Ce qui est sûr c'est que vous ne savez pas lire et que vous déduisez mal.
Je cite:
Oui, sans séisme et sans tsunami la centrale serait encore probablement en train de fonctionner normalement... Mais c'était il y a deux ans et d'autres problèmes sont survenus et surviennent encore, problèmes qui devaient être prévisibles car ils ne sont pas du tout dus à une situation exceptionnelle, simplement à l'écoulement du temps pendant deux ans...
Si il ne sont pas "dus à une situation exceptionnelle", par définition, ils ne sont pas dus au séisme et tsunami.
Alors, les évènements sont dus au tsunami et au séisme, oui ou non?
Commencez être confus.
...très destructrice pendant longtemps...
Ca a détruit quoi? A Fukushima, on a 10 km2 habités qui sont interdit d'accès. Donc certes, l'accident nucléaire de Fukushima est une catastrophe, comme l'est un sacré paquet d'accidents industriels.
Vous semblez plus calé en physique qu'en probabilité. Si je fais de la voiture toute ma vie, la probabilité étant non nulle, j'aurai un accident (sauf si je meurs avant cela).
Il y a des gens qui n'ont pas un accident de leur vie, et qui meurt de vieillesse. Oui, parce que personne ne vit éternellement.
La découverte...
"Partout dans le monde" et "régulièrement", comme c'est intéressant.
Tous les modes de productions ont leurs particularités qui les rendent différents et incomparables aux autres sources de production relativement à ces particularités.
Pas du tout.
Le thermique nucléaire est tout à fait comparable au thermique fossile.
Les centrales standards sont de ~1 GW de puissance (pour le nucléaire, c'est un réacteur standard), le facteur de charge d'une centrale nucléaire est de 75%, celui d'une centrale thermique fossile de 82%.
Le champ d'éolienne du monde est à 0.4GW, avec un facteur de charge de 20% en France.
La centrale photovoltaïque du monde fait du 0.2GW, avec un facteur de charge <10% en Europe.
Les plus gros champs d'éoliennes et de panneaux du monde (si ils étaient installés en France) produiront 0.08 et 0.02 unité d'énergie (respectivement), contre 0.75 et 0.82 pour du nucléaire et du thermique, sur une année.
Je crois que c'est assez clair.
Mais pour enfoncer le clou, quand vous nous racontez vos histoires sur le mode "demain, l'éolien et le solaire seront aussi si ce n'est plus performants que le fossile et le nucléaire", il faut réaliser que vous nous sortez cela alors que ces deux là sont 4 à 10 fois moins performant en raison du facteur de charge. Pour qu'un champ d'éolienne en France puisse prétendre produire autant d'énergie qu'une centrale standard (nucléaire ou thermique), il faut installer 3.75 GW d'éoliennes, ou plus de 7.5 GW de panneaux photovoltaïques.
Ce n'est pas une simple amélioration des performances de l'éolien ou du solaire qu'il faut pour que ces deux sources deviennent des contributeurs majeurs en France (ou en Europe), mais carrément une révolution technologique.
Avec de l'énergie partout située là où elle doit être consommée, pas besoin de puissance.
Vous ne maitrisez pas les unités physique nécessaire à cette discussion.
Que l'énergie soit produite sur place ou pas (à l'échelle d'un pays comme la France), cela ne change RIEN à la puissance nécessaire: on a 1% de perte par effet joule sur 1000 km de ligne, de mémoire.
Nonobstant que je vous l'ai déjà dit: les éoliennes et les panneaux, on ne les place pas où on consomme, mais logiquement où ils produisent, les deux se confondant rarement.
La variabilité est actuellement contrée par des modes de stockages de l'énergie solaire, par exemple, qui permettent de gérer cette variabilité.
Non, pas du tout.
Le seul mode de stockage à grande échelle dont nous disposons sont les barrages hydroélectriques, qui offrent un rendement de 80%, soit 20% qui s'envolent dans la nature, et dont les capacités sont largement insuffisantes pour avoir des sources variables sur des échelles trop importantes.
Est-ce facile de stocker l'énergie?
Vous devriez le prouver...
C'est fait, je le remets.
Source : Electricity generation and health, Anil Markandya & Paul Wilkinson, The Lancet, 2007; 370: 979–90
Si cela vous fait marrer, c'est bien que vous trouvez cela normal. Vous trouvez ce risque totalement rationnel.
Bravo, vous voyez la lumière: bien sûr que oui ce risque est rationnel et calculé.
Toutes les activités humaines engendrent un risque, toutes les activités industrielles aussi. J'ai montré juste au-dessus que vos propos sur l'éolien, le solaire et le stockage relevaient du compte de fée: l'humanité consomme des quantités considérables d'énergie que le solaire et l'éolien sont intrinsèquement incapables de pourvoir de manière significative. Il faut donc choisir parmi les autres (à moins d'un effondrement de la consommation, et donc de la population, etc...), celle qui est la plus optimale.
En France, c'est vite vu.
Bref, votre désir absolu de sécurité absolue est une lubie d'occidental, qui ne réalise même pas que nous avons externalisé les risques de nos modes de production (ce sont rarement chez nous que l'on fore pour trouver du pétrole), ou que les risques sont tout simplement invisibles (les 10 000 morts prématurés par an de l'Allemagne dus au charbon, vous en entendez souvent parler?).