Une mère ne débranchera jamais "par amour" son enfant si celui ci peut vivre comme vit cet homme car il est handicapé, oui, mais pas sur le point de mourir car nécessitant comme soins que celui d'être nourri, toutes ses fonctions vitales étant normales.
1 : BESOIN DE RESPIRER :
T'inquiètes pas Vincent, le kit d'aspiration est sur ta table de chevet.
2 : BESOIN DE BOIRE ET DE MANGER :
Vincent, s'il te reste un peu de conscience et que tu rêves du plaisir à déguster une entrecôte saignante, tu peux oublier très vite.
3 : BESOIN D’ELIMINER :
Ta pudeur en souffrira un peu, mais un quart d'heure de honte (par jour) ça passe vite.
4 : BESOIN DE SE MOUVOIR ET MAINTENIR UNE BONNE POSTURE :
Se mouvoir, on t'en dispense, mais essaie au moins de garder une bonne posture. Les attitudes vicieuses c'est très douloureux.
5 DE DORMIR ET DE SE REPOSER :
T'es champion du monde, Vincent.
6 : BESOIN DE SE VETIR ET DE SE DEVETIR :
La chemise d'hôpital c'est pratique tu sais.
7 : BESOIN DE MAINTENIR LA TEMPERATURE CORPORELLE DU CORPS DANS LES LIMITES NORMALES :
Un détail.
8 : BESOIN D’ETRE PROPRE , SOIGNE ET PROTEGER SES TEGUMENTS :
Deux jolies filles vont venir te frotter le dos chaque jour. Veinard.
9 D’EVITER LES DANGERS :
Pas d'affolement, t'as des barrières au lit.
10 : BESOIN DE COMMUNIQUER :
Tu devrais essayer d'être plus précis, les gens t'interprètent de manières très différentes.
11 : BESOIN D’AGIR SELON SES CROYANCES ET SES VALEURS :
Ah ça, encore la faute à ton manque de précision.
12 : BESOIN DE S’OCCUPER EN VUE DE SE REALISER :
Heu....
13 : BESOIN DE SE RECREER :
Heu...
14 : BESOIN D’APPRENDRE :
Apprend la patience, Vincent, tu vas en avoir besoin.
Les parents, quels monstres c'pas de vouloir que leur fils puisse vivre ?
Quatorze besoins FONDAMENTAUX de l'être humain. Combien peut-il en satisfaire sans assistance ? Aucun, à part celui de respirer. Et encore, il sera très souvent perturbé et nécessitera une assistance.
Totalement faux de dire qu'il n'a besoin comme soin que celui de l'alimentation. L'assistance est un soin.
Vous essayez de débattre de choses auxquelles vous ne connaissez strictement rien. Votre argumentaire tient d'une part sur votre idéologie bornée "la vie, la vie", et de ce que vous piochez ici et là sur le net et qui de préférence vous donne raison.
Tu as oublié un besoin fondamental : l'amour de parents pour leur enfant.
Le retrait de l’alimentation artificielle équivaut à une euthanasie
Les patients qui se trouvent dans des situations de coma respirent spontanément, digèrent naturellement les aliments, disposent de toutes leurs fonctions métaboliques et se trouvent dans une situation stable. Ainsi Vincent Lambert n’a besoin d’aucun traitement médical particulier et ne souffre d’aucune pathologie. Comme l’avait exposé en 2008 le neurochirurgien Anne-Laure Boch lors des auditions conduites par la seconde mission parlementaire d’évaluation de la loi du 22 avril 2005, « ces patients, souvent jeunes et en bonne santé générale (du fait de l’épidémiologie, et aussi parce que, pour en arriver là et survivre à la phase initiale, il fallait être costaud) ne font en fait quasiment pas de complications impliquant le pronostic vital ».
L’objectivité du tableau clinique permet de conclure que ces patients ne sont tout simplement pas en fin de vie contrairement à ce que l’on croit parfois. En raison du mauvais fonctionnement du réflexe de déglutition, ils ont juste besoin de bénéficier d’une assistance nutritionnelle au même titre qu’un nourrisson prématuré par exemple. Dans ce cas, l’alimentation et l’hydratation médicalement assistées ne cherchent pas à traiter une pathologie organique qui toucherait la fonction nutritive mais servent à pallier un problème simplement mécanique en répondant à un besoin de base de l’organisme.
Il s’agit ni plus ni moins d’éviter les fausses routes, c’est-à-dire le passage des aliments dans les voies respiratoires, qui ne manqueraient pas de se produire si l’on donnait à manger par la bouche à ces personnes. Le recours à ce geste permet donc de contourner un simple défaut de déglutition grâce à une simple sonde qui délivre les nutriments directement dans l’estomac. Il en résulte que le retrait de cette assistance ne peut qu’aboutir à la mort par inanition du patient, et ce à plus ou moins brève échéance. La suspension de l’alimentation ne peut donc être décidée que dans le but de faire mourir le patient. Y consentir revient à perpétrer une euthanasie caractérisée, celle-ci étant définie comme l’acte ou l’omission pratiquée par un tiers dans l’intention de tuer le malade.
http://www.libertepolitique.com/Actuali ... euthanasie