% c'est ce que dit Olivier Delamarche dans le lien que j'ai posté.

Le WTI n'est pas une référence pour les prix du pétrole au Japon. Ce n'est même pas une référence pour l'ensemble des États-Unis.

En tant que piquiste, vous devriez savoir que le WTI correspond au prix du pétrole dans la région de Cushing. Que, depuis quelques années, la région de Cushing souffrait d'un manque de capacité d'exportation par rapport à la production de pétrole dans cette région. Que, par conséquent, le WTI traitait avec une forte décote par rapport au prix du pétrole dans le reste du monde. Que les capacités d'exportations de Cushing ont été augmentée récemment. Et que donc la décote par rapport au reste du monde a diminué.

Ça m'intéresse, vous pourriez me mettre votre lien? De qui achète quoi?

Je ne me suis jamais intéressé plus particulièrement quant à savoir qui achète quoi. Je sais juste que WTI et Brent sont les deux principaux "étalons" niveau prix du pétrole (il y a aussi le panier de l'OPEP mais dont on parle moins en bourse). Et honnêtement, je pensais que le WTI était considéré devant le Brent à l'échelle mondiale.

Ce que je sais c'est que le WTI est de qualité légèrement supérieur à celui du Brent (si mes souvenir sont bon, il a un taux de sulfure très très bas). Il est un peu plus facile à raffiner que le Brent (lui aussi un produit de très grande qualité). Et en toute logique sera donc acheté avant le Brent surtout si le WTI à un prix plus bas (ce qui était le cas depuis quelques mois). C'est ce qui amenait ma réflexion sur le WTI acheté par le Japon.

Ce qui m'intéresse c'est de savoir à quelle vitesse on pompe les réserves et combien ça coute en énergie de racler les fonds de terroir. Que le monde achète un pétrole ressemblant plus au Brent ou au WTI ou que la pars du Brent c'est 70% et celle du WTI 30% (par exemple) ça ne changera strictement rien au problème.

Positifs:

- La consommation des ménages progresse bien.

- L'international (exportations - importations) s'améliore clairement.

Le déficit commercial du pays a quasiment doublé en juillet sur un an, vient d'annoncer ce lundi 19 août, le ministère des Finances. En juillet, la troisième puissance économique mondiale a subi un déficit commercial de presque 1.024 milliards de yens (7,88 milliards d'euros), 93,7% plus élevé que celui de l'an passé à la même époque.

Il s'agit du 13e mois consécutif de déficit enregistré par la balance commerciale du Japon, une série inédite depuis plus de 30 ans pour un pays autrefois habitué à des excédents soutenus par la puissance de ses industries exportatrices (électronique, automobile, etc.). L'archipel doit en effet importer nettement plus d'hydrocarbures depuis l'accident nucléaire de Fukushima de mars 2011 qui a entraîné l'arrêt, par précaution, de la quasi-totalité des réacteurs du pays.

http://www.bfmtv.com/economie/japon-imp ... 84252.html

Il faudra que vous m'expliquiez en quoi l’international s'améliore clairement... Alors que le déficit commercial explose!

Et en quoi un consommations des ménages qui progresse est un plus pour un pays qui importe maintenant presque toute son énergie car à mis ses réacteurs nucléaires à l’arrêt??? Sans doute à cours terme je suis d'accord mais à long terme?? Consommation supplémentaire = consommation d'énergie en plus = achat de cette quantité d'énergie supplémentaire sur les marchés puisque non produite sur le territoire = endettement supplémentaire.

PS: dans le renchérissement de la facture énergétique, il y a aussi, en plus de la hausse du cout des hydrocarbures, de la baisse du Yen, l'effet de la mise à l’arrêt des centrales nucléaires.

e Japon, dont le PIB a baissé au deuxième trimestre 2013, enregistre ainsi son 13ème mois consécutif d'augmentation de son déficit commercial. Un record qui n'avait pas été franchi depuis plus de 30 ans dans un pays plutôt habitué à des excédents rendus possibles grâce à la puissance de ses industries exportatrices (électronique, automobile, etc.).

Résultat : la valeur des importations a bondi en juillet de 19,6% à 6.986 milliards de yens (53,74 milliards d'euros). La facture pétrolière a augmenté de 30% et celle de gaz naturel liquéfié de 17%. La hausse des importations a surtout profité au Moyen Orient (+26%), principal approvisionneur d'hydrocarbures, aux pays d'Asie du Sud-Est (+20%) et à la Chine (+18%).

"Il est probable que le déficit se prolonge"

"La facture des importations restera élevée, à moins que des réacteurs nucléaires soient relancés" en nombre, ce qui est très incertain à court terme, a expliqué à l'AFP Takeshi Minami, économiste à l'Institut de Recherche Norinchukin. "Il est probable que le déficit se prolonge pendant quelques années", a-t-il souligné.

Les exportations ont également affiché une hausse de 1,8%. Une première depuis 14 mois. Elle se sont élevées à 5.962 milliards de yens (45,86 milliards d'euros). Les ventes ont augmenté vers les Etats-Unis (+18%), le premier client de l'archipel juste devant la Chine (+9%).

Donc oui les exportations progressent... Le soucis c'est que les importations progressent plus vite encore!

Ça m'intéresse, vous pourriez me mettre votre lien? De qui achète quoi?

Je ne me suis jamais intéressé plus particulièrement quant à savoir qui achète quoi. Je sais juste que WTI et Brent sont les deux principaux "étalons" niveau prix du pétrole (il y a aussi le panier de l'OPEP mais dont on parle moins en bourse). Et honnêtement, je pensais que le WTI était considéré devant le Brent à l'échelle mondiale.

Ce que je sais c'est que le WTI est de qualité légèrement supérieur à celui du Brent (si mes souvenir sont bon, il a un taux de sulfure très très bas). Il est un peu plus facile à raffiner que le Brent (lui aussi un produit de très grande qualité). Et en toute logique sera donc acheté avant le Brent surtout si le WTI à un prix plus bas (ce qui était le cas depuis quelques mois). C'est ce qui amenait ma réflexion sur le WTI acheté par le Japon.

Il y a quelques années encore, le WTI était effectivement une des références mondiales pour les prix du pétrole, tout comme le Brent. Et vu que le WTI est un pétrole de meilleur qualité que le Brent, il traitait avec une légère surprime par rapport au Brent.

Mais depuis les problèmes de transport dans la régions de Cushing sont apparus (de mémoire il y a 4-5 ans), le WTI n'est plus une référence que pour les prix du pétrole dans cette région, et nulle part ailleurs. A cause de ces problèmes de transport, cela ne servait à rien d'acheter du WTI bon marché si vous ne pouviez pas le transporter là où vous en aviez besoin, par exemple une raffinerie de la Côte Est des Etats-Unis.

http://www.eia.gov/oog/info/twip/twipar ... print.html

https://www.google.com/search?q=cushing ... =firefox-a

Positifs:

- La consommation des ménages progresse bien.

- L'international (exportations - importations) s'améliore clairement.

Il faudra que vous m'expliquiez en quoi l’international s'améliore clairement... Alors que le déficit commercial explose

Mon resumé des chiffres du PIB du deuxième trimestre est en comparaison au premier trimestre de 2013, alors que l'article compare les chiffres de la balance commerciale de juillet 2013 par rapport à juillet 2012.

Il n'y a pas vraiment de contradiction, juste un référentiel différent. De mémoire, la balance commerciale du Japon s'est détériorée suite à Fukushima en 2011 et puis de nouveau au troisième et quatrième trimestre 2012 suite au conflit avec la Chine.

Et en quoi un consommations des ménages qui progresse est un plus pour un pays qui importe maintenant presque toute son énergie car à mis ses réacteurs nucléaires à l’arrêt??? Sans doute à cours terme je suis d'accord mais à long terme?? Consommation supplémentaire = consommation d'énergie en plus = achat de cette quantité d'énergie supplémentaire sur les marchés puisque non produite sur le territoire = endettement supplémentaire.

Endettement supplémentaire? Non, complètement faux. A titre de rappel, l'épargne domestique des japonais dépasse encore toujours tous les besoins de financement domestiques: dette publique, dette des entreprises, fonds propres des entreprises, dettes des ménages.

En d'autres mots, les japonais dépensent collectivement moins que ce qu'ils gagnent. La différence, un excès d'épargne en fait, doit par définition être investie en dehors du Japon. Cela se retrouve clairement dans la balance des paiements du Japon:

https://www.mof.go.jp/international_pol ... ch2013.pdf

On retrouve dans ces chiffres pour le premier semestre 2013 la détérioration de la balance commerciale (trade balance). Par contre, l'épargne des japonais qui a été placée en dehors du Japon rapporte en net (income) bien plus que le déficit de la balance commerciale. Et ces revenus en devises étrangères ont bien évidemment beaucoup gonflés suite à la dépréciation du yen. Résultat: la balance des paiements du Japon (current account) ne s'est pas détériorée, et reste largement en surplus.

Quand la balance des paiements est en surplus, cela veut dire que ce n'est pas le Japon qui s'endette vis-a-vis du reste du monde, mais que c'est le reste du monde qui s'endette vis-à-vis du Japon. Ce qui est logique puisque les japonais épargnent plus que nécessaire pour leurs besoins domestiques.

Un dernier point. En général, quand un pays voit sa monnaie se déprécier, les importations croissent plus rapidement que les exportations dans un premier temps. Parce que les exportateurs ont besoin d'un certain temps pour conquérir les nouveaux marchés qui s'ouvrent à eux grâce au fait qu'ils sont devenus plus compétitifs. Dans un deuxième temps, les importations se stabilisent tandis que les exportations progressent. On appelle cela l'effet courbe en J.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_en_J

Dans le cas du Japon, si l'assouplissement monétaire réussit, je pense que la balance commerciale devrait plutôt se détériorer, mais je n'en suis pas certain. L'augmentation des exportations devrait être compensée par une augmentation de la demande domestique (qui va absorber un plus grand volume d'importations) et le renchérissement des importations dû à la dépréciation du yen.

http://www.youtube.com/watch?v=CjgHC72xwfo

D'après cette courte vidéo on approcherai du gouffre final pour le Japon et ce dernier fera bientôt défaut.

Des avis?

AMHA au jeu de la barbichette, si le japon clamse, il y aura un G20 ou tout le monde se sortira les doigts du cul, sinon les autres clamseront eux aussi dans la semaine.

C'est exactement ce que je pense, d'une autre manière peut être, mais c'est bien ça, ils sont dans la mouise, ils doivent lâcher du lest,

et ça commence avec le FMI, à peine perceptible peut être, mais

il va falloir faire circuler cet argent coincé dans quelques poches, qui ne sert à rien, je crois que cette fois ci, les G choses, serviront à quelque chose.

Qui peut croire que la machine économique peut fonctionner sans argent, cet argent qui doit circuler dans les poches du consommateur, c'est le consommateur qui booste la croissance !

Quant au Japon, qui pourrait s'en soucier, leur dette il la doive qu'a eux même, cette dette devient de la rigolade.

Ce qui m'intéresse, comment vit le japonais, bien plus important que leur dette.

Oui, brûlot. On s'en fout de la dette.

Oui, on s'en fout tellement qu'on se demande encore pourquoi la banque centrale du Japon n'a pas frappé une pièce d'un million de milliard de yen pour solde de tout compte.

Parce que la Banque du Japon se fout aussi de la dette. Son objectif n'est pas de solder les comptes. Son objectif, c'est de conduire la politique monétaire de telle manière que l'économie fonctionne au plus proche de son potentiel maximum. Ce qui n'est pas encore le cas et donc requiert un stimulus monétaire et/ou budgétaire.

Parce que la Banque du Japon se fout aussi de la dette. Son objectif n'est pas de solder les comptes. Son objectif, c'est de conduire la politique monétaire de telle manière que l'économie fonctionne au plus proche de son potentiel maximum. Ce qui n'est pas encore le cas et donc requiert un stimulus monétaire et/ou budgétaire.

Je ne pense pas qu'une économie fonctionnant à son potentiel maximum aurait un déficit commercial aussi important.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 98841.html

La balance des paiement du Japon avait une surplus d'environ 1% du PIB en 2012. La balance commerciale avait un deficit d'un peu plus de 1% du PIB en 2012.

En 2013, il y aura probablement une détérioration de la balance commerciale, mais pas de la balance des paiement, comme on peut le voir au premier semestre.

post3345245.html?nomobile=1#p3345245

De toute facon, ces chiffres sont somme toute assez marginaux. Et en soi, ils n'indiquent en rien dans quelle mesure l'économie du Japon tourne à son potentiel ou pas.

15 jours plus tard

Finalement, la croissance du PIB au deuxième trimestre s'avère nettement meilleure qu'en première estimation. La croissance des investissements avait été fortement sous-estimée.

Le PIB japonais a progressé de +0,9% au deuxième trimestre 2013 par rapport au premier, selon les secondes estimations du gouvernement. Elle a donc été révisée en hausse, comme les économistes s'y attendaient, par rapport à une estimation préliminaire de +0,6%.

Cette révision reflète principalement une nouvelle estimation de l'investissement à +1,3%, contre -0,1% en première lecture, alors que la consommation privée a été réévaluée en baisse de +0,8% à +0,7%.

La demande publique a tété rehaussé de +1% à +1,2%. Enfin, du côté des échanges extérieurs, le gouvernement confirme des progressions de +3% pour les exportations et de +1,5% pour les importations.

Le ministre de l'économie, Akira Amari, souligne que ces chiffres prouvent que les Abenomics commencent à porter leurs fruits.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/indices/ ... 6HAxe01.99

Finalement, la croissance du PIB au deuxième trimestre s'avère nettement meilleure qu'en première estimation. La croissance des investissements avait été fortement sous-estimée.

Le PIB japonais a progressé de +0,9% au deuxième trimestre 2013 par rapport au premier, selon les secondes estimations du gouvernement. Elle a donc été révisée en hausse, comme les économistes s'y attendaient, par rapport à une estimation préliminaire de +0,6%.

Cette révision reflète principalement une nouvelle estimation de l'investissement à +1,3%, contre -0,1% en première lecture, alors que la consommation privée a été réévaluée en baisse de +0,8% à +0,7%.

La demande publique a tété rehaussé de +1% à +1,2%. Enfin, du côté des échanges extérieurs, le gouvernement confirme des progressions de +3% pour les exportations et de +1,5% pour les importations.

Le ministre de l'économie, Akira Amari, souligne que ces chiffres prouvent que les Abenomics commencent à porter leurs fruits.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/indices/ ... 6HAxe01.99

D'après ce que je lis, les meilleurs prévisions sont due à une augmentation des dépenses et de l'investissement public.

San compter 0.9% c'est le même chiffre qu'au premier trimestre. On est loin du redécollage annoncé.

0.9% de croissance du PIB sur UN trimestre, c'est l'équivalent d'une croissance de 3.6% par an. Vu l'absence de croissance démographique au Japon, ce serait l'équivalent d'une croissance annuelle de 4% à 5% dans un pays comme la France!

0.9% de croissance du PIB sur UN trimestre, c'est l'équivalent d'une croissance de 3.6% par an. Vu l'absence de croissance démographique au Japon, ce serait l'équivalent d'une croissance annuelle de 4% à 5% dans un pays comme la France!

Cette croissance est due essentiellement à de l'investissement public, bref c'est de la dette qui s'ajoute à la dette. Ce qui ne résout donc en rien le problème structurel du Japon. On ne fait que repousser le problème en l'aggravant.

Comme l'article le détaille, toutes les composantes du PIB ont contribué à la croissance: consommation privée et publique, investissements privés et publics, etc.

Par ailleurs, la dette du Japon n'est en rien un problème. C'est assez frappant d'ailleurs de constater que les taux d'intérêt à 10 ans du Japon ont baissé sur les 12 derniers mois, à l'inverse de la plupart des autres grands pays.

: : :

L'économie japonaise ne doit son salut qu'à l'investissement public

La croissance dans l’archipel a chuté à 1,4% sur un an au deuxième trimestre, mais s’est contractée de 0,6% sans tenir compte du déflateur de PIB

L'économie japonaise marque le pas. Au deuxième trimestre, l'économie du pays a progressé de 1,4% en rythme annuel, après une croissance de 5,5% au trimestre précédent. Un niveau bien inférieur aux 2,7% anticipés par le consensus. En cause: le commerce extérieur qui a retiré 0,1 point à la croissance trimestrielle, notamment du fait de la vigueur persistante du yen qui s'est renforcé de 4% contre dollar sur le trimestre et de 9,5% contre euro. Depuis fin juin, le yen s'est encore apprécié de 2% contre le billet vert à 78,21, et de 5% contre la monnaie unique à 96,32.

Mais le yen n'est pas seul en cause. Depuis l'année 2000, le Japon a vu la valeur de ses exportations progresser de 30%, contre un doublement de la part de l'économie allemande, faisant ainsi chuter la part des exportations japonaises dans le commerce mondial de 6,3% en 2000 à 4,1% en 2011 selon les chiffres de l'OCDE, contre une légère hausse du poids de l'Allemagne dans le commerce mondial à 8,2% dans le même temps. En avril, la balance des paiements nipponne a enregistré un excédent plus faible que prévu de 333,8 milliards de yens (contre 455,6 milliards attendu) et le solde commercial a chuté de 13% à 464 milliards.

Pire: la consommation intérieure a connu une croissance limitée de 0,3%, et de seulement 0,1% pour la consommation privée. Et les salaires nominaux d'enregistrer un recul de 0,5%, stables en termes réels. «Même dans un contexte où l'activité économique progresse, les revenus ne rebondissent pas. Les perspectives de consommation sont ainsi ternes», estime JPMorgan. Sans tenir compte de la hausse de 1,1% du déflateur du PIB, l'activité s'est contractée de 0,6%.

Seuls les investissements publics tirent encore l'activité, avec une hausse de 1,7% par rapport au premier trimestre. Les commandes publiques ont enregistré 12 mois consécutifs de hausse depuis août 2011, selon Barclays, suite aux efforts de reconstruction dans les régions touchées par le tsunami de mars 2011.

De quoi relancer les anticipations d'un nouvel assouplissement monétaire de la BoJ, qui a pourtant observé le statu quo la semaine dernière. «La BoJ pourrait agir de nouveau le mois prochain si les turbulences financières et de nouvelles mesures d'assouplissement de la Fed entraînent une hausse du yen», estime Mitsubishi UFJ Stanley Securities. Le rendement des obligations à 10 ans cédait 1 pb hier à 0,785%.

http://www.agefi.fr/articles/l-economie ... 33947.html

Et puis depuis quand une rémission passagère signe la guérison totale du malade ?

Même lors des krack, l'évolution des indices ne se font pas en ligne droite.

En quoi le taux de change entre le yen et le dollar par exemple influence-t-il le niveau d'une dette exprimée en yen pour un japonais? Poser la question c'est y répondre: en rien.

Une dévaluation entrainerait une inflation dantesque pour le Japon, qui importe énormément de matières premières, agricoles, minières et énergétiques.

Vous êtes vraiment trop drôle! Le yen s'est déprécié de 20% depuis novembre 2012. Mais il n'y a pas le moindre signe d'inflation dantesque à l'horizon. Les derniers chiffres d'inflation tournent autour de 0%. Et les attentes d'inflation pour les prochaines années tournent autour de 1%. A titre de rappel, un des principaux objectifs du gouvernement Abe est de sortir le Japon de la DÉFLATION et d'arriver à une inflation de 2% par an.

L'économie japonaise ne doit son salut qu'à l'investissement public

La croissance dans l’archipel a chuté à 1,4% sur un an au deuxième trimestre, mais s’est contractée de 0,6% sans tenir compte du déflateur de PIB

L'économie japonaise marque le pas. Au deuxième trimestre, l'économie du pays a progressé de 1,4% en rythme annuel, après une croissance de 5,5% au trimestre précédent. Un niveau bien inférieur aux 2,7% anticipés par le consensus. En cause: le commerce extérieur qui a retiré 0,1 point à la croissance trimestrielle, notamment du fait de la vigueur persistante du yen qui s'est renforcé de 4% contre dollar sur le trimestre et de 9,5% contre euro. Depuis fin juin, le yen s'est encore apprécié de 2% contre le billet vert à 78,21, et de 5% contre la monnaie unique à 96,32.

Mais le yen n'est pas seul en cause. Depuis l'année 2000, le Japon a vu la valeur de ses exportations progresser de 30%, contre un doublement de la part de l'économie allemande, faisant ainsi chuter la part des exportations japonaises dans le commerce mondial de 6,3% en 2000 à 4,1% en 2011 selon les chiffres de l'OCDE, contre une légère hausse du poids de l'Allemagne dans le commerce mondial à 8,2% dans le même temps. En avril, la balance des paiements nipponne a enregistré un excédent plus faible que prévu de 333,8 milliards de yens (contre 455,6 milliards attendu) et le solde commercial a chuté de 13% à 464 milliards.

Pire: la consommation intérieure a connu une croissance limitée de 0,3%, et de seulement 0,1% pour la consommation privée. Et les salaires nominaux d'enregistrer un recul de 0,5%, stables en termes réels. «Même dans un contexte où l'activité économique progresse, les revenus ne rebondissent pas. Les perspectives de consommation sont ainsi ternes», estime JPMorgan. Sans tenir compte de la hausse de 1,1% du déflateur du PIB, l'activité s'est contractée de 0,6%.

Seuls les investissements publics tirent encore l'activité, avec une hausse de 1,7% par rapport au premier trimestre. Les commandes publiques ont enregistré 12 mois consécutifs de hausse depuis août 2011, selon Barclays, suite aux efforts de reconstruction dans les régions touchées par le tsunami de mars 2011.

De quoi relancer les anticipations d'un nouvel assouplissement monétaire de la BoJ, qui a pourtant observé le statu quo la semaine dernière. «La BoJ pourrait agir de nouveau le mois prochain si les turbulences financières et de nouvelles mesures d'assouplissement de la Fed entraînent une hausse du yen», estime Mitsubishi UFJ Stanley Securities. Le rendement des obligations à 10 ans cédait 1 pb hier à 0,785%.

http://www.agefi.fr/articles/l-economie ... 33947.html

Et puis depuis quand une rémission passagère signe la guérison totale du malade ?

Même lors des krack, l'évolution des indices ne se font pas en ligne droite.

Vous vous foutez de nous, ou quoi? C'est un article d'août 2012!