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Mais si, la question se poserait de la même manière.
Une femme peut facilement faire cela, avorter, et sans l’intervention d’un tiers. Mais les bonnes consciences occidentales ne souhaitent pas que cela se sache en dehors des milieux spécialisés.
Quel est le principe sur lequel s’appuie l’efficacité de la pilule du lendemain ?
Elle est plus fortement dosé en progestative, en progestérone, que la pilule contraceptive « de base », c’est-à-dire que la pilule « lambda ».
Si la prise de cette pilule du lendemain est faite avant le rapport sexuel concerné, elle repousse l’ovulation. Et empêche la fécondation de l’ovule, généralement jusqu’à ce que le spermatozoïde qui a gagné le marathon intra-utérin soit mort, et devenu sans effet.
Si la prise de la pilule est faite après le rapport sexuel, quel que soit le délai d’avancement de la gestation, même beaucoup plus long que les délais envisagés par les différentes législations, le produit empêche ou attaque la nidation.
Et si cette nidation est déjà engagée, juste un peu ou depuis longtemps, le résultat de la prise du produit est une action abortive.
Quel que soit l’avancement de la grossesse, de quelques jours à quelques mois, la prise en une fois de trois comprimés d’une pilule contraceptive « normale », et cela trois jours de suite, génère automatiquement une fausse couche. Et donc un avortement.
La seule contre-indication, et encore est-elle mal documentée, serait potentiellement un trouble cardiaque, si la patiente a un problème cardiaque sous-jacent. Mais c’est un cas qualifié de « rare ».