Le problème dans cette affaire est que le patient concerné est handicapé et que le corps médical le considère comme un légume qu'il faut arroser et donner de l'engrais pour qu'il continue à vivre. Une partie de la famille dont la femme a accepté que le corps médical le laisse mourir de faim et soif, une autre partie de la famille dont les parents considèrent que n'étant pas mort, il a toujours le droit de vivre, même s'il ne peut pas se nourrir seul.

Si l'euthanasie était autorisée en France ....

Encore faudrait-il déterminer avec justesse les circonstances de la prise de décision du corps médical.

La justice a tranché, il ne mourra pas de faim ni de soif, ceci dit, avec 3l d'hydratation sur 24h, ce sera peut-être de noyade.

Avant qu'ils n'arrêtent de l'alimenter, il n'était pas "noyé" ...

dans le serment d'hypocrate, il faudra modifier ce passage :

"Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément"

c'est un serment antique qui n'a qu'une valeur symbolique, et encore… Il y a quand même contradictions entre « je ne prolongerai pas abusivement les agonies et « je ne provoquerai jamais la mort délibérément ». On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs.

Avant qu'ils n'arrêtent de l'alimenter, il n'était pas "noyé" ...

3 litres sur 24 heures, c'est beaucoup.

Mais ce que je voulais relever, ce n'est pas le détail lui-même, mais le peu de fiabilité du type de texte que vous nous avez présenté.

Une libre interprétation de l'histoire, pas un rapport. On peut parler de l'euthanasie d'une manière générale, difficile de se positionner sur ce cas précis.

dans le serment d'hypocrate, il faudra modifier ce passage :

"Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément"

c'est un serment antique qui n'a qu'une valeur symbolique, et encore… Il y a quand même contradictions entre « je ne prolongerai pas abusivement les agonies et « je ne provoquerai jamais la mort délibérément ». On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs.

Ca peut, effectivement, vous paraître contradictoire. Mais ça n'a pas qu'une valeur symbolique, la loi Léonetti date de 2005.

Il est toujours interdit de donner délibérément la mort, comme il est interdit de "prolonger abusivement les agonies", acharnement thérapeutique, qui depuis la loi est devenu "obstination déraisonnable".

Oui, la loi Léonetti est l'une des lois scélérates de ce pays. Un pays qui a prit le parti, dans ce domaine, de se ranger parmi les persécuteurs en s'acharnant, oui je dis bien en s'acharnant, sur des pauvres bougres qui ont subi la vie de plein fouet et par un égoïsme malsain, on s'amuse alors faire durer le plaisir. Ce ridicule cache sexe qu'est expression « obstination déraisonnable » ne fait illusion qu'auprès des naïfs. Allez messieurs les légumes, dites merci à Jean-François Kahn…

Il y a une GRANDE différence entre celui qui demande à mourir et qui désire le faire correctement et celui à qui on impose une mort par décision des médecins... Le premier demande une Euthanasie, le second est victime d'un meurtre....

Exactement.

Le débat sur l'euthanasie c'est d'abord la question du choix du patient.

Ce n'est pas sans risques dans la mesure où il faut s'assurer que ce choix

est pleinement conscient, que le patient dispose encore de "toute sa tête",

que ce qu'il exprime n'est pas simplement une détresse temporaire.

Que le médecin ne "pousse" pas vers cela etc.

Cela étant l'autre choix (celui de ne rien faire) a lui aussi ses risques.

A savoir laisser agoniser des patients qui désirent vraiment abréger leurs

souffrances, en toute connaissance de cause. Et qui se heurtent au refus

du corps médical du fait du risque légal.

Ce n'est pas sans risques dans la mesure où il faut s'assurer que ce choix

est pleinement conscient, que le patient dispose encore de "toute sa tête",

que ce qu'il exprime n'est pas simplement une détresse temporaire.

Que le médecin ne "pousse" pas vers cela etc.

.

Je crois qu'on pourra toujours affirmer, preuves scientifiques à l'appui, que quelqu'un n'est pas en complète possession de ses moyens intellectuels. C'est pas sérieux. Et puis, de même, une détresse est toujours temporaire. Quoi qu'il arrive.

Cela étant l'autre choix (celui de ne rien faire) a lui aussi ses risques.

A savoir laisser agoniser des patients qui désirent vraiment abréger leurs

souffrances, en toute connaissance de cause. Et qui se heurtent au refus

du corps médical du fait du risque légal

Oui, je suis assez d'accord avec toi. C'est une impasse qui ne devrait pas avoir lieu d'être.

On m'a dit, mais j'ai oublié qui, qu'un pays européen propose des kits d'euthanasie à vendre en pharmacie. Ça ne me choque pas plus que ça. N'importe qui peut se suicider, avec ce qu'il veut. Pas besoin d'être hypocrite, en sachant tout ça, pour interdire les moyens techniques dans finir avec la vie proprement et rapidement. Au final, je crois qu'on oublie un peu trop vite que vivre tue. Il est plus pervers de ne pas pénaliser la vente de cigarettes dans un pays que d'interdire ce genre de produits en pharmacie à paraître

Oui, la loi Léonetti est l'une des lois scélérates de ce pays. Un pays qui a prit le parti, dans ce domaine, de se ranger parmi les persécuteurs en s'acharnant, oui je dis bien en s'acharnant, sur des pauvres bougres qui ont subi la vie de plein fouet et par un égoïsme malsain, on s'amuse alors faire durer le plaisir. Ce ridicule cache sexe qu'est expression « obstination déraisonnable » ne fait illusion qu'auprès des naïfs. Allez messieurs les légumes, dites merci à Jean-François Kahn…

Cette loi n'est pas scélérate, elle est frileuse. Plus radicale, elle permettrait, certes d'abréger le calvaire de ceux qui le souhaitent mais aussi celui de ceux qui ne le souhaitent pas. Comment définie-t-on les désirs de ceux qui ne peuvent les exprimer ?

Le corps médical ne peut faire qu'un constat clinique, à défaut de la volonté du concerné, c'est avec l'entourage que le sort du "légume" se décide.

Quand il y a acharnement, parfois pendant des années, ce sont les proches qui l'ont décidé. Parce qu'en plus d'être frileuse, la loi est hypocrite, lorsqu'il y a accord dans ce sens, le calvaire ne dure pas bien longtemps.

Pardonnez-moi, je n'ai pas compris le lien avec Jean-François Kahn.

L'entourage fait partie, à mon avis des derniers à devoir être consulté dans ces cas-là. La vie d'un humain fut, qui plus est quand elle est devenue atroce, n'est pas le jouet d'un caprice familial. C'est dur à entendre, mais face à la mort (et encore plus faste à la vie misérable), la famille comme tout le reste, n'a plus rien de sacré. C'est si difficile de faire un effort de décentrement pour se mettre une minute à la place de ces pauvres gens ? N'oublions pas que ça n'arrive qu'aux autres, sauf si…

L'entourage fait partie, à mon avis des derniers à devoir être consulté dans ces cas-là. La vie d'un humain fut, qui plus est quand elle est devenue atroce, n'est pas le jouet d'un caprice familial. C'est dur à entendre, mais face à la mort (et encore plus faste à la vie misérable), la famille comme tout le reste, n'a plus rien de sacré. C'est si difficile de faire un effort de décentrement pour se mettre une minute à la place de ces pauvres gens ? N'oublions pas que ça n'arrive qu'aux autres, sauf si…

Peu de personnes de leur "vivant" expriment le désir d'être, (si ça n'arrivait pas qu'aux autres), maintenus dans un état qui n'est ni vivre ni mourir. Terrible de condamner autrui à ce que nous ne voudrions jamais pour nous-même.

Encore plus terrible de constater que très souvent, ceux à qui ça arrive, s'accrochent au peu de vie qu'il leur reste.

La famille est non seulement consultée, mais au final elle est décisionnaire.

Et je pense que oui, ce doit être difficile de se décentrer. Le chagrin rend vulnérable, et on demande aux gens comment ils veulent fracasser leur vie. En abrégeant une vie qui leur est chère ou en la maintenant pour une durée indéterminée.

J'ai, personnellement, beaucoup de mal à me positionner sur ce sujet.

Il y a une GRANDE différence entre celui qui demande à mourir et qui désire le faire correctement et celui à qui on impose une mort par décision des médecins...

Le premier demande une Euthanasie, le second est victime d'un meurtre....

Comme chacun ,je pourrais un jour me retrouver dans cet état.

En ce cas je ne serais pas en mesure d'exprimer ma volonté, pour autant que j'en aie une.

Je souhaite simplement pouvoir exprimer ma volonté par anticipation pour le cas d'une telle éventualité,

et qu'elle soit prise compte le cas échéant.

La loi actuelle ne le permet pas.

Quant à ceux qui invoquent les valeurs chrétiennes pour refuser toute évolution de la loi, je leur rapelle que leur Christ n' a passé que quelques heures sur la croix.

Là ,il peut s'agir d'années ou même de dizaines d'années de torture.

Pour ce qui est de provoquer la mort par arrêt de l'alimentation, c'est complétement hypocrite.

Une fois que la décision est prise, il faut pouvoir l’exécuter de la façon la moins susceptible de faire souffrir le patient, au cas où il serait en état de souffrir.

Il avait lui même dit sa volonté d'en finir, les médecins, sa femme et sa soeur ne faisaient que suivre sa volonté.

qui êtes vous pour juger à la place des autres ce qu'ils doivent faire de leur propre vie ?

Et si je décidais d'en finir, qui de vous connaît le pire,

Pour se permettre de me juger, me donner, me refuser le droit d'être euthanasié,

Qu'il vienne me remplacer dans cette putain de peau de condamné

Tagada Jones - Euthanasie

Alors les moralisateurs ? prêt à prendre sa place ?

L'entourage fait partie, à mon avis des derniers à devoir être consulté dans ces cas-là. La vie d'un humain fut, qui plus est quand elle est devenue atroce, n'est pas le jouet d'un caprice familial. C'est dur à entendre, mais face à la mort (et encore plus faste à la vie misérable), la famille comme tout le reste, n'a plus rien de sacré. C'est si difficile de faire un effort de décentrement pour se mettre une minute à la place de ces pauvres gens ? N'oublions pas que ça n'arrive qu'aux autres, sauf si…

On n'a jamais envie de souffrir mais les soins palliatifs permettent de ne pas souffrir. Ce que subissait l'homme, sujet de ce fil, c'était mourir de faim et soif. En quoi est-ce mourir dans le dignité et sans souffrance ? les membres de la famille qui ont refusé qu'il meure de cette façon ont évidemment raison.

L'entourage fait partie, à mon avis des derniers à devoir être consulté dans ces cas-là. La vie d'un humain fut, qui plus est quand elle est devenue atroce, n'est pas le jouet d'un caprice familial. C'est dur à entendre, mais face à la mort (et encore plus faste à la vie misérable), la famille comme tout le reste, n'a plus rien de sacré. C'est si difficile de faire un effort de décentrement pour se mettre une minute à la place de ces pauvres gens ? N'oublions pas que ça n'arrive qu'aux autres, sauf si…

On n'a jamais envie de souffrir mais les soins palliatifs permettent de ne pas souffrir. Ce que subissait l'homme, sujet de ce fil, c'était mourir de faim et soif. En quoi est-ce mourir dans le dignité et sans souffrance ? les membres de la famille qui ont refusé qu'il meure de cette façon ont évidemment raison.

C'était son choix ....

Qui es tu pour juger qu'il n'y avait pas droit ?

Il y a une GRANDE différence entre celui qui demande à mourir et qui désire le faire correctement et celui à qui on impose une mort par décision des médecins...

Le premier demande une Euthanasie, le second est victime d'un meurtre....

Pas mieux ;

Je suis pour l'accompagnement de qui veut mourir et bon nombre de médecins n'hésitent pas à sédater lourdement des patients pour qui plus rien n'allègera la fin de vie . Par contre , ce cas précis me rappelle l'histoire d'une canadienne qui était dans un lock in syndrom et qui n'a dû sa survie (et sa lente guérison!) qu'à une larme qui a roulé au moment où on venait de décider qu'il n'y avait plus d'espoir pour elle !

On en était à demander à sa famille si elle laisserait le corps à la science ! Elle entendait tout !

L'entourage fait partie, à mon avis des derniers à devoir être consulté dans ces cas-là. La vie d'un humain fut, qui plus est quand elle est devenue atroce, n'est pas le jouet d'un caprice familial. C'est dur à entendre, mais face à la mort (et encore plus faste à la vie misérable), la famille comme tout le reste, n'a plus rien de sacré. C'est si difficile de faire un effort de décentrement pour se mettre une minute à la place de ces pauvres gens ? N'oublions pas que ça n'arrive qu'aux autres, sauf si…

On n'a jamais envie de souffrir mais les soins palliatifs permettent de ne pas souffrir. Ce que subissait l'homme, sujet de ce fil, c'était mourir de faim et soif. En quoi est-ce mourir dans le dignité et sans souffrance ? les membres de la famille qui ont refusé qu'il meure de cette façon ont évidemment raison.

Je ne connais pas les détails du dossier, mais ton histoire est franchement louche ; beaucoup trop manichéenne. Les grands docteurs, le mal absolu, s'en prennent au pauvre homme sans défense jusqu'à le torturer à l'orée de la mort. Pas crédible une demie seconde. La vraie question c'est de savoir si ce monsieur a expressément demandé à mourir (ce dont je suis à peu près sur). Et si/comme c'est le cas, la partie opposée à la volonté de Vincent n'est rien de moins qu'un groupuscule de tortionnaires.

Je ne connais pas les détails du dossier, mais ton histoire est franchement louche ; beaucoup trop manichéenne. Les grands docteurs, le mal absolu, s'en prennent au pauvre homme sans défense jusqu'à le torturer à l'orée de la mort. Pas crédible une demie seconde. .

Il n'y a rien de louche un cas similaire s'était déjà présenté aux USA et avait fait grand bruit. Le mari ne voulait plus payer pour sa femme, les soins aux USA étant très chers.

La vraie question c'est de savoir si ce monsieur a expressément demandé à mourir (ce dont je suis à peu près sur). Et si/comme c'est le cas, la partie opposée à la volonté de Vincent n'est rien de moins qu'un groupuscule de tortionnaires

Mourir de faim et de soif ou être débranché en sorte de mourir rapidement car le coeur cesse de battre sans machine ? ce n'est pas pareil.

Je ne connais pas les détails du dossier, mais ton histoire est franchement louche ; beaucoup trop manichéenne. Les grands docteurs, le mal absolu, s'en prennent au pauvre homme sans défense jusqu'à le torturer à l'orée de la mort. Pas crédible une demie seconde. .

Il n'y a rien de louche un cas similaire s'était déjà présenté aux USA et avait fait grand bruit. Le mari ne voulait plus payer pour sa femme, les soins aux USA étant très chers.

La vraie question c'est de savoir si ce monsieur a expressément demandé à mourir (ce dont je suis à peu près sur). Et si/comme c'est le cas, la partie opposée à la volonté de Vincent n'est rien de moins qu'un groupuscule de tortionnaires

Mourir de faim et de soif ou être débranché en sorte de mourir rapidement car le coeur cesse de battre sans machine ? ce n'est pas pareil.

Tu ne comprends pas que ce n'est pas la question. Je te dis que la famille est mal placée pour décider, tu me réponds hiérarchie de la douleur vers la mort. Aurais-tu l'obligeance d'éclairer un peu le rapport, parce qu'il m'échappe totalement ?