C'est ce que je disais en cache. Les médecin se laissent la liberté de pratiquer ou pas (après un certain terme voire pas du tout). C'est par conséquent l'embouteillage. C'est possible mais difficile. Au point qu'il devient parfois très compliqué pour une Canadienne, qui décide très tôt dans sa grossesse de l'interrompre, d'être prise en charge avant 14 semaines... Plus de 3 mois... Dans certaines régions, ça devient un véritable parcours du combattant (en Alberta, je me souviens que ça posait des problèmes). Voyant les délais s'allonger (>14 semaines), les anti-avortements durcissaient leur position.
J'ai été très surprise des discours ultras, définitifs et sans concession. Discutez avec des Canadiens à ce sujet: leur souci est celui de la liberté absolue, avoir liberté d'avorter jusqu'à terme, ou ne pas être libre d'avorter du tout. L'entre deux n'existe pas. C'est très spécial...
23 semaines, c'est énorme... Quand on a dépassé tous les délais possibles en Union Européenne, il reste les Pays-Bas (24 semaines d'aménorrhée). Au-delà, on envoie au Canada. Si et seulement si on trouve encore un créneau. A ce stade, on sent le foetus bouger en soi...