Il me semble que le Bac ES est le successeur du Bac B.

Le programme de math est trop faible pour les Science Eco.

Quand j'étais en maîtrise, il y avait qu’une seule étudiante qui avait un Bac B, mais elle travaillait comme une malade et nous la cornaquions. Et son copain qui était avec nous et aujourd'hui avocat connu était braillant.

Je trouve cela très désagréable, ces avocats qui, pour faire des effets oratoires, essayent de donner de la voix, mais qui ne font que brailler.

Au delà de la dénomination ES , la question qui se pose est : on fait quoi avec un bac ???

Quelle que soit l'apparente spécificité, l'objectif réel n'est que de perdurer dans l'étude à outrance, l'obtention finale d'un bac + X , encore et toujours décorellé du monde réel, mais sésame obligatoire pour l'accès à un niveau de "grille salariale" acceptable...

Ils serait bon de réformer en profondeur ces institutions, véritables usines à chômeurs , pour les mettre en prise direct avec les besoins de la nation ...

Je pense que les spécialisations présentent un avantage: si le but est d'amener un bachelier à savoir raisonner, alors autant ne pas se formaliser le contenu, et lui laisser l'apprentissage de la démarche sur un objet qui ne le rebutera pas.

(...)

En tout cas, il serait urgent de former plus de scientifiques et moins de prétendus économistes. Et arrêter de dire que les carrières scientifiques sont réservées à une élite.

Les pays en croissance, ne font pas cette erreur française.

L'inculture économique des français est un sérieux problème, autant que leur inculture scientifique.

Pourquoi avoir choisi un Bac S si vous etiez mauvais en maths? J'ai souvent remarqué que beaucoup de lycéens prennent S alors meme que ce n'est pas le bac qui leur est le + favorable. J'ai toujours trouvé cela stupide...Surtout pour faire histoire après

Perso j'étais pourtant assez bon en maths mais bien meilleur dans les matières littéraires, jamais je n'aurais pris S

A mon époque (je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui) il y avait le Bac S et puis les autres. Un bac S c'était pour ainsi dire le seul qui puisse poser de réelles difficultés et donc qui ait une valeur appréciable; c'est en tout cas le discours qu'on entendait.

Dans ma génération de senior, il y avait le bac A (le L actuel), le B (ES actuel), C et D ( le S actuel ou vous reconnaitrez le C dans S1 et SI , et le D dans SVT), le E (que j'ai fait, c'était à peu près comme le C en maths-physique et on faisait de la technique, métallurgie, mécanique, dessin industriel à haute dose; il m'en est resté le respect pour les mécaniciens et le dégoût de l'huile) et ensuite les bac Fx ( bac pro actuels plus ou moins, avec une douzaine d'options) et Gy (formations technico-commerciales, comptables, etc) . En pratique seuls les C et les E pouvaient accéder à médecine, pharma et classes prépa/grandes écoles.

La différence avec maintenant, c'est qu'un bac F ou G de l'époque pouvait espérer trouver un job moyennant d'accepter de bouger et de bosser dur. C'était déjà le beans pour les A.

bon, alors, à quoi sert le BAC ES, à part une voix de garage pour ceux qui ne sont pas assez bon en math et qui ne veulent pas se faire chier avec de la philosophie tous les jours.

On peut faire beaucoup de choses après un bac ES, de nombreux exemples ont été donnés dans le fil.

Après, tout dépend du niveau qu'on a.

Je reste persuadé qu'aucune porte ne se ferme, peu importe notre bac, du moment qu'on sait se vendre et qu'on a un dossier solide.

Ce n'est pas qu'aucune porte ne se ferme, c'est qu'il y en a moins qui se ferment qu'on peut le penser.

bonsoir ,entendu il y a quelques minutes s'exprimer Meur P.Gattaz ,président du Médef et fils de Y.Gattaz ex patron des patrons ;

Ce brave homme à énoncé une vérité première ;que je partage depuis fort longtemps en tant qu'ex petit patron ;l'éducation nationale ne fournit que des diplômes inutiles à l'industrie ;600000 demandes d'emplois non pourvus .

Au delà de la dénomination ES , la question qui se pose est : on fait quoi avec un bac ???

Quelle que soit l'apparente spécificité, l'objectif réel n'est que de perdurer dans l'étude à outrance, l'obtention finale d'un bac + X , encore et toujours décorellé du monde réel, mais sésame obligatoire pour l'accès à un niveau de "grille salariale" acceptable...

Ils serait bon de réformer en profondeur ces institutions, véritables usines à chômeurs , pour les mettre en prise direct avec les besoins de la nation ...

personnellement , je suis pour le passage au système anglo américain des collèges ( appelés CEGEP au Québec) C'est à dire créer des établissements qui regroupent la terminale, avec le 1er cycle post bac, , les 2 premières années d'études superieures. Ces établissements serviraient à choisir son orientation et à évaluer son niveau. Un fois le collège terminé suivant votre niveau et votre choix,vous intégrez soit une école d'ingénieur, soit une fac pour un master, ou pour une simple licence pro. Vous pourriez aussi poursuivre vos études supérieures en alternance avec apprentissage en entreprise.

A titre expérimental , je propose d'initier cela pour les études médicales et para médicales. Car, pourquoi envoyer les bacheliers en 1ere année de fac de medecine dans une ville universitaire, pour qu'ils assistent à des cours donnés en vidéo conférence dans 3 amphis différents, par un seul et même prof.

Pour assister à çà, ils pourraient très bien rester dans leur chef lieu de préfecture (et pour certains dormir chez papa et maman, au lieu de louer un studio.)

Et cela permettrait de créer une terminale spécifique aux études de médecine.,qui serait l'année de selection

Au delà de la dénomination ES , la question qui se pose est : on fait quoi avec un bac ???

Quelle que soit l'apparente spécificité, l'objectif réel n'est que de perdurer dans l'étude à outrance, l'obtention finale d'un bac + X , encore et toujours décorellé du monde réel, mais sésame obligatoire pour l'accès à un niveau de "grille salariale" acceptable...

Ils serait bon de réformer en profondeur ces institutions, véritables usines à chômeurs , pour les mettre en prise direct avec les besoins de la nation ...

personnellement , je suis pour le passage au système anglo américain des collèges ( appelés CEGEP au Québec) C'est à dire créer des établissements qui regroupent la terminale, avec le 1er cycle post bac, , les 2 premières années d'études superieures. Ces établissements serviraient à choisir son orientation et à évaluer son niveau. Un fois le collège terminé suivant votre niveau et votre choix,vous intégrez soit une école d'ingénieur, soit une fac pour un master, ou pour une simple licence pro. Vous pourriez aussi poursuivre vos études supérieures en alternance avec apprentissage en entreprise.

A titre expérimental , je propose d'initier cela pour les études médicales et para médicales. Car, pourquoi envoyer les bacheliers en 1ere année de fac de medecine dans une ville universitaire, pour qu'ils assistent à des cours donnés en vidéo conférence dans 3 amphis différents, par un seul et même prof.

Pour assister à çà, ils pourraient très bien rester dans leur chef lieu de préfecture (et pour certains dormir chez papa et maman, au lieu de louer un studio.)

Et cela permettrait de créer une terminale spécifique aux études de médecine.,qui serait l'année de selection

On s'en fout, ce sont des rêves creux. Les nuls resteront nuls, et les bons resteront bons. Il y a trop d'étudiants en France et plus assez de travailleurs qualifiés notamment pour l'artisanat et le commerce. Il faut fermer des facs placards, privatiser et faire sentir aux citoyens le prix que çà coûte. Il y a sans doute à moderniser la façon d'enseigner au niveau du contenu et de la façon de faire bosser les élèves du CP au Master. Mais ce ne sont pas des enjeux cruciaux pour le pays. L'enjeu crucial réside dans le triangle dette / déficit / Prélèvements Obligatoires.

regardant les résultats locaux du bac , je ne suis rendu compte que le BAC ES était extrêmement prisé.

Quand on connait le programme: l'étude des grandes théories économiques: marxisme, keynésianisme, le marché, la demande,........enseignés par des profs clairement à gauche, je me demande pourquoi on forme autant de jeunes dans ce domaine ( d'ailleurs on forme ou on déforme ?).

Je suis d'autant plus surpris que le bac S est le seul Bac scientifique qui existe , d'un niveau élevé en math, donc non accessible pour les niveaux moyens ( d'où la voix de garage du BAC ES).

Sérieux mais n'importe quoi.. Déjà ES ça forme pas des "économistes". Les postes d'enseignants-chercheurs sont ultra limités. Même ceux qui s'inscrivent

en sciences éco à la Fac se destinent en général à autre chose. Et heureusement pour eux vu la difficulté..

Quand aux courants de pensée, ça se passe pas vraiment au lycée, sauf rares exceptions. Les programmes se bornent à donner une culture générale de base en balayant

tous les courants, libéraux compris. C'est plutôt dans les études supérieures. Certaines fac / écoles étant connues pour avoir pas mal de profs orientés vers un courant

ou vers un autre. Mais il n'y a pas une écrasante majorité de marxistes, désolé de te décevoir. D'autant plus dans les filières sélectives.

ES sinon c'est loin d'être une voie de garage. C'est même une filière assez ouverte à plusieurs disciplines : à mon époque il y avait des "spécialités" qui rajoutaient quelques

heures dans une discipline donnée. Le bon en maths et qui prend la "spé maths" peut avoir autant de chances qu'un S en prépa éco-maths, sciences éco, IUT gestion etc.

La "spé Eco" ajoute un bonus de culture gé non négligeable en éco et socio. Appréciable si tu vas des filières éco et gestion pas trop matheuses, droit, communication,

RH, IEP, social. Et en histoire, géo, socio en Fac un ES s'en sortira autant qu'un L. Il y avait aussi une "spé langues" renforçant le niveau dans deux d'entre elles.

Un chef d'entreprise est venu sur la radio BFM Business avec le livre d'eco de sa fille en 1ere ES, en énumérant les chapitres c'était consternant . Rien sur le fonctionnement de l'entreprise , par contre l'apologie du keynesianisme.

Et en histoire, géo, socio en Fac un ES s'en sortira autant qu'un L.

Un S peut les bouffer tous les deux.

J'ai été surpris dès la L1 par le manque de rationalité, logique, capacité à structurer sa pensée pour aller au-delà de l'expression d'un ressenti chez mes camarades issus de L ou d'un bac ES. Ce sont pourtant des choses auxquelles on peut accéder même par l'étude du latin ou de la grammaire française...

  • [supprimé]

Un chef d'entreprise est venu sur la radio BFM Business avec le livre d'eco de sa fille en 1ere ES, en énumérant les chapitres c'était consternant . Rien sur le fonctionnement de l'entreprise , par contre l'apologie du keynesianisme.
facile à vérifier: http://www.education.gouv.fr/cid53321/mene1019767a.html

il y a effectivement un gros chapitre sur l'Etat régulateur blablabla.

en revanche la partie sociologie est plus inquiétante, avec des concepts gauchistes comme le capital social, le contrôle social ou la stigmatisation. et un chapitre sur la mesure de la délinquance dont on se demande bien à quoi il sert. certainement à étudier laurent mucchielli pour conclure que la délinquance n'existe pas.

Un chef d'entreprise est venu sur la radio BFM Business avec le livre d'eco de sa fille en 1ere ES, en énumérant les chapitres c'était consternant . Rien sur le fonctionnement de l'entreprise , par contre l'apologie du keynesianisme.

La discipline c'est pas la gestion ou le management, c'est l'économie. Il est question de l'entreprise du point de vue des sciences économiques.

Pour ces disciplines appliquées c'est plutôt un bac technique / pro ou des formations du supérieur. Un bac général c'est pas qu'une seule

discipline, en Tle je viens de regarder l'économie à proprement parler c'est juste 80h.

Un S peut les bouffer tous les deux.

J'ai été surpris dès la L1 par le manque de rationalité, logique, capacité à structurer sa pensée pour aller au-delà de l'expression d'un ressenti chez mes camarades issus de L ou d'un bac ES. Ce sont pourtant des choses auxquelles on peut accéder même par l'étude du latin ou de la grammaire française...

Mais un bon élève a déjà les compétences dont tu parles, peu importe la filière. Tu crois qu'on décroche des 16 au Bac ES en exprimant

de vagues ressentis dans les disserts ? Inversement il y a des lycéens moyens en S qui sont des truffes en sciences

humaines (ceux en général qui te dises "vouai j'ai eût 8 en histoire mais c'est parce que je m'en fous, ça sert à rien").