Ceux qui me connaissent savent que je suis un fan de foot et amateur d'histoire. Voici trois ans j'ai réalisé sur un forum de football plusieurs historiques dont celui des coupes européennes de 1956 à nos jours. Je vous propose de revoir toutes ces éditions avec des statistiques , photos et vidéos.

C1 : Année 1956 Real Madrid CF - Stade de Reims Champagne 4-3 La Coupe des clubs champions européens était le fruit de l'imagination de Gabriel Hanot, rédacteur en chef du quotidien sportif français "L'Equipe". Son appel, en décembre 1954, pour un championnat de clubs européen était entendu avec enthousiasme par la jeune Union européenne du football, l'UEFA, et en septembre 1955 la nouvelle compétition pouvait démarrer. Pionniers européens Parmi les 16 participants, on comptait sept champions nationaux : le RSC Anderlecht, l'AGF Århus, le Djurgårdens IF FF, l'AC Milan, le Real Madrid CF, le Stade de Reims Champagne et le SC Rot-Weiss Essen. Mais pas de club anglais, au grand regret de Gabriel Hanot, qui s'était ému de l'autoproclamation du Wolverhampton Wanderers FC comme meilleur club du continent après des victoires en amical contre le Kispest Honvéd FC et le FC Spartak Moscow. La menace madrilène Madrid, au contraire, n'avait pas besoin de convaincre. Le Real avait déjà goûté à la victoire internationale en Coupe Latine, qui opposait depuis 1949 le champion d'Espagne à ses homologues français, italien et portugais. En fait, l'équipe de Santiago Bernabéu ne se contentait pas de participer à la fête : elle faisait également le spectacle en commençant par écraser le Servette FC (tot. 7-0). Milan en demis Son adversaire en quarts de finale était le FK Partizan, qui avait inscrit et encaissé trois buts contre le Sporting Clube de Portugal en ouverture de la compétition. Le match aller se disputait le jour de Noël à Madrid, mais celui-ci n'était pas à l'avantage du Partizan, défait 4-0. Même si les Merengues s'inclinaient 3-0 au retour, ils se qualifiaient pour les demi-finales pour y affronter l'AC Milan. Influence suédoise Fort de ses internationaux suédois tels que Gunnar Gren, Gunnar Nordahl et Nils Liedholm, le géant italien était à la hauteur de sa réputation. Pour ses débuts européens, Milan s'était qualifié malgré une défaite 4-3 concédée à domicile devant le FC Saarbrücken avant d'inscrire huit buts face au SK Rapid Wien en quarts de finale. Mais les espoirs milanais s'envolaient finalement après un but tardif d'Alfredo di Stéfano qui offrait une victoire 4-2 au match aller disputé à Chamartín. Les Espagnols se qualifiaient 5-4 au score cumulé. Reims en finale Reims remontait l'autre moitié du tableau et éliminait le club écossais de l'Hibernian FC pour atteindre la finale disputée à Paris le 13 juin 1956 . Jouer dans son pays semblait profiter au club français qui menait 2-0 au Parc des Princes, avant de reprendre l'avantage à 3-2 grâce à Michel Hidalgo. Mais avec des joueurs en grande forme comme l'avant-centre Di Stéfano, l'ailier Paco Gento et l'intérieur Hector Rial, Madrid revenait. Manuel Marquitos égalisait avant que Rial scelle la victoire en inscrivant le septième but d'une rencontre enthousiasmante. Le meilleur buteur de la compétition fut le Yougoslave Miloš Milutinović du Partizan Belgrade avec 8 buts. Il devança le Hongrois Péter Palotás du Vörös Lobogó et le français Léon Glovacki du Stade de Reims qui marquèrent tous deux à 6 reprises. TABLEAU Huitièmes de finales Servette FC - Real Madrid : (0 - 2) (0 - 5) Sporting Portugal - Partizan Belgrade : (3 - 3) (2 - 5) Rapid Vienne - PSV Eindhoven : (6 - 1) (0 - 1) Milan AC - FC Sarrebruck : (3 - 4) (4 - 1) Rot-Weiss Essen - Hibernian Édimbourg : (0 - 4) (1 - 1) Djurgårdens IF - Gwardia Varsovie : (0 - 0) (4 - 1) Vörös Lobogó - RSC Anderlecht : (6 - 3) (4 - 1) AGF Århus - Stade de Reims : (0 - 2) (2 - 2) Quarts de finale Real Madrid - FK Partizan : (4-0) (0-3) SK Rapid Vienne - Milan AC : (1-1) ( 2-7) Djurgårdens IF - Hibernian : (1-3) (0-1) Stade de Reims - Vörös Lobogó : (4-2) (4-4) Demi-finales Real Madrid - Milan AC (4-2) (1-2) Stade de Reims - Hibernian (2-0) (1-0) FINALE Real Madrid 4 - 3 Stade de Reims Buts : 6e Leblond : 0-1 10e Templin : 0-2 14e Di Stéfano : 1-2 30e Rial : 2-2 62e Hidalgo : 2-3 67e Marquitos : 3-3 79e Rial : 4-3 Real Madrid : Juan Alonso ; Ángel Atienza, Marquitos, Rafael Lesmes ; Miguel Muñoz (cap.), José María Zárraga ; José Iglesias Joseito, José Ramon Marchal, Alfredo Di Stefano, Héctor Rial, Francisco Gento Entraîneur : José Villalonga Stade de Reims : René-Jean Jacquet ; Simon Zimny, Robert Jonquet (cap.), Raoul Giraudo ; Michel Leblond, Robert Siatka ; Michel Hidalgo, Léon Glovacki, Raymond Kopa, René Bliard, Jean Templin Entraîneur : Albert Batteux PHOTOS VIDEO : Finale m7va2YixIOQ

Superbe rétro, j'attends avec impatience que tu arrive a 1993 pour parler du titre marseillais toi le bordelais :

Reims passe tout près du titre dès la premiere édition et il faudra finalement attendre 1993 avant le sacre d'un club français J'ai mis la vidéo enfin ;) Vous aurez tous les jours une saison à suivre

Superbe rétro, j'attends avec impatience que tu arrive a 1993 pour parler du titre marseillais toi le bordelais : Merci : J'ai fait toutes les éditions sauf celle là ,sur le forum bordelais ça aurait tourné à l'émeute Mais bon je m'y collerai malgré tout pour la bonne cause

J'ai fait toutes les éditions sauf celle là ,sur le forum bordelais ça aurait tourné à l'émeute Mais bon je m'y collerai malgré tout pour la bonne cause Tiens je vais te poser une colle (pas très difficile pour toi) histoire de voir combien de temps tu vas mettre ;) Quelle fut la meilleure perf de Bordeaux en C1? Demie finale de la coupe des champions en 1985 , vaincus par la Juventus (0-3) à l'aller et victoire insuffisante (2-0) au retour. Tigana a manqué le 3-0 égalisateur à la dernière minute loupant son face à face contre le gardien turinois

C1 : Année 1957 Real Madrid CF - AC Fiorentina 2-0 La deuxième édition de la Coupe des clubs champions européens accueillait un nouveau participant, mais pas de nouveau vainqueur. Le Manchester United FC défiait la Football League anglaise et faisait partie des 22 clubs présents lors de la première phase. La formation de Matt Busby ne tardait pas à montrer sa motivation en écrasant le RSC Anderlecht 10-0. Des buts à la pelle ! Une autre confrontation du tour préliminaire opposait le BV Borussia Dortmund au CA Spora Luxembourg et se soldait par un score cumulé de 5-5. La règle des buts inscrits à l'extérieur ne s'appliquait pas encore à l'époque et Dortmund remportait le match d'appui avant de chuter face à Manchester United. En quarts de finale, les Anglais éliminaient l'Athletic Club Bilbao (total. 6-5). MU éliminé Le parcours des Red Devils s'arrêtait en demi-finales. Le tenant du titre du Real Madrid CF s'imposait à l'aller (3-1) puis obtenait le nul à l'extérieur (2-2) pour disputer la finale dans son stade Chamartín. L'été précédent, l'UEFA accordait au tenant du titre le droit d'organiser la finale. Seul le SK Rapid Wien semblait capable de priver les Merengues d'un second titre devant leurs fans. Le club autrichien avait initié les premières compétitions européennes dans les années 1930 avec des formations tchécoslovaques, hongroises et yougoslaves dans la Coupe Mitropa. Sa réputation était vérifiée lors du premier tour lorsqu'il remontait un retard de 4-2 à Madrid, avant de s'imposer 3-1 à Vienne. Mais le Rapid s'inclinait ensuite lors du match d'appui (2-0). Fiorentina en finale En finale, Madrid affrontait une équipe de l'AC Fiorentina où figuraient les attaquants Beppe Virgili et Miguel Montuori ainsi que l'ailier brésilien Julinho Botelho. La Viola avait éliminé le Grasshopper-Club et le FK Crvena Zvezda, mais ne revenait jamais au score après avoir encaissé un penalty d'Alfredo Di Stéfano à vingt minutes du terme. Paco Gento doublait la mise et permettait à son capitaine Miguel Muñoz de recevoir la coupe des mains du général Franco. Meilleur buteur : Dennis Viollet (Manchester United : 9 buts) TABLEAU Huitièmes de finales Real Madrid - SK Rapid Vienne (4-2) (1-3) Match Appui Glasgoow Rangers - OGC Nice (2-1) (1-2) Match Appui Athletic Bilbao - Honved Budapest (3-2) (3-3) Manchester United - Borussia Dortmund (3-2 (0-0) Rapid JC Heerlen - Etoile Rouge Belgrade (3-4) (0-2) CDNA (Sofia) Dinamo Bucarest (8-1) (2-3) Slovan Bratislava - Grasshopper Zurich (1-0) (0-2) AC Fiorentina - IFK Norrkoping (1-1) (1-0) Quarts de finale Real Madrid - OGC Nice (3-0) (3-2) Athletic Bilbao - Manchester United (5-3) (0-3) Etoile Rouge Belgrade - CDNA Sofia (3-1) (1-2) AC Fiorentina - Grasshopper Zurich (3-1) (2-2) Demi-finales Real Madrid - Manchester United (3-1) (2-2) Etoile Rouge Belgrade - AC Fiorentina (0-1) (0-0) FINALE Real Madrid 2 - 0 AC Fiorentina Buts 70' : 1-0 Di Stéfano 76' : 2-0 Gento Real Madrid : Alonso; Torres, Marquitos, Lesmes; Muñóz, Zárraga; Kopa, Mateos, Di Stéfano, Rial, Gento Entraîneur : José Villalonga AC Fiorentina ; Magnini, Orzan, Cervato; Scaramucci, Segato; Julinho, Gratton, Virgili, Montuori, Bizzarri Entraîneur : Fulvio Bernardini PHOTOS Le Real Madrid champion d'Europe 1957 contre la Fiorentina VIDEO : Finale UrG5XLSpEjg

Je l'ai lu dans les livres mais je ne l'ai pas vécu, étant trop jeune à cette époque pour sérieusement m'interesser au foot. 1985 : BORDEAUX en Demie Finale de la Coupe des Champions 16e de finale : Girondins de Bordeaux (3-2) (0-0) Athletic Bilbao En cette fin d'été 1984, le moral est au beau fixe aux Girondins de Bordeaux. Le club a remporté trois mois plus tôt son premier titre de champion en trente-quatre ans, mettant enfin un terme à une frustrante série de secondes places. L'équipe de France, à forte ossature bordelaise, vient de remporter à l'Euro 84 le premier titre majeur du football français. L'on se dit que l'occasion est belle pour les Girondins d'aller jusqu'au bout en Coupe d'Europe, ce qu'aucune équipe française n'a réussi jusque là. L'entraîneur des Girondins, un certain Aimé Jacquet, résume le tout d'une formule lapidaire à la veille du tirage au sort du premier tour de la Coupe des Champions : « La France est championne d'Europe. Bordeaux est champion de France. Nous n'avons à craindre personne. » Le sort met immédiatement cette belle assurance à l'épreuve en offrant aux Girondins un cadeau empoisonné : l'Athletic Bilbao, représentant d'un football espagnol alors en pleine euphorie (la sélection nationale vient d'atteindre la finale de l'Euro 84), avec match aller à Bordeaux. Le piège semble amorcé après 90 minutes à Lescure. Dirigés de main de maître par un inconnu nommé Javier Clemente (qui s'illustrera ensuite aux commandes de l'équipe nationale espagnole et de l'OM, entre autres), l'Athletic a planté des contres assassins face à la forte domination bordelaise. Endika (32ème) et Salinas (63ème sur penalty) ont répondu du tac au tac à Dieter Müller (30ème) et Battiston (58ème) et les Basques ne se sont inclinés que 3-2 (Lacombe, 79ème). VIDEO : Bordeaux 3-2 Bilbao 6bArpDuGN8c Mais au retour, les Girondins font mentir la réputation de fragilité des équipes françaises à l'extérieur. Solidaires, bien organisés, présents dans les duels, ils préservent un 0-0 qui leur offre une qualification pleine de promesses. 8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (1-1) (ap) Dinamo Bucarest Le second tour oppose les Girondins au Dinamo Bucarest, où évolue une bonne moitié de l'équipe nationale roumaine qui vient elle aussi de se distinguer à l'Euro 84 en éliminant notamment l'Italie. Les Girondins reçoivent de nouveau en premier et s'imposent difficilement 1-0 (Müller, 34ème). VIDEO : Bordeaux 1-0 Dinamo Bucarest 5TAKcz9JzPw Au retour, Dinamo marque d'entrée (Dragnea, 9ème) et les Girondins subissent la domination forte mais stérile du Dinamo jusqu'au terme du temps réglementaire. En prolongation, le spectre de l'élimination en UEFA deux ans plus tôt par d'autres Roumains, ceux de Craiova (1-0, 0-2 a.p.), se profile... mais les Girondins tiennent, cette fois-ci, et Lacombe arrache à la 113ème minute l'égalisation qui envoie les Marine et Blanc en quarts de finale pour la première fois de leur histoire. L'on commence à se dire que ce Bordeaux-là peut voyager VIDEO : Dinamo Bucarest 1-1 Bordeaux F0FxW5WYT7Q 1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-1) (1-1) (tàb 5-3) Dniepr Dniepropetrovsk Seule équipe française encore en course au printemps 1985, Bordeaux tombe sur un nouvel os avec les Soviétiques de Dniepropetrovsk, qu'il doit (encore !) recevoir en premier. On connaît peu de choses de ces surprenants champions d'URSS avant le match aller, et pas en tout cas le gardien Krakovsky qui multiplie les miracles, arrêtant même un penalty de Dieter Müller. Lyuty (43ème) répond sur un contre limpide à l'ouverture du score de Lacombe (10ème), puis Krakovsky préserve le nul quasiment à lui seul face à l'écrasante domination girondine. VIDEO : Bordeaux 1-1 Dnierpopetrovsk vr7NlKp4oeI Le match retour manque de tourner à la farce. La ville de Dniepropetrovsk, classée zone stratégique car on y fabrique des missiles, est en effet interdite aux étrangers et le match est déplacé vers la ville voisine de Krivoï-Rog où les Girondins sont logés de force. Les conditions de séjour et d'entraînement sont déplorables, à tel point que le président Claude Bez menace de ne pas faire jouer. L'incident est finalement évité quelques heures avant le coup d'envoi et le match a lieu sur une pelouse gorgée d'eau, grillée par le gel, indigne d'une rencontre de Coupe d'Europe. D'un splendide coup de tête sur corner, Lissenko (12ème) met tôt les Soviétiques en position de force. Les Girondins sont ensuite lourdement dominés pendant 70 minutes avant que les champions d'URSS ne paient leurs efforts. Après un premier contre et un arrêt décisif de Krakovsky, c'est Tusseau (75ème) qui arrache l'égalisation sur le second tir au but bordelais du match ! La prolongation est plutôt à l'avantage des Girondins, mais Krakovsky sauve encore son camp par deux fois et il faut en venir aux tirs aux but. Les Bordelais marquent leur quatre premiers sans coup férir face à ce diable de gardien qui les a si longtemps écœurés, Dropsy arrête un tir soviétique, et c'est le très décrié Portugais Chalana, à peine remis d'une grave blessure, qui entre dans la légende des Girondins en inscrivant le tir au but victorieux... de son mauvais pied, le droit ! Aime Jacquet, alors entraineur à cette époque déclara lors de l'émission "20 ans de Football" de Canal Plus : "Encore aujourd'hui je me demande comment il (Chalana) a fait pour marquer ce penalty". VIDEO : Dnierpopetrovsk 1-1 Bordeaux ekGhQ1z8ZZM 1/2 de finale : Juventus (3-0) (0-2) Girondins de Bordeaux Pas d'adversaire facile à espérer en demi-finale, et c'est la Juventus qui sort du chapeau avec Platini, Boniek, et une demi-douzaine de champions du monde en titre. Cette fois, pourtant, on se déplace d'abord au Stadio Comunale et son ambiance de feu. Aimé Jacquet a commis une lourde erreur tactique en décidant de ne pas prendre Platini en marquage individuel. Le maestro est en grande forme et les Girondins sont surclassés, concédant trois buts sans en rendre un seul. Si ceux de Boniek (28ème) et de Platini (71ème) ne prêtent pas à discussion, celui de Briaschi (68ème) est quant à lui entaché d'une faute flagrante du Turinois, non sifflée par l'arbitre, qui fera naître bien des regrets. VIDEO : Juventus 3-0 Bordeaux DK9HXker4_8 Car deux semaines plus tard en Gironde, les Marine et Blanc, peut-être piqués au vif par la "une" assassine de L'Équipe au lendemain de Turin (« La Juve, c'est autre chose »), livrent une prestation du meilleur niveau européen. 40 211 spectateurs sont venus ce 25 avril 1985 à Lescure (un record qui tient toujours) pour exhorter les Dropsy - Thouvenel, Specht, Battiston, Tusseau - Girard, Tigana, Giresse, Rohr puis Chalana - Lacombe, Müller, qui se lancent à l'assaut dès le coup d'envoi. Ils mènent rapidement 1-0 (Dieter Müller, 25ème) et acculent la Juve sur son but, poussant sans s'affoler et sachant ne pas s'exposer aux contres. Mais les Italiens tiennent sans faiblir... jusqu'à la 79ème minute. Un corner girondin est mal renvoyé par la défense turinoise sur Battiston qui, seul à 30 mètres du but, arme posément une frappe monumentale qui foudroie le gardien Bodini. La fin de match est exceptionnelle d'intensité. Les Italiens renvoient comme ils peuvent, le ballon revient sans arrêt sur leur but, mais rien ne passe, Bodini réalisant même l'impossible sur un tir à ras de terre de Tigana au coin des six mètres dans les arrêts de jeu. Vainqueurs 2-0, les Girondins doivent rendre les armes avec les honneurs et un peu d'amertume. Sans ce second but litigieux de Briaschi à l'aller, en effet, qui sait ce qui aurait pu arriver ? La suite des événements confirmera que le Liverpool de Dalglish et Rush, champion d'Europe en titre et adversaire malheureux de la Juve (0-1) en finale un mois plus tard à Bruxelles, était prenable cette année-là... VIDEO : Bordeaux 2-0 Juventus aD_Tl72jS_M

Dans un club de violonistes deux musiciens bavardent. Ce sont deux amis, un Bayonnais et un Biarrot. Tous les deux sont fiers de leur talent. Le B iarrot dit : - " L a s e m ai n e d e r ni è r e j ' ai j o u é u n c o n c e r t o a u r o c h e r d e la Vierge devant 6 000 personnes. J'ai tellement bien joué que j'ai fait pleurer la Vierge Marie ". Le B ayonnais réfléchit, puis répond : - " Quoi ? Moi, hier, j'ai joué devant plus de 10 000 personnes, c'était à la cathédrale de Bayonne et à un moment, j'ai vu Jésus se déc rocher de la croix et venir vers moi. Alors là, je me suis arrêté de jouer, et dans un silence de mort il s'est approché de moi et m'a dit : - " Mon frère, je te préviens, tu as intérêt à bien jouer ! " Surpris je lui dis : - " M ais oui Seigneur, mais pou rquoi tu me dis cela ? " Et il m'a répondu : - " Parce que la semaine dernière, lors d'un concert au rocher de la Vierge , il y a un petit Basque prétentieux qui a tellement mal joué, qu'il a fait pleurer ma mère !

Moi j'attends 1975 et les poteaux carrés. : 1976 ;)

Moi j'attends 1975 et les poteaux pieds carrés. : 8)

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Histoire de la Coupe d'Europe de Football

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1988 : Coupe des vainqueurs de Coupe

FC Malines - Ajax Amsterdam : 1-0

Un nouveau club belge sort de l'ornière. Jusque là nous avions l'habitude du fameux trio Anderlecht , FC Bruges , Standard Liège or cette saison européenne nous fait découvrir le KV Mechelen plus connu sous l'appellation francisée FC Malines.

L'entraineur néerlandais Aad de Mos aidé de 4 compatriotes Erwin Koeman , Piet den Boer , Wim Hofkens et Graeme Rutjes apporte à cette formation belge une qualité de jeu lui permettant de remporter à la surprise générale cette coupe.

A noter également la présence des internationaux belges Michel Preud'homme le gardien , le capitaine défenseur Lei Clijsters et le milieu Marc Emmers faisant de Malines une équipe redoutable.

Le FC Malines entre en compétition contre les solides roumains du Dinamo Bucarest s'inclinant seulement (1-0) en Belgique.

Les hommes de Aad de Mos feront encore mieux au retour à Bucarest s'imposant (2-0) et se qualifiant facilement. C'est le début d'une belle aventure.

En huitièmes Malines reçoit les écossais de Saint Mirren qui s'en sort avec un heureux résultat nul (0-0) . On pensait les diables belges en grand danger mais leur vitesse de contre fit encore merveille en Ecosse. Victoire sans bavure (2-0) et qualification pour les quarts de finale.

Malines reçoit encore au match aller le Dynamo Moscou . Ils évitent comme d'habitude d'encaisser ce fameux but à domicile et s'imposent sur la plus petite des marges (1-0)

Le retour certes plus périlleux que les précédents remet en valeur les capacités d'adaptation de la formation belge marquant une nouvelle fois à l'extérieur. Résultat (1-1) la route des demies finales est ouverte.

Malines aime bien recevoir en premier ce qui sera encore le cas des italiens de l'Atalanta Bergame en demie finale.

Pour la première fois leur solide défense craque à domicile , heureusement que les attaquants rectifient le tir permettant de vaincre (2-1)

Le retour semblait encore délicat à négocier mais les habitudes continuent les contres faisant une nouvelle fois merveille. Victoire de Malines (2-1) , la finale est en vue . Son identité l'Ajax tenant du titre !

FINALE

L'Ajax d'Amsterdam a changé d'entraineur perdu Rijkaard et Van Basten remplacé par un John Bosman qui fera parler de lui plus tard.

Les néerlandais ont éliminé Dundalk , Hambourg (1-0)(2-0) , Berne (1-0)(1-0) , Marseille en demie finale (3-0)(1-2).

La finale se joue à Strasbourg au stade de la Meinau. Le tournant de la rencontre se situe à la 16 ème minute quand le défenseur de l'Ajax Danny Blind fauche son adversaire partant seul au but. Rouge direct.

A 10 contre 11 l'Ajax fait de la résistance subissant les assauts belges avec succès jusqu'à la mt (0-0)

Pourtant les néerlandais craquent en seconde période (53e) suite au débordement du meneur de jeu Eli Ohana dont le centre trouve la tête de l'attaquant Piet Den Boer fusillant à bout portant Stanley menzo le gardien de l'Ajax.

En fin de rencontre Bosman a l'occasion d'égaliser pour l'Ajax mais sa frappe est superbement détournée par Preud'homme .

L'arbitre siffle la fin de la rencontre , MALINES gagne la coupe des coupes (1-0)

FC MALINES vainqueur de la Coupe des coupes 1988

VIDEO Finale : FC Malines 1-0 Ajax Amsterdam

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1988 : MARSEILLE en Demie finale de la Coupe des Coupes

1-16 A Lokomotiv Leipzig 0-0 Marseille

1-16 R. Marseille 1-0 Lokomotiv Leipzig

L'OM attaque la Coupe des Coupes contre Leipzig qui a été finaliste l'année d'avant contre l'Ajax d'Amsterdam.

Après un difficile 0 à 0 en Allemagne , l'OM s'impose 1 à 0 avec un but d'Allofs dès la 8eme minute.

Le grand rival de Bordeaux de l'époque a fait tomber des allemands de Leipzig de triste mémoire pour les girondins finaliste à leur dépens la saison précédente.

1-8 A. Marseille 4-0 Hajduk Split

1-8 R. Hajduk Split 2-0 Marseille

Au tour suivant, l'OM élimine Split avec un Super Giresse par 4 à 0 à l'aller au Vélodrome

Décidément les clubs français ne réussissent pas au Hajduk Split après les cartons de Saint Etienne et Bordeaux.

Les yougoslaves s'imposeront au retour (2-0) mais l'OM se qualifie

L'équipe formatée par Bernard Tapie prend son envol.

1-4 A. Rovaniemi 0-1 Marseille

1-4 R. Marseille 3-0 Rovaniemi

De modestes finlandais se présentent en quarts de finale , occasion rêvée pour aller loin dans la compétition.

Jean Pierre Papin le sérial buteur marseillais donne la victoire (1-0) en Finlande.

Le retour sera une formalité pour l'OM , le duo Allofs - Papin faisant encore des merveilles.

Victoire (3-0) , l'OM est pour la première fois de son histoire qualifiée pour une demie finale de coupe d'europe.

1-2 A. Marseille 0-3 Ajax Amsterdam

1-2 R Ajax Amsterdam 1-2 Marseille

Le tenant du titre néerlandais administre une correction à l'ambitieuse formation olympienne , Witschge par deux fois et Bergkamp douchant le stade Vélodrome.

Battus (0-3) à domicile , les rêves d'une première finale s'éloigne pour la bande à Bernard Tapie.

Au retour Marseille réalisera son premier grand exploit européen s'imposant grâce à Papin et Allofs à l'Ajax , le but victorieux étant marquée à la dernière minute.

La victoire à Amsterdam 2-1 avec Stambouli dans les buts laisse bien des regrets aux supporters marseillais

VIDEOS

OM 1-0 Leipzig

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OM 4-0 Split

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OM 3-0 Rovaniemi

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OM 0-3 Ajax

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Ajax 1-2 OM

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1988 : Coupe UEFA

Espanyol Barcelone - Bayer Leverkusen (3-0)(0-3) 2 tab 3

Lors de la saison 1987/88, une chose était certaine : il y aurait un nouveau nom sur la Coupe UEFA puisque le Bayer 04 Leverkusen et le RCD Espanyol disputaient tous les deux leur première finale européenne. Les deux équipes étaient dirigées par de futurs sélectionneurs nationaux, Erich Ribbeck et Javier Clemente, et ce ne fut pas une surprise de voir ce match se terminer aux tirs au but.

Maigre récompense

L'aller s'achevait sur le score de 3-0 pour l'Espanyol à Sarrià, grâce à Roberto Losada et Miguel Soler. Et le score en restait là jusqu'à la deuxième mi-temps à Leverkusen. Puis le gardien des Catalans, Thomas Nkono, encaissait trois buts en 24 minutes. Les buteurs : Milton Tita, Falko Götz et Cha Bum-kun.

La prolongation était sérile et il fallait donc s'en remettre aux tirs au but, que les Allemands remportaient 3-2.

L'Espanyol retombait dans l'ombre de son rival du FC Barcelone, maigre récompense pour une remarquable campagne.

Barcelone battu

Pourtant l'Espanyol avait battu les deux géants de Milan, le Milan AC et l'Inter , avant d'éliminer le Club Brugge KV en demi-finale. Leverkusen avait été tout aussi impressionnant.

Les Allemands ne s'inclinaient qu'à une seule reprise. Le FK Austria Vienne, le Toulouse FC, Feyenoord, Barcelone et le SV Werder Breme, futur champion d'Allemagne, étaient parmi leurs victimes.

Même si leur plus gros succès restait la victoire 1-0 à Barcelone en quarts de finale.

Les fans de l'Espanyol ne diront pas le contraire.

CLUBS FRANCAIS

Auxerre ne fera qu'un seul tour éliminé par les grecs du Panathinaikos.

L'AJA s'incline (2-0) en Grèce ne tenant pas face à la pression de l'adversaire appuyé par un public bouillant.

C'est avec un handicap de deux buts que l'AJA a abordé ce match retour de 32ème de finale de Coupe UEFA.

Mais encore plus grave, c'est une grande partie des joueurs expérimentés (Perdrieau, Ferrer, Plancque) qui étaient indisponibles pour ce match.

Guy Roux a donc été obligé de composer une groupe très jeune (moyenne d'âge inférieure à 21 ans!) pour recevoir le Panathinaïkos.

Ce paris audacieux a été pratiquement relevé puisque l'AJA réussit à marquer les trois buts nécessaires (Dutuel - Cantona - Courtet) après la défaite 0-2 du match aller. Toutefois les Grecs avaient déjà tué le match avant la mi-temps en marquant deux fois.

Pour la troisième fois, l'AJA échouait dès les 32èmes de finale de la Coupe UEFA.

Le TFC affronte également des grecs au premier tour , Panionios. Toulouse se balade sur sa pelouse atomisant (5-1) une formation totalement inexpérimentée.

Le retour sera anecdotique Toulouse s'imposant de nouveau (1-0)

Le second tour sera bien plus périlleux avec la réception du futur vainqueur les allemands du Bayer Leverkusen.

Toulouse a la malchance de recevoir en premier ce dont profite le Bayer pour marquer le but à l'extérieur si important (1-1)

Le retour à Leverkusen sera sans surprise le TFC s'inclinant (1-0) tombant sur plus solide et réaliste

PHOTO FINALE : Espanyol Barcelone - Bayer Leverkusen

Les allemands du Bayer Leverkusen inscriront leur nom au palmarès des compétitions européennes , un de plus à la déjà longue liste du football germanique.

Leur parcours débuta contre les voisins autrichiens de l'Austria Vienne , après un (0-0) en Autriche le Bayer atomise les cousins (5-1) à domicile. La machine est lancée ...

Au second tour les allemands rendent visite à Toulouse , l'ancien vainqueur de Naples est tenu en échec à domicile (1-1)

Leverkusen solide gagne chez lui (1-0) , suffisant pour continuer sa marche victorieuse.

En huitièmes le rival du Feyenoord Rotterdam a une autre tenue. Les duels allemagne - pays bas sont toujours explosifs en clubs comme en équipe nationale.

Les allemands réalisent un excellent match nul (2-2) à Rotterdam avec en prime deux buts marqués à l'extérieur.

A la maison Leverkusen confirme s'imposant (1-0)

L'adversaire en quart de finale n'est rien d'autre que le FC Barcelone , les allemands ne le savent pas encore mais leur parcours passera deux fois par cette bille espagnole.

A l'aller Leverkusen est tenu en échec (0-0) sur ses terres , guère brillant avant de se déplacer au Nou Camp antre du géant.

Pourtant le Bayer crée l'exploit en gagnant (1-0) à Barcelone se qualifiant à la surprise générale.

En demies finale le Bayer accueille un rival domestique , le Werder Brehme.

Les deux formations se connaissant à la perfection le résultat sera très serré à l'aller (1-0) pour Leverkusen comme au retour à Brehme (0-0)

Mais voilà c'est le Bayer Leverkusen qui se qualifie pour la première finale de son histoire , la suivant sera plus triste quelques années plus loin.

Le rival de la finale est l'autre club de Barcelone , l'Espanyol jouant en bleu et blanc et dirigé par le basque Javier Clemente.

Les catalans ont sorti pour arriver à ce stade de la compétition Monchengladbach (1-0)(4-1) , Milan AC (2-0)(0-0) , voyez déjà l'allure de leurs victimes , l'Inter ensuite excusez du peu en huitièmes de finale (1-1)(1-0) , Vitkovice que connait bien le PSG (2-0)(0-0) et enfin en demie finale le FC Bruges auteur de remontées fantastiques les tours précédents (0-2)(3-0) après prolongations.

FINALE

Deux joueurs, Losada et Soler, ont marqué le match. Dans la dernière minute de la première mi-temps, Soler échappe à ses adversaires et place la balle sur la tête de Losada, (1-0).

Et, dans la seconde MT, les deux joueurs de l'Espanyol marquent chacun avec un but. (3-0)

Le stade de Sarria chante "CAMPEON CAMPEON" mais 15 jours plus tard ce sera au tour des allemands de chanter.

Au retour 15 jours plus tard les espagnols jouent ultra défensif pour contrer la fougue germanique.

Ils tiennent 45 minutes sans encaisser de but.

Mais la seconde période sera cauchemardesque pour les catalans.

Après la pause, l'entraîneur allemand Erich Ribbeck, met un attaquant de plus.

Au bout de 12 minutes après la reprise, une erreur de compréhension entre N'Kono et Michel-Angel sonne le réveil allemand (1-0)

Goetz marque un but magnifique six minutes plus tard (2-0)

A neuf minutes de la fin le coréen Cha Bum-Kun de Leverkusen marque le troisième but (3-0) remettant tout à égalité dans l'ensemble des deux rencontres.

Durant les prolongations le score ne bougeait pas et le titre a dû être décidé aux tirs au but.

Les allemands plus solides mentalement remportent la séance de tirs aux buts , Leverkusen peut fêter son titre.

BAYER LEVERKUSEN vainqueur de la Coupe UEFA 1988

VIDEO Finale aller : Espanyol Barcelone 3-0 Leverkusen

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VIDEO Finale retour : Leverkusen 3-0 Espanyol Barcelone (3 tab 2)

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1989 : Coupe des Clubs Champions

Milan AC - FC Steaua Bucurest : 4-0

Champion à deux reprises au cours des années 60, le Milan AC a attendu 1989 pour obtenir son troisième succès européen. Compte tenu de sa victoire écrasante face au FC Steaua Bucurest au Camp Nou (4-0), cela valait la peine.

Certes, il y avait quelques impatients au milieu des 80 000 supporteurs "rossoneri" en Espagne, mais Ruud Gullit et Marco van Basten se chargeaient de sceller une victoire éblouissante.

Madrid éliminé

Le Real Madrid CF ne pesait pas plus lourd que les Roumains à San Siro en demi-finale (5-0, buts de Carlo Ancelotti, Frank Rijkaard, Gullit, Van Basten et Roberto Donadoni). Ce qui reflétait bien la force de cette équipe financée par le magnat des médias Silvio Berlusconi et dirigée par Arrigo Sacchi. Les Milanais n'ont pas toujours été aussi redoutables. Ils ont eu besoin des buts à l'extérieur pour éliminer l'Etoile Rouge de Belgrade au deuxième tour, et d'un penalty généreux pour éliminer le SV Werder Breme en quarts de finale.

Le style Hagi

Le Steaua de Gheorghe Hagi suscitait plus d'admiration. Il balayait l'AC Sparta Prague, le FC Spartak Moscou, l'IFK Göteborg et le premier demi-finaliste turc, le Galatasaray SK, avec 22 buts marqués.

Les Milanais retrouvaient leur jeu à point nommé et infligeait une troisième défaite de rang dans le dernier carré au Real Madrid. Les hommes d'Anghel Iordanescu, quant à eux, se trouvaient tétanisés par l'évènement.

Résultat : la réalisation du rêve de Berlusconi et un niveau élevé de football rarement atteint en Coupe des clubs champions européens.

TABLEAU

Seizièmes de finale

Dynamo Berlin - Werder Breme (3-0) (0-5)

Sparta Prague - Steaua Bucurest (1-5) (2-2)

Real Madrid - Moss FK (3-0) (1-0)

Pezoporikos Larnaca - IFK Göteborg (1-2) (1-5)

FC Bruges - Brøndby IF (1-0) (1-2)

FC Porto - HJK Helsinki (3-0) (0-2)

Rapid Vienne - Galatasaray (2-1) (0-2)

Spartak Moscou - Glentoran (2-0) (1-1)

Levski Sofia - AC Milan (0-2) (2-5)

Hamrun Spartans - Nëntori Tirana (2-1) (0-2)

Górnik Zabrze - Jeunesse d'Esch (3-0) (4-1)

AE Larissa - Xamax Neuchâtel (2-1) (1-2) 0 tab 3

Honvéd Budapest - Celtic (1-0) (0-4)

Dundalk - Etoile Rouge Belgrade (0-5) (0-3)

Valur Reykjavik - AS Monaco (1-0) (0-2)

Huitièmes de finale

Celtic - Werder Breme (0-1) (0-0)

AC Milan - Etoile Rouge Belgrade (1-1) (1-1) 4 tab 2

Xamax Neuchâtel - Galatasaray (3-0) (0-5)

PSV Eindhoven - FC Porto (5-0) (0-2)

Steaua Bucurest - Spartak Moscou (3-0) (2-1)

Nëntori Tirana - IFK Göteborg (0-3) (0-1)

FC Bruges - AS Monaco (1-0) (1-6)

Górnik Zabrze - Real Madrid (0-1) (2-3)

Quarts de finale

IFK Göteborg - Steaua Bucurest (1-0) (1-5)

PSV Eindhoven - Real Madrid (1-1) (1-2)

AS Monaco - Galatasaray (0-1) (1-1)

Werder Breme - AC Milan (0-0) (0-1)

Demies de finale

Steaua Bucurest - Galatasaray (4-0) (1-1)

Real Madrid - AC Milan (1-1) (0-5)

FINALE

Milan AC 4-0 Steaua Bucurest

Buts 17' Gullit (1-0), 26' van Basten (2-0), 38' Gullit (3-0), 46' van Basten (4-0)

MILAN AC: Giovanni Galli ; Mauro Tassotti, Alessandro Costacurta (74' Filippo Galli), Franco Baresi(Petit carton jaune.png49e), Paolo Maldini ; Angelo Colombo, Frank Rijkaard, Carlo Ancelotti, Roberto Donadoni ; Ruud Gullit (60' Pietro Paolo Virdis), Marco van Basten

Entraîneur : Arrigo Sacchi

STEAUA BUCAREST : Silviu Lung ; Ştefan Iovan, Dan Petrescu, Adrian Bumbescu, Nicolae Ungureanu ; Gheorghe Hagi, Tudorel Stoica, Daniel Minea, Iosif Rotariu (46' Gavril Balint) ; Marius Lăcătus, Victor Piţurcă

Entraîneur : Anghel Iordănescu

AS MONACO quart de finaliste

Monaco champion de France 1988 est entrainé par Arsène Wenger . L'ASM compte dans ses rangs le gardien emblématique Jean Luc Etorri , les stars anglaises Hateley et Hoddle , le jeune prometteur Emmanuel Petit et Georges Weah futur ballon d'or

Le tout forme un groupe talentueux qui parviendra en quarts de finales stoppé injustement contre un adversaire turc largement à sa portée.

Le premier tour débutera mal avec une défaite (1-0) en Islande face au modeste Reykjavik. Le retour au stade Louis II sera d'un autre niveau les monégasques se qualifiant (2-0)

Le second tour sera propice à un superbe exploit contre les belges du FC Bruges pourtant vainqueurs à domicile à l'aller (1-0)

Au retour la bande à Wenger administre une correction explosant son adversaire (6-1) ! triplé de Youssouf Fofana un doublé de José Touré et un but de Luc Sonor transforment ce match en légende

VIDEO : Monaco 6-1 FC Bruges

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En quarts de finale l'ASM s'incline à domicile (0-1) contre Galatasaray à la surprise générale. Le retour disputé à Cologne en Allemagne ne permet pas aux monégasques de rectifier le tir malgré un bon résultats nul (1-1) et un but de Mister Georges Weah

VIDEO : Monaco 0-1 Galatasaray

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VIDEO : Galatasaray 1-1 Monaco

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FINALE : Milan AC 4-0 Steaua Bucarest

La finale a vu peut-être le plus grand mouvement de personnes pour un événement sportif avec quelques 80.000 supporters milanais ayant fait le voyage à Barcelone pour encourager leur équipe.

Comme ils l'avaient été trois ans plus tôt, le Steaua était qualifié en finale.

Géré par Anghel Iordanescu, qui était venu en tant que remplaçant dans leur aspect final précédente, le Steaua était sans Dumitrescu suspendu, mais possède encore beaucoup de potentiel offensif avec Hagi, Petrescu et Stoica et Lacatus portés vers l'attaque.

Milan comptait sur son trio néerlandais Gullit , Van Basten et Rijkaard.

Sacchi l'entraîneur milanais a nettement gagné la bataille tactique mais quand on possède de tels joueurs dans son effectif cela aide beaucoup.

Le Milan AC est bien trop fort pour cette équipe roumaine certes talentueuse.

Mais le duo Gullit , Van Basten absolument monstrueux dévore de sa classe le onze adverse.

Gullit ouvre la marque (17e) , dés lors plus rien n'arrêtera la machina infernale milanaise.

Van Basten y va de son but (26e) et Gullit en remet une couche douze minutes plus tard.

Mi temps (3-0) pour Milan , la messe est dite.

La seconde période sera un long calvaire pour le Steaua courant derrière le ballon.

Van Basten dés la reprise (46e) met un quatrième but (4-0) , les roumains n'en peuvent plus mais la débâcle est terminée .

Franco Baresi a levé la Coupe d'Europe devant des milliers de supporters Milanais célébrant la victoire la plus totale dans une finale européenne depuis de 1974 avec l'Ajax

La puissance financière de Silvio Berlusconi derrière eux, ils avaient tout pour régner longtemps en maitre dans le football continental .

MILAN AC Champion d'Europe 1989

VIDEO Finale : Milan AC 4-0 Steaua Bucarest

FINALE : Milan AC - S . Bucarest

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1989 : Coupe des vainqueurs de coupes

FC Barcelone - Sampdoria Gênes : 1-0

La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1988-1989 voit le sacre du FC Barcelone, qui bat la Sampdoria de Gênes en finale.

C'est la troisième Coupe des coupes remportée par le FC Barcelone.

Le FC METZ fera une brève apparition tombant au premier tour contre les belges d'Anderlecht . Les lorrains vaincus à domicile (1-3) perdront également en Belgique (2-0)

FINALE : FC Barcelone 2-0 Sampdoria

Johan Cruijff dirige le groupe catalan qui imposera son jeu sa technique dominant tous ses adversaires malgré quelques frayeurs inattendues.

Le gardien emblématique Andoni Zubizarreta garde les buts la colonie espagnole Alexanko , Eusebio Sacristán , Guillermo Amor, , Julio Salinas, Txiki Begiristain , Lopez Recarte apporte la grinta avec la star anglaise Gary Lineker pour conclure les actions.

La compétition débute avec un déplacement en Islande au Fram Reykjavík , mise en bouche pour se groupe pétri de talent qui s'imposera facilement (2-0) à l'aller puis (5-0) au retour au Camp Nou.

Les huitièmes de finales annoncent les polonais de Lech Poznan rival à priori largement dans les cordes des catalans.

A la surprise générale les surprenants polonais résistent dans l'antre du Barça obtenant un nul (1-1) . Le retour à Poznan sera épique le FC Barcelone ne pouvant faire mieux que (1-1) nécessitant des prolongations durant lesquelles le Lech Poznan fera preuve d'une résistance héroique.

La séance de tirs aux buts sera finalement à l'avantage du FC Barcelone se qualifiant par la toute petite porte (5 tab 4)

Le quart de finale avec un déplacement chez les danois d'Århus semble un obstacle relativement aisé pourtant il n'en sera rien.

Barcelone s'impose (1-0) au Danemark mais devra se contenter d'un nul (0-0) à domicile au retour , le résultat y est mais pas vraiment la manière !

En demie finale le FC Barcelone reçoit les bulgares du CSKA Sofia . Enfin l'attaque brillera de nouveau marquant 4 buts cependant les deux buts encaissés à domicile laissent peser pas mal de doutes pour le retour. (4-2)

Le déplacement à Sofia sera plus simple que celui de Poznan les catalans s'imposant (2-1) et se qualifiant pour une nouvelle finale.

L'adversaire sera la Sampdoria de Gênes avec son duo de buteur Vialli - Mancini

Les italiens ont éliminé IFK Norrköping , FC Carl Zeiss Iéna , Dinamo Bucarest et le tenant du titre le FC Malines en demie finale

La finale sera dominée par les catalans . On ne le sais pas encore mais cette affiche sera également celle de la finale de la coupe des champions 1992 avec le même vainqueur , le FC Barcelone.

Julios Salinas le grand attaquant basque ouvre le score dés la quatrième minute (1-0)

Barcelone profite de son avance pour gérer et prendre moins de risques , car le contre est la spécialité de la Sampdoria avec son duo vedette Vialli - Mancini

Les italiens sont impuissants malgré quelques tentatives improductives .

Au contraire c'est Lopez Rekarte un autre basque de Barcelone qui ajoute un second but à dix minutes de la fin.

Les italiens sont KO , le Barça peut soulever son nouveau trophée

FC BARCELONE vainqueur de la coupe des coupes 1989

VIDEO Finale : FC Barcelone 2-0 Sampdoria

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1989 : Coupe UEFA

Naples - Stuttgart (2-1) (3-3)

La Coupe UEFA a été touchée par la main de Dieu en 1989. Le SSC Napoli a bien remporté le trophée mais sans l'intervention "divine" de sa star Diego Maradona.

L'équipe du Calcio commençait par s'imposer sur le FC PAOK Thessaloniki, le VfB Leipzig et le FC Girondins de Bordeaux. Mais ce n'est qu'à partir des quarts de finale qu'elle exploitait son potentiel, en remportant une victoire 3-0 à domicile contre la Juventus grâce à un but à la dernière minute de la prolongation, après s'être incliné 2-0 au match aller.

Doublé de Careca

La demi-finale voyait Naples affronter le FC Bayern Münich qui avait également signé un magnifique come-back en s'imposant 3-1 sur le terrain du FC Inter Milan après une défaite 2-0 à Munich.

En demies, le Brésilien Careca n'a cependant pas fait dans le détail et son doublé offrait aux Italiens un match nul à l'Olympiastadion après un succès 2-0 à Naples.

Maradona en forme

Les pensionnaires de Serie A allaient de nouveau tomber sur un adversaire allemand en finale. A l'instar des Italiens, le VfB Stuttgart disputait sa première finale de Coupe UEFA. Il s'était débarrassé du Lombard FC Tatabánya, du NK Dinamo Zagreb, du FC Groningen, de la Real Sociedad et du . FC Dynamo Dresden, dans une demi-finale entre l'Allemagne de l'Ouest et l'Allemagne de l'Est. Toutefois, Klinsmann, Katanec, Immel et Buchwald ne se sont jamais remis du but de Maradona à la 68e minute du match aller. Une action de l'Argentin lui offrait un penalty controversé qu'il transformait pour annihiler l'ouverture du score de Maurizio Gaudino pour Stuttgart. Le but en toute fin de partie de Careca sonnait le glas des espoirs allemands alors que le match retour se terminait sur le score de 3-3 au Neckarstadion.

Parcours des clubs français

MONTPELLIER est impuissant face au Benfica Lisbonne , les portugais gagnent (3-1) en France puis (3-0) à domicile

32e de finale : Dniepr Dniepropetrovsk (1-1) (1-2) Girondins de Bordeaux

Les Girondins retrouvent Dnierp adversaire vaincu en 1985 lors de la formidable épopée européenne.

Le match aller a cette fois lieu en URSS mais le score sera identique 1-1 Alain Roche marquant le but si important à l'extérieur.

Le retour sera tendu est serré comme lors de la précédente joute.

Stopyra (47e) et Scifo (66e) sur un pénalty chanceux offrent la qualification aux girondins par une courte victoire 2-1

16e de finale: Ujpest Dozsa (0-1) (0-1) Girondins de Bordeaux

Les hongrois de Ujpest Dozsa reçoivent Bordeaux en seizièmes aller , les girondins par l'intermédiaire de Yannick Stopyra buteur (45e) s'offrent un avantage décisif.

Le retour ne sera guère enthousiasmant le score restant à 0-0 jusqu'à 15 minutes de la fin , heureusement Bordeaux obtient un pénalty (75e) que Jean-Marc Ferreri transforme.

Victorieux 1-0 à l'aller comme au retour Bordeaux se qualifie en huitièmes.

8e de finale : Girondins de Bordeaux (0-1) (0-0) SSC Naples

Le tour suivant mettra les girondins aux prises avec le Naples de Maradonna futur vainqueur de l'épreuve.

Le réalisme italien fera la différence les napolitains s'imposant 1-0 à Bordeaux.

Le retour sera chaud Claude Bez ayant mis le feu aux poudres par des déclarations fracassantes.

Bordeaux résiste mais le score final de 0-0 ne sera pas suffisant pour éviter l'élimination.

VIDEO : Bordeaux 0-1 Naples

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VIDEO : Naples 0-0 Bordeaux

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FINALE : Naples - Stuttgart

Les Napolitains, qui font rarement dans la nuance et qui ont, pour ceux qui savent les faire rêver, une véritable adoration disent de Maradona qu'il est le fils de Dieu, voire - et que nos lecteurs croyants ne s'en offusquent point car il ne s'agit que d'une image pieusement impie - Dieu en personne. Dieu-ballon, cela va de soi, Diego lui-même étant un catholique fervent et pratiquant, même s'il a tendance, souvent, à obéir à ses propres dix commandements. En cette fin de printemps 1989 qui annonce un bel été, Naples est donc qualifié pour la finale de la Coupe de l'U.E.F.A alors que c'est le cirque dans ses coulisses. L'entraîneur Ottavio Bianchi, qui en a soupe des déviations en tous genres de son extra-terrestre, clame dans tous les sens qu'il veut s'en aller et que sa dernière année de contrat, eh ! bien, il la balance aux orties. On lui rétorque qu'il ne va pas faire ça, alors qu'il va être incessamment sacré champion d'Europe. « Mais champion d'Europe, ce ne sera pas un exploit. Mon vrai chef d'oeuvre, c'est d'avoir été aussi longtemps entraîneur de Naples. » En finale, Naples accueille le V.F.B. Stuttgart (l'ancien club de Gress et des frères Fôrster). L'équipe allemande, qu'entraîné le Hollandais de partout Arie Haan, a éliminé Tatabanya (2-0, 1-2), Dynamo Zagreb (3-1 ; 1-1), Groningue (3-1, 2-0), Real Sociedad (1-0 ; 0-1, 4 penalties à 2) et Dynamo Dresde (1-0, 1-1). C'est une équipe de grande qualité qui possède en Klinsmann, Allgôwer, Buchwald, Sigurvinsson, Hartmann, des joueurs de premier plan.

Naples de son côté a éliminé le PAOK Salonique (1-1)(1-0) , Leipzig (1-1)(2-0) , Bordeaux (1-0)(0-0) , la Juventus en quarts de finale après prolongations (0-2)(3-0) et en demies finales le Bayern Munich (2-0)(2-2)

Ils sont 81 093 spectateurs au San Paolo de Naples, le 3 mai 1989, pour une recette invraisemblable de 4,6 milliards de lires, soit vingt-trois millions de francs. 81 093 qui ont confiance en Maradona malgré le score défavorable à la mi-temps (0-1), provoqué par un traître italien, Gaudino, qui joue à Stuttgart. A la 69" minute, l'arbitre grec M. Germanakos, qui a probablement quelques ascendances germaniques pour porter un nom pareil, fait un tour pendable à ses cousins germains : « Il invente un penalty, oui, monsieur », (affirme le président stuttgartois M. Gerhard Mayer-Vorfelder). En fait, après avoir contrôlé le ballon de la main (sa spécialité-vinaigre), Maradona a expédié la balle sur le bras de Schmà'ler, ce qui est bien pire qu'une main.

Et Maradona, selon le onzième commandement, a transformé le penalty. Le stratège Arie Haan commet alors ce que l'on peut appeler une bêtise : il fait sortir Walter pour le remplacer par Zietsch, ce qui correspond à remplacer un artiste peintre par un peintre en bâtiment. Du coup, cela libère un défenseur napolitain et, par voie de conséquence, libère Naples qui, juste avant la fin, par Careca, s'offre une victoire 2-1.

Comme Heynckes un tour plus tôt, Arie Haan est optimiste : « Nous pouvons les battre. » - « Mon œil, répond Bianchi. Chez nous, les gens de Stuttgart ont bétonné comme des cochons. Et, en plus, ils appellent ça réduire les espaces. Ils vont voir au retour. » ieu, enfin... le fils de Dieu, a décidé qu'une Coupe d'Europe ferait bien sur sa carte de visite, à côté d'une Coupe du Monde, d'un titre argentin, d'un Scudetto et de quelques gâteries diverses. Il a donc décidé, avec son petit ventre de notaire, son petit anneau d'or dans l'oreille et son superpied gauche, de jouer. Tout simplement. De jouer avec le ballon et de jouer avec Stuttgart. Naples mène 1-0 (Alemao, 19e), 2-1 (Ferrara, 40e, sur passe de Maradona, après que Klinsmann ait égalisé, 27e) puis 3-1 (Careca, son passe de Maradona, 61°). Le public admire et De Napoli baille aux corneilles, permettant à Stuttgart de revenir à 3-3 en deux bêtises monumentales (68e, 90e).

Mais Naples est « champion ». Maradona est sur son trône, qui pèse lourd dans la balance. A Naples, l'été sera chaud et Bianchi sera cuit. Quant à Maradona, il vous dira l'année prochaine de quelles couleurs étaient les sirènes, ou ses chaînes.

NAPLES vainqueur de la coupe UEFA 1989

VIDEO Finale aller : Naples 2-1 Stuttgart

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VIDEO Finale retour : Stuttgart 3-0 Naples

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wolfy

1990 : Coupe des Clubs Champions

Milan AC - SL Benfica 1-0

1990 était une année italienne. La Nazionale accueillait sa Coupe du Monde , la Juventus s'offrait la Coupe UEFA, la Coupe des vainqueurs de coupe européenne allait à la Sampdoria et la Coupe des clubs champions revenait au Milan AC. Un grand chelem sans précédent.

Rijkaard décisif

Le but de Frank Rijkaard a suffi au Milan pour s'imposer à Vienne face à un SL Benfica peu inspiré. Pour arriver en finale, les hommes d'Arrigo Sacchi évitaient le destin de leurs voisins du FC Inter - éliminés par l'IFK Malmö FK -, en battant au premier tour une autre formation nordique, le HJK Helsinki.

Progression du Milan

Ils surclassaient ensuite le Real Madrid , comme ils l'avaient fait en demi-finales douze mois plus tôt.

Milan devait ensuite faire face à deux oppositions difficiles, d'abord face au KV Malines puis face au FC Bayern Münich. Il éliminait le premier dans le temps additionnel (tot. 2-0) et le second après prolongation grâce aux buts inscrits à l'extérieur. Et si l'arbitre avait sifflé une main évidente dans l'autre demi-finale entre Benfica et l'Olympique de Marseille, le succès milanais aurait pu s'avérer plus compliqué.

Marseille éliminé

Les Portugais s'étaient montrés excellents en remportant leurs six rencontres face au Derry City FC, au Kispest Honvéd FC et au FC Dnipr Dnipropetrovsk. Mais Benfica, battu 2-1 à l'extérieur, était heureux d'éliminer Marseille aux buts inscrits à l'extérieur après le but controversé de l'attaquant Vata. Marseille s'imposerait trois ans plus tard, Milan ne laissait pas passer l'occasion cette année-là.

TABLEAU

Seizièmes de finale

FC Tirol Innsbruck - Omonia Nicosia (6-0) 3-2)

Glasgow Rangers - Bayern Münich (1-3) (0-0)

Derry City - Benfica (1-2) (0-4)

Olympique Marseille - Brøndby IF (3-0) (1-1)

Honvéd Budapest - Vojvodina Novi Sad (1-0) 1-2)

Linfield Belfast - Dnepr Dnepropetrovsk (1-2) 0-1)

AC Milan - HJK Helsinki Fin (4-0) (1-0)

CA Spora Luxembourg - Real Madrid (0-3) (0-6)

Sliema Wanderers - Nëntori Tirana (1-0 (0-5

Rosenborg BK - FC Malines (0-0) (0-5)

PSV Eindhoven - Lucerne (3-0) (2-0)

Ruch Chorzow - CSKA Sofia (1-1) (1-5)

Steaua Bucurest - Fram Reykjavik (4-0 (1-0)

Malmö FF - Inter Milan (1-0) (1-1)

Sparta Prague - Fenerbahçe Tur (3-1) (2-1)

Dynamo Dresde - AEK Athenes (1-0) (3-5)

Huitième de Finale

Olympique Marseille - AEK Athenes (2-0) (1-1)

Honvéd Budapest - Benfica (0-2) (0-7)

AC Milan - Real Madrid (2-0) (0-1)

Bayern Münich - Nëntori Tirana (3-1) (3-0)

Steaua Bucurest - PSV Eindhoven (1-0) (1-5)

Malmö FF - Malines (0-0) (1-4)

Sparta Prague - CSKA Sofia (2-2) (0-3)

Dnepr Dnepropetrovsk - FC Tirol Innsbruck (2-0) (2-2)

Quart de Finale

Malines - AC Milan (0-0) (0-2)

CSKA Sofia - Olympique Marseille (0-1) (1-3)

Benfica - Dnepr Dnepropetrovsk (1-0) (3-0)

Bayern Münich - PSV Eindhoven (2-1) (1-0)

Demie Finale

Olympique Marseille - Benfica (2-1) (0-1)

AC Milan - Bayern Münich (1-0) (1-2)

FINALE

Milan AC - Benfica : 1-0

Buts : 68' Rijkaard (1-0)

MILAN AC : Giovanni Galli ; Mauro Tassotti, Alessandro Costacurta, Franco Baresi, Paolo Maldini ; Angelo Colombo (89' Filippo Galli), Frank Rijkaard, Carlo Ancelotti (72' Daniele Massaro), Alberigo Evani ; Ruud Gullit, Marco van Basten

Entraîneur : Arrigo Sacchi

BENFICA : Silvino Louro ; José Carlos, Aldair, Ricardo, Samuel Quina ; Vitor Paneira (76' Vata Garcia), Valdo, Jonas Thern, Hernâni Neves ; Mats Magnusson, António Pacheco (66' César Brito)

Entraîneur : Sven-Göran Eriksson

FINALE : Milan AC 1-0 Benfica

Miracle à l'italienne, celui qui fait du Calcio le football le plus glorieux d'un sport imaginé par des Anglais chassés ces derniers temps de la scène européenne. Le foot fait ainsi des pieds de nez à l'histoire. Et l'histoire rapporte aujourd'hui les échos d'une saison fabuleuse où l'Italie a raflé les trois coupes européennes. Exploit historique qui entre tout droit dans la légende.

L'Italie triomphe donc à tous les niveaux, sur tous les plans, dans tous les stades.

Cette marche triomphale qui a commencé le 9 mai à Goeteborg par le succès de la Sampdoria de Gênes face à Anderlecht (2 buts de Gianluca Vialli), s'est poursuivie par un règlement de comptes à l'italienne avec la Juve exécutant la Fiorentina (3-1 à l'aller à Turin et 0-0 à Avellino au retour), pour connaître son apothéose le 23 mai à Vienne avec la victoire du Milan AC sur Benfica (1-0).

Nous l'évoquerons plus tard.

Ah, quel joli mois de mai ! Les esthètes pourront toujours pincer des bouches venimeuses en disant qu'aucune de ces finales n'atteignit le niveau escompté. Il n'en reste pas moins que seuls les faits (plus têtus encore que les censeurs) marqueront l'histoire. Et qui se souviendra demain que ces finales furent le refuge de la médiocrité ? On aura oublié les passes approximatives, la rudesse de certaines interventions, les scores étriqués pour ne retenir que ce qui a de la valeur : La Victoire !

Cette finale Milan AC - Benfica ne restera certes pas dans les annales du jeu.

Rien de commun avec la formidable démonstration de la finale précédente où le Milan AC atomisa le Steaua Bucarest.

Les milanais buteront longtemps sur la rugueuse défense portugaise bâtie autour des colosses Ricardo et Aldair en défense centrale.

Le score sera toujours de (0-0) à la MT

Mais la classe des joueurs milanais fera la différence à 20 minutes de la fin.

Cette fois ce n'est ni Gullit ni Van Basten qui feront la différence mais le troisième néerlandais Rijkaard parti en contre tromper le gardien du Benfica.

Milan tiendra le score de (1-0) pour remporter sa seconde finale consécutive.

Benfica pleure sa seconde finale perdu en deux trois saisons.

MILAN AC champion d'europe 1990

VIDEO Finale : Milan AC 1-0 Benfica

FINALE : Milan AC 1-0 Benfica

wolfy

1990 : MARSEILLE Demi Finaliste de la Coupe des Champions

1-16 A. Marseille 3-0 Brondby

1-16 R. Brondby 1-1 Marseille

Ce grand retour en Champion's League commence devant Brondby et son immense gardien Schmeichel.

Mais Papin est intenable et une papinade à la 66eme minute libère l'OM qui a ouvert le score par Sauzée.

Vercruysse clot la marque avec un 3 à 0 pour un retour tranquille au Danemark (1 à 1) assuré par Papin.

1-8 A. Marseille 2-0 AEK Athènes

1-8 R. AEK Athènes 1-1 Marseille

L'AEK est aussi battue par 2 à 0 après avoir résisté une mi-temps.

Papin encore lui ouvre la marque (54e) et à dix minutes de la fin le défenseur grec Manolas marque contre son camp.

Au retour, dans une ambiance de corrida, Papin répond à Saveski pour assurer la qualification à 6 minutes de la fin.

1-4 A. Sredets Sofia 0-1 Marseille

1-4 R. Marseille 3-1 Sredets Sofia

L'OM éliminera ensuite le Sredets de Sofia de Stoikov mais y perdra son gardien de but Gaetan Huard (fracture de la jambe).

Thys rentré à la place de Mozer en défense marque un but crucial en Bulgarie à cinq minutes de la fin offrant la victoire à l'OM

Au retour dans un stade Vélodrome en feu les marseillais s'imposent (3-1) et se qualifient pour les demies finales.

Waddle , Papin et Sauzee assurent le spectacle et les buts

1-2 A. Marseille 2-1 Benfica Lisbonne

1-2 R. Benfica Lisbonne 1-0 Marseille

Marseille gagne le match aller à domicile (2-1) , le trio Papin - Waddle - Francescoli fait tourner en bourrique la formation portugaise parvenant miraculeusement à ouvrir la marque en début de match.

L'OM se procure un nombre incroyable d'occasions qu'ils regretteront amèrement.

Sauzee égalise vite et Papin donne l'avantage aux siens juste avant la MT. La seconde période ne donnera rien malgré une nette domination marseillaise.

Le retour au stade de la Luz devant 110 000 personnes restera gravé dans les mémoires avec cette main de dieu ou du diable selon la préférence permettant à Vata d'offrir le but de la qualification à sa formation éliminant un OM en furie .

But marqué de la main par les portugais à sept minutes de la fin que tout le monde voit sauf l'arbitre.

VIDEOS

Marseille 3-0 Brondby

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Brondby 1-1 Marseille

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Marseille 2-0 AEK Athènes

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AEK Athènes 1-1 Marseille

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Sofia 0-1 Marseille

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Marseille 3-1 Sofia

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Marseille 2-1 Benfica

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Benfica 1-0 Marseille

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wolfy

1990 : Coupe des Vainqueurs de Coupes

Sampdoria - Anderlecht : 2-0 (ap)

La formation italienne menée par Vujadi Boskov compte dans ses rangs uniquement des joueurs italiens mis à part de milieu yougoslave Katanec

On retrouve le fameux duo d'attaquants Vialli - Mancini avec Dossena au milieu et de solides défenseurs (Pelligrini - Carboni - Mannini et Vierchowood) encadrant le gardien expérimenté Pagliuca.

Au premier tour la sampdoria maitrise facilement les norvégiens de Bergen dominés sur leurs terres (1-0) puis vaincus à Gênes (2-0)

Le second tour sera plus compliqué avec un déplacement en Allemagne pour y défier le Borussia Dortmund. Le réalisme italien permet à la formation de Boskov d'obtenir un excellent nul (1-1) facilitant le retour qui sera bien négocié avec une facile victoire (2-0)

En quart de finale les suisses du Grashoppers Zurich céderont (2-0) en Italie puis une nouvelle fois à domicile (2-1)

En demie la Sampdoria se déplace à Monaco , bousculés les italiens cèdent à deux reprises mais leur attaque de feu leur permet d'éviter le pire (2-2)

Le retour sera cruel pour les monégasques vaincus (2-0) , la Samp se qualifie pour la finale afin d'y affronter un habitué de la coup des coupes Anderlecht

Les belges les irlandais de Ballymena , le FC Barcelone (2-0)(1-2) , Admira Wacker et le Dinamo Bucarest en demie finale gagnant (1-0) à deux reprises

Entrainé pas Ad de Mos , Anderlecht possède les arguments pour faire douter la Sampdoria avec des joueurs tels Degryse , Nillis ,Musonda Verwoort ou Kooiman

FINALE

Cette finale très serrée se jouera jusqu'aux prolongations.

Le réalisme italien fera la différence contre une formation belge grande habituée des finales.

Le meilleur représentant d'Anderlecht devait être Charles Musonda, le plus constant des transalpins, Roberto Mancini.

Mais le talent de l'un et de l'autre ne trouvait d'écho auprès de leurs coéquipiers respectifs... qui étaient avec eux sur le terrain.

Paradoxe, les remplaçants, sans doute frustrés par leur inactivité, allaient s'inspirer de cette image motrice. Côté italien essentiellement, avec les entrées sur la (mauvaise) pelouse, d'Attilio Lombarde et Fausto Salsano.

Une accélération du premier nommé, un tir de Salsano, nous sommes déjà dans la première période de la prolongation, et De Wilde, le gardien d'Anderlecht qui s'est opposé avec brio aux tentatives de Mancini, Vierchowod et Pari, est cette fois servi par la chance.

Le ballon vient heurter la base du poteau.

Mieux même il revient dans les mains de De Wilde. Anderlecht respire, Gênes s'impatiente, il faut encore attendre pour voir le ipremier but.

Un seul homme a senti le coup : le Flair du buteur.

Une main hésitante de De Wilde, une pichenette de Vialli et c'en est terminé de cette finale. (1-0)

Mieux même, quelques instants plus tard, avec un nouveau coup de reins de Lombardo, un débordement de Mancini suivi d'un centre au millimètre.

C'est encore Vialli le mieux placé pour un break décisif. (2-0)

Vialli a attendu, se faisant oublier pour mieux surgir et donner à la Sampdoria sa Coupe d'Europe.

SAMPDORIA vainqueur de la coup des coupes 1990

VIDEO Finale : Sampdoria 2-0 Anderlecht

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1990 : MONACO Demi finaliste de la Coupe des coupes

1-16 A. Belenenses 1-1 Monaco

1-16 R. Monaco 3-0 Belenenses

L'AS Monaco réalisera un fabuleux parcours européen qui s'arrêtera en demi finale contre le futur vainqueur la Sampdoria

Ce groupe est composé de Etorri , Dib , Blondeau , Puel , Touré , Fofana , Petit ,Ferratge , Sonor , Diaz et Weah pour les plus connus.

Au premier tour Monaco élimine les portugais de Belenenses (1-1) à l'aller puis victoire (3-0) au retour à Louis II

1-8 A. Monaco 0-0 Dinamo Berlin

1-8 R. Dinamo Berlin 1-1 Monaco (ap)

Au second tour le Dynamo de Berlin obtient un bon nul (0-0) à Monaco , mais les reprèsentants de la principauté vont chercher la qualification en Allemagne arrachant un nul (1-1) les qualifiant pour les quarts de finale

1-4 A. Vailladolid 0-0 Monaco

1-4 R. Monaco 0-0 Vailadolid (3 tab 1)

En quarts l'ASM tient en échec les espagnols de Valladolid (0-0) sur leur pelouse mais sont incapables de faire la différence à domicile pour le match retour (0-0) . Un séance de tirs aux buts permet au monégasque de se qualifier pour les demies finales

1-2 A. Monaco 2-2 Sampdoria

1-2 R. Sampdoria 2-0 Monaco

En demie Monaco affronte la Sampdoria qui sera trop forte (2-2)(0-2)

Au match aller au Stade Louis II Monaco ouvre la marque par Weak (44e)

Mais comme d'habitude les italiens plus rusés reviendront au score face aux français.

IL reste 15 minutes à jouer , Monaco pense tenir une précieuse victoire.

Mais Vialli hérite d'un pénalty pour la Sampdoria et trois minutes plus tard le buteur italien récidive.

Ramon Diaz égalise juste après mais ce score est favorables aux transalpins.

Pas de miracle au retour , les vagues bleues et blanches engouffrent Monaco 2-0 qui tombe

VIDEOS

Monaco 3-0 Belenenses

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Monaco 2-2 Sampdoria

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Sampdoria 2-0 Monaco

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1990 : COUPE UEFA

Juventus - Fiorentina (3-1) (0-0)

La Coupe UEFA 1989-1990 a vu le sacre de la Juventus, dans une finale 100 % italienne jouée face à la Fiorentina.

C'est la deuxième Coupe de l'UEFA remportée par la Juventus et c'est la première fois que la Fiorentina arrive en finale.

À noter que c'est la toute première fois où l'on voit deux clubs italiens se rencontrer en finale de la Coupe UEFA.

L'Allemagne deuxième

Le SV Werder Breme a peut-être écrasé le SSC Napoli, tenant du titre, au troisième tour, mais c'était l'exception à la règle. La Juventus s'imposait 3-2 face au Hambourg SV et au FC Köln, tandis que l'AC Fiorentina mettait fin au rêve de Brême en demi-finale, grâce aux buts inscrits à l'extérieur. Typique pour la Viola, qui n'avaient marqué que six buts en dix matches face au Club Atlético de Madrid, au FC Sochaux-Montbéliard, au FC Dynamo Kieiv, à l'AJ Auxerre et à Brême.

La Juve aux commandes

Et ce manque de puissance devant le but allait les pénaliser lors de la finale aller face à la Juventus. Des buts de Pierluigi Casiraghi et Luigi De Agostini inscrits en seconde période offraient aux hommes de Dino Zoff une victoire 3-1 au Stadio Comunale. La Juventus avait la chance de jouer le match retour sur terrain neutre, suite à des incidents avec des fans de la Fiorentina. Ce match se terminait par un nul et les Bianconeri ajoutaient la Coupe UEFA à la Coupe d'Italie qu'ils avaient remportée quelques jours plus tôt. Et comme pour corser l'addition, la Juve achetait le meilleur joueur de la Fiorentina, Roberto Baggio.

Parcours des clubs français

SOCHAUX élimine au premier tour la modeste équipe luxembourgeoise de la Jeunesse Esch (7-0)(5-0).

Le second tour s'annonce redoutable avec un déplacement à Florence pour y défier la Fiorentina qui sera finaliste de la compétition.

Les jeunes sochaliens encadrés par Bazdarevic et Hadzibegic obtiennent un surprenant match nul (0-0) en Italie . Le début du match retour s'annonce bien avec le carton rouge d'un italien , malheureusement un exploit du génial Baggio donne l'avantage à sa formation.

Sochaux parviendra vite à égaliser par Laurey mais la défense italienne saura préserver sa qualification (1-1)

VIDEO : Sochaux 1-1 Fiorentina

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Le PSG débute sa campagne européenne par un déplacement en Finlande contre Lahti . Le score de (0-0) peu flatteur contre une équipe inconnue laisse augurer d'un retour compliqué qui effectivement le sera . Paris s'impose de justesse au Parc (3-2) se qualifiant sans grande gloire.

Au second tour Paris hérite de la Juventus et sa pléiade de stars . Le réalisme italien fera encore ses preuves avec une victoire (1-0) à Paris puis une autre à Turin (2-1) au retour.

VIDEO : PSG 0-1 Juventus

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VIDEO : Juventus 2-1 PSG

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Des trois équipes françaises qualifiées en coupe UEFA c'est AUXERRE qui ira le plus loin sa course s'arrêtant en quarts de finale.

Guy Roux l'entraineur emblématique de l'AJA conduit son groupe de jeunes vers le première belle épopée européenne du club avec (Bruno Martini , Basile Boli , Daniel Dutuel , Kalman Kovacs , Christophe Cocard , Pascal Vahirua)

Auxerre doit passer par un tour préliminaire contre les yougoslaves du Dinamo Zagreb. Le match aller à l'abbé deschamps se déroule mal le visiteur s'imposant (1-0). On pensait les auxerrois bien mal embarqués pourtant ils réalisent un splendide match au retour gagnant (3-1) à Zagreb.

VIDEO : Dinamo Zagreb 1-3 Auxerre

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Les 32 èmes seront plus simples contre les albanais d'Appolonia Fier étrillés (5-0) en Bourgogne puis vaincus à domicile (3-0)

Rovaniemi les finlandais bien connus de l'OM sont les prochains adversaires de l'AJA en seizièmes . Auxerre atomise Rovaniemi en Finlande (5-0) puis s'impose au retour (3-0)

VIDEO : Rovaniemi 0-5 Auxerre

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Les huitièmes de finales seront bien plus compliqués avec un terrible déplacement en Grèce contre l'Olympiakos. Auxerre résiste à la furia hellène (1-1) revenant d'Athènes avec un bon espoir de qualification. Le retour à Auxerre est tendus les bourguignons tenant difficilement le nul (0-0) qualificatif.

VIDEO : Olympiakos 1-1 Auxerre

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Le rival en quarts de finale déjà tombeur de Sochaux est la Fiorentina. Les italiens s'imposent à domicile (1-0) puis réeditent la performance (1-0) à Auxerre.

Les italiens sont trop forts pour les tendres auxerrois.

VIDEO : Fiorentina 1-0 Auxerre

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VIDEO : Auxerre 0-1 Fiorentina

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FINALE : Juventus (3-0)(0-0) Sampdoria

La Juventus est entrainée par Dino Zoff

Encore l'époque une grande majorité de joueurs sont italiens renforcés par le portugais Rui Barros , le russe Alejnikov.

La Juve a toujours une solide défense et des individualités faisant la différence à l'instar de Schillaci et Casiraghi ses deux attaquants vifs comme l'éclair.

Son adversaire de la finale , la Viola surnom de la Fiorentina mise sur son jeu offensif et son étoile montante Roberto Baggio qui plus tard portera le maillot turinois.

La Juventus élimine au premier tour les polonais du Gornik Zabrze s'imposant (1-0) en Pologne et (4-2) à domicile.

Au second tour les italiens rendent encore une fois visite aux parisiens dont ils sont manifestement la bête noire. L'avenir le confirmera encore.

Cette fois le portugais Rui Barros permet aux bianconeris de gagner à Paris (1-0) , les turinois victorieux (2-1) au retour se qualifient de nouveau eux dépens du PSG

En huitièmes de finale la Juve élimine Karl-Marx-Stadt club de la RDA nation pour la dernière fois présente en compétition.

Vainqueurs à deux reprises (2-1) et (1-0) , les italiens n'ont pas a forcer leur talent

En quart de finale Hambourg se présente pour la revanche de la finale de la coupe des champions perdue en 1983.

Les italiens vengeront l'honneur du club en éliminant les allemands au talent moins évident qu'autrefois.

La Juventus gagne (2-0) en Allemagne mais aura de grosses frayeurs au retour car Hambourg viendra s'imposer (2-1) , mais cette fois c'est la Juve qui passe

En demie finale les turinois reçoivent d'autres allemands , ceux de Cologne.

Vainqueurs de justesse à domicile (3-2) les italiens résistent au retour obtenant un nul (0-0)

La Juventus se qualifie pour la finale.

Son adversaire est donc la Fiorentina tombeux aux tours précédents de l'Atletico Madrid aux tirs aux buts (0-1)(1-0) , de Sochaux (0-0)(1-1) , Dinamo Kiev (1-0)(0-0) , Auxerre (1-0)(1-0) et en demie finale de Brehme (1-1)(0-0)

En finale c'est la Juventus qui reçoit au match aller dans le stadio Comunale et ses 60 000 supporters

Galia pour la juve ouvre le score en début de rencontre et la Fiorentina égalise à la dixième minute par Buso.

Mais la seconde période sera totalement turinoise . Casiraghi et De Agostini donnent un net avantage à leur formation avant le match retour (3-1)

Le Stadio Partenio de Florence et ses 40 000 supporters n'assisteront pas au miracle tant attendu.

La défense turinoise solide tient bon jusqu'à la fin (0-0)

JUVENTUS vainqueur de la Coupe UEFA 1990

VIDEO Finale aller : Juventus 3-1 Fiorentina

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VIDEO Finale retour : Fiorentina 0-0 Juventus

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wolfy

1991 : Coupe des Clubs Champions

Etoile Rouge Belgrade - Olympique de Marseille 0-0 a.p. (5-3 t.a.b.)

C'était le scénario parfait. L'ER Belgrade face à l'Olympique de Marseille. Les deux meilleures équipes de la Coupe des clubs champions européens s'affrontant dans la 100e finale de l'UEFA. Mais ce fut un match sans but. Les deux coaches Ljubko Petrovic et Raymond Goethals avaient décidé de défendre, après avoir illuminé la compétition par leur jeu offensif. Cette partie se soldait par un résultat nul remporté aux tirs au but par l'Etoile Rouge, où l'Europe attendait un feu d'artifice eu égard au parcours des deux formations.

Les trois mousquetaires

Marseille a inscrit 13 buts contre le KS Dinamo Tirana et le Lech Poznán, avant d'éclipser le Milan AC en quarts de finale. La lumière s'est d'ailleurs éteinte à la fin du match retour au stade Vélodrome, les locaux menant 1-0 après un nul à Milan, provoquant la sortie des visiteurs. L'UEFA déclarait alors l'OM vainqueur 3-0 et excluait le tenant du titre de toute compétition européenne pour un an. En demi-finales, l'OM battait le FC Spartak Moscou, vainqueur du SSC Napoli et du Real Madrid CF, à l'aller comme au retour. Les Soviétiques ne parvenaient pas à contenir les trois mousquetaires Chris Waddle, Jean-Pierre Papin et Abedi Pelé.

Tirs au but

L'autre demi-finale était plus belle encore. L'Etoile Rouge infligeait au Bayern Münich sa première défaite européenne à domicile (2-1), grâce à des buts somptueux de Darko Pancev et Dejan Savicevic. Malgré la bonne réplique du Bayern à Belgrade, un but contre son camp donnait aux Yougoslaves le nul 2-2 dont ils avaient besoin. Victoire méritée selon certains, et notamment le Grasshopper-Club, le Rangers FC et le FC Dynamo Dresde battus. L'Etoile Rouge entrait certes au Panthéon, mais par la petite porte.

TABLEAU

Seizième de finale

FC Tirol Innsbruck - Kuusysi Lahti (5-0) (2-1)

APOEL Nicosia - Bayern Münich (2-3) (0-4)

OB Odense - Real Madrid (1-4) (0-6)

Olympique Marseille - Dinamo Tirana (5-1) (0-0)

KA Akureyri - CSKA Sofia (1-0) (0-3)

Naples - Újpest Dózsa (3-0) (2-0)

Union Luxembourg - Dynamo Dresde (1-3) (0-3)

Valletta FC - Glasgow Rangers (0-4) (0-6)

Lillestrøm SK - Club Bruges (1-1) (0-2)

Lech Poznan - Panathinaikos (3-0) (2-1)

FC Porto - Portadown (5-0) (8-1)

Dinamo Bucurest - St. Patrick's Athletic (4-0) (1-1)

Malmö FF - Besiktas (3-2) (2-2)

Sparta Prague - Spartak Moscou (0-2) (0-2)

ER Belgrade - Grasshoppers Zürich (1-1) (4-1)

Huitième de finale

Real Madrid - FC Tirol Innsbruck (9-1) (2-2)

AC Milan - FC Bruges Bel (0-0) (1-0)

Naples Spartak Moscou (0-0) (0-0) 3 tab 5

Lech Poznan - Olympique Marseille (3-2 1-6)

Bayern Münich - CSKA Sofia (4-0) (3-0)

Dinamo Bucurest - FC Porto (0-0) (0-4)

ER Belgrade - Glasgow Rangers (3-0) (1-1)

Dynamo Dresde - Malmö FF (1-1 (1-1) 5 tab 4

Quart de Finale

AC Milan - Olympique Marseille Fra (1-1) (0-3)

Bayern Münich - FC Porto Por (1-1) (2-0)

Spartak Moscou - Real Madrid (0-0) (3-1)

ER Belgrade - Dynamo Dresde (3-0) (3-0)

Demie de Finale

Bayern Münich ER Belgrade (1-2) (2-2)

Spartak Moscou - Olympique Marseille (1-3) (1-2)

FINALE

29 Mai 1991 Bari

Etoile Rouge de Belgrade bat l'OM 0 à 0 (5 Tirs au but à 4)

Arbitre Mr Lanesse (Italie) 64000 Spectateurs,

OM : Olmetta - Amoros, Boli, Mozer, Casoni, Di Meco (Stojkovic 111e) - Germain, Fournier (Vercruysse 75e) - Waddle, Papin (cap.) , Pelé

Entraineur Goethals

ER BELGRADE : Stojanovic (cap.) - Sabanadzovic, Najdoski, Belodedici, Marovic- Savicevic (Stovic 84e) , Jugovic, Prosinecki, Mihajlovic- Binic, Pancev. Entraineur Petrovic

PHOTOS Finale Belgrade - Marseille

Trente-six ans que tout le pays attend cet évènement, mais la cinquième finale française en compétition européenne n'aura rien donné comme les autres.

Comme celles de Reims en 1956 et 1959, comme celle de Saint-Etienne en 1976, comme celle de Bastia en 1978 (dans la Coupe de l'UEFA).

L'OM n'a jamais été aussi près.

Le Stade de Bari, magnifique architecture sidérale, s'ouvre dans le ciel des Pouilles rougeoyant dans le couchant.

Les chants qui s'élèvent dans le soir qui vient prennent aux tripes

A l'heure où le Sicilien Tulio Lanesse regarde une dernière fois sa montre-chrono pour libérer les vingt-deux acteurs de la centième finale européenne, l' univers se colore de bleu et de blanc d'un côté de rouge et de blanc de l'autre.

Dans ce poker menteur où chacun cache bien son jeu, l'équipe yougolave tente un bluff.

Elle ose attaquer d'entrée, toujours sur le côté droit. Savicevic, le meneur de jeu yougoslave ne mène pas vraiment les siens sur les sentiers de la gloire.

Il paraît sobre, effacé, au point que sa discrétion entache la réputation d'un talent que l'on dit flamboyant.

L'OM pousse, presse. Et Boli active ses troupes.

Avec lui, l'équipe marseillaise crée le surnombre. En face, les Yougoslaves montrent une fébrilité de débutants doués.

Eux aussi courent après leur première Coupe des Champions.

Chaque fois que Boli monte, c'est pour semer la pagaille dans le camp yougoslave. C'est lui qui place pour la première fois JPP sur la voie royale mais celui-ci, trop bien gardé, manque de peu la cible.

La Finale est telle que l'avait prévue Beckenbauer, étouffée, étouffante. une de ces rencontres où l'on verrouille tous les systèmes.

Le pressing yougoslave a torpillé ainsi la classe de Pelé et de Waddle. Papin, lui, est sous haute surveillance.

Pareil de l’autre côté avec Fournier et Germain acharnés à la perte de Posinecki et de Savicevic, tandis que Pancev rêve d’un ballon qui ne tombera que sur Mozer ou Boli.La finale est à ce point bridée, cadenassée, coincée, qu'elle ne réussira jamais à nous délivrer l'identité de son vainqueur.

Le match court à son terme, Waddle a deux occasions mais il est dit que rien ne sera inscrit, même dans les prolongations

Pour les tirs au but, Goethals, s'efforce de trouver la clef de l'énigme en désignant cinq tireurs à sang froid capables d'exécuter la sentence et d'enlever le morceau.

Manu Amoros doit ouvrir le bal, juste dans la foulée de Prosinecki. Il a vu que le blond de l'Etoile Rouge a tapé dans le mille, il ne lui reste plus qu'à faire la même chose.

Il s'élance, se bloque juste avant la frappe qu'il décoche trop précipitamment, trop tôt. Comme hypnotisé par Stojanovic, il lui tire dans les mains.

Après Amoros, ceux de l'OM courront, sans vraiment y croire, après ceux de Belgrade. Casoni après Binic, Papin après Belodevic, Mozer après Mihajlovic.

Toujours un but d'avantage pour les Serbes.

Il est exactement 22 h 50 quand Darko Pancev s'élance pour le dernier tir yougolave.

S'il le manque, l'OM garde ses chances, sinon....

Il marque, c'est fini ! La coupe est yougoslave

ETOILE ROUGE BELGRADE champion d'Europe 1991

VIDEO Finale : ER Belgrade 0-0 Marseille 5 tab 4

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wolfy

1991 : MARSEILLE Finaliste de la Coupe des Champions

1-16 A. Marseille 5-1 Dinamo Tirana

1-16 R. Dinamo Tirana 0-0 Marseille

L'OM du président Tapie a déjà posé son empreinte sur le championnat avec un effectif dantesque et un titre lui tendant les bras à chaque fin de saison dont on connaitra les secrets de la réussite dans un sombre jardin de Valenciennes quelques années plus tard.

Marseille débute par la réception de Tirana petit club albanais sorte de mise en bouche pour l'ogre de la cannebière.

La bande à Papin dont faisait partie Cantona avant nouveau pétage de boulon atomise (5-1) de petits albanais totalement dépassés par les événements

Le retour à Tirana sera anecdotique les deux formations se quittant sur un score de parité sans saveur (0-0)

Bref l'OM continue son chemin ....

1-8 A. Lech Poznan 3-2 Marseille

1-8 R. Marseille 6-1 Lech Poznan

Cette fois le rival s'annonce plus sérieux avec les champions de Pologne de Poznan.

Laurent Fournier ouvre la marque très tôt laissant entrevoir une rencontre relativement tranquille. Mais les braves polonais savent jouer au football , ils le démontrent par trois buts consécutifs mettant l'OM dans une situation critique.

Bon quand on a un magicien comme Chris Waddle dans ses rangs les situations peuvent changer assez vite , le génie anglais plante un second but pour son équipe revenant à (3-2) avant le retour au Vélodrome.

C'est l'ambiance des grands soirs européens , le public en transe les joueurs au diapason réalisent une première MT de feu , Papin et Vercruysse marquent 3 buts en 45 minutes assommant des polonais étrangement absents ...

En seconde période la réduction du score polonaise à 3-1 laisse augurer de possibles prolongations toutefois les 10 dernières minutes olympiennes démontent les maigres espoirs de Poznan écrasés (6-1) au final.

Marseille est qualifié pour les quarts de finale , la science du regretté Raymond a fait son oeuvre.

1-4 A. Milan AC 1-1 Marseille

1-4 R. Marseille 1-0 Milan AC

A l'annonce du tirage Tapie le boss a du se sentir mal , le double tenant du titre avec sa pléiade de stars milanaises part largement favori pour cette double confrontation.

L'aller à San Siro rempli comme un oeuf fut maitrisé par les marseillais avec une perfection dont on ne les pensait pas capables.

Gullit ouvre pourtant la marque pour Milan mais douze minutes plus tard le sérial buteur JP Papin égalise trompant la vigilance de la défense milanaise expérimentée.

La seconde période ne changera rien l'OM restant parfaitement campé sur ses bases contrant les attaques habituellement décisives des milanais.

Le retour au Vélodrome sera sulfureux tendu offrant un épilogue inattendu.

A 15 minutes de la fin le score est toujours de (0-0) l'OM résistant aux coups de boutoirs adverses puis le génie anglais Cris Waddle frappe de nouveau réalisant un geste extraordinaire.

Les milanais doubles tenants du titres irrésistibles craquent nerveusement à 2 minutes de la fin quand les lumières du stade vacillent à leur image.

Galliani le directeur sportif du Milan AC demande à ses joueurs de rentrer aux vestiaires estimant que la rencontrer ne pouvait se terminer.

Les instances déclareront l'OM vainqueur par forfait (3-0) et le Milan AC interdit de compétition l'année suivante . En faisant craquer le plus grand club européen de l'époque l'OM devient lui aussi un grand ...

1-2 A. Spartak Moscou 1-3 Marseille

1-2 R. Marseille 2-1 Spartak Moscou

L"OM confirme devant les 100 000 spectateurs du stade Lénine qu'elle est bien l'équipe à la fois la plus féroce et la plus gourmande d'Europe. Le résultat et la manière. En deux temps et trois mouvements, elle va assommer le Spartak de Moscou sur son propre terrain. C'est l'artiste Waddle qui, ce soir, conduit le bal. Il fixe la défensive soviétique et donne sur le côté gauche à Pelé qui croise son tir et bat Cherchesov. Cinq minutes plus tard, le même Waddle donne en profondeur, dans l'axe à Jean-Pierre Papin. Feinte habile en plein course sur Bazulev et tir réussi : 2-0 pour l'OM.

Marseille mène le match à sa guise avec Casoni à la place de Mozer suspendu, avec Tigana et un excellent Fournier qui brident les attaquants soviétiques. A l'heure de jeu pourtant, les Moscovites réduisent l'écart (Chalimov).

Goethals sûr de son affaire fait rentrer Vercruysse qui marquera, de la tête et sur centre de Papin, le trosième et dernier but de l'OM.

Au retour, l'OM s'impose par 2 à 1 grâce à Basile Boli et Pelé bien servi par Papin.

Le Vélodrome chante "on est en Finale"

Boli délivre le Vélodrome avant que l'inévitable Abedi Pelé marque le deuxième but.

Finale : Etoile Rouge de Belgrade 0-0 a.p. (5-3 tab) Marseille

Voir le résumé précédent relatant la finale de Bari

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VIDEO : Marseille 5-1 Dinamo Tirana

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VIDEO Poznan 3-2 Marseille

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VIDEO 6-1 Lech Poznan

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VIDEO : Milan AC 1-1 Marseille

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VIDEO 1-0 Milan AC

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VIDEO Moscou 1-3 Marseille

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VIDEO 2-1 Spartak Moscou

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VIDEO : Etoile Rouge de Belgrade 0-0 a.p. (5-3 tab) Marseille

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wolfy

1991 : Coupe des vainqueurs de Coupes

Manchester United - FC Barcelone : 2-1

La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1991 voit le sacre du club anglais de Manchester United, qui bat les Espagnols du FC Barcelone lors de la finale disputée au Feyenoord Stadion de Rotterdam.

Cette saison marque le retour des clubs anglais en Coupes d'Europe après la sanction infligée par l'UEFA à la Football Association, suite au drame du Heysel. Il n'y a en revanche pas de club yougoslave engagé lors de cette édition : l'Hajduk Split, finaliste de la Coupe de Yougoslavie, n'est pas autorisé à s'aligner pour une raison indéterminée.

C'est le deuxième titre européen (après la Coupe des clubs champions 1968) en deux finales pour le club anglais. Quant au FC Barcelone, il dispute là la 11e finale européenne de son histoire, la 5e en Coupe des Coupes.

C'est l'attaquant italien de la Juventus, Roberto Baggio qui remporte le titre de meilleur buteur de l'épreuve avec neuf réalisations.

MONTPELLIER le jeune club du président Nicollin se paiera de luxe d'éliminer deux anciens vainqueurs de la coupe des champions et tombera avec les honneurs face à un troisième Manchester United.

On trouve dans le 11 type (Barrabé – Laurent Blanc, Der Zakarian, Lucchesi, Baills – Colleter, Lemoult, Guérin, Suvrijn Garcia, Ziober)

Victorieux en Coupe de France face au Racing Paris (2-1 a.p.), le MHSC s’offre une virée européenne en Coupe des Coupes

Montpelleir - PSV Eindhoven (1-0)(0-0)

Au premier tour, les hommes du président Loulou Nicollin tombent sur un os : le PSV Eindhoven, champion d’Europe trois ans plus tôt, en 1988. Un but de Ziober sonne le glas des Néerlandais au match aller, dans une Mosson pré-1998,

1-0, ça paraît court avant le déplacement dans l’enfer du Philips Stadion où le PSV ne perd jamais, marque beaucoup et n’encaisse pratiquement aucun but.

Montpellier ne peut pas gagner, et n’espère même pas marquer en Hollande. Tenir en défense, tel est le leitmotiv des Héraultais.

Le président Nicollin motive ses hommes à sa manière. Avant le match aller, le PSV avait envoyé un fax de bonne conduite à tenir pour les clubs ayant l’honneur de recevoir le champion de Hollande. « Ils nous prennent pour des jambons », s’emporte l’excessif Loulou dans la presse.

Une expression devenue culte et souvent reprise dans le langage courant dans l’Hérault.

Dans les rangs hollandais, un brésilien méconnu, Romario, enfile alors les buts comme des perles.

Il sera muselé comme Gerets, Popescu ou Bosman, les stars néerlandaises. 0-0, ça passe !

VIDEO : Montpellier 1-0 PSV

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Montpellier - Steaua Bucarest (5-0)(3-0)

Le second tour propose un autre champion d’Europe, celui de 1986, le Steaua Bucarest. Libérés par la chute du Mur, les Roumains sont loin du niveau qui était le leur cinq ans auparavant. L’exode massif vers l’Europe de l’Ouest ne permet plus au club phare des Carpates de conserver ses pépites.

Sans surprise, donc, Montpellier va marcher sur Bucarest. 5-0 à l’aller avec l’épisode du sifflet : à chaque fois qu’un attaquant roumain part au but en début de match, un supporter siffle de toutes ses forces en tribunes. Se croyant hors-jeu, les flêches du Steaua stoppent systématiquement leur course. Un pêché de naïveté qui coutera cher.

Les Pailladins se réveillent et, sous une pluie battante, débutent un festival offensif : Ziober (2), Xuereb, Blanc marquent quatre buts. Ferhaoui blessé, Kasperczak lance le jeune Laurent Castro, qui marque le cinquième but.

En Roumanie, le MHSC confirme. 3-0, et un ticket pour les quarts composté sans trembler.

VIDEO : Montpellier 5-0 Steaua Bucarest

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Manchester United - Montpellier (1-1)(2-0)

Troisième tour, troisième champion d’Europe au tableau de chasse montpelliérain : Manchester United, lauréat en 1968.

En Angleterre, les Héraultais découvrent la coupe d’Europe sous son angle le plus obscur : ils encaissent un but rapide de McClair (1ère minute) mais réagissent vite. Ziober déborde et centre, Lee Martin devient fou et égalise contre son camp (7e).

Montpellier se crée de belles occasions à 1-1 mais Pascal Baills se fait expulser après un cinéma pas possible de Mark Hugues, qui abuse l’arbitre italien Paireitto. Manchester fait la loi et le tacle assassin de Robson sur Baills, qui pour le coup méritait vraiment carton rouge quelques minutes plus tôt, n’est pas sanctionné.

Autant dire qu’avant le match retour, Alex Ferguson n’en mène pas large. Il pourra toutefois compter sur la fébrilité du malheureux Claude Barrabé. Sur un coup franc de Blackmore, le gardien du MHSC laisse rentrer dans ses filets un ballon anodin. Une bourde qui éteint La Mosson. Montpellier pousse mais un penalty de Blackmore coule définitivement ses illusions en deuxième période (0-2). Hugues poursuit son entreprise de déstabilisation et cette fois, c’est Manu Thétis qui tombe dans le piège, exclu pour un crachat sur l’attaquant mancunien.

VIDEO : Manchester United 1-1 Montpellier

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VIDEO : Montpellier 0-2 Manchester United

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FINALE : Manchester United 2-1 FC Barcelone

Sir Alex Fergusson commence à poser son empreinte sur le football anglais . Son premier trophée anglais la Cup remportée en 1990 lui permet de disputer la compétition déjà remportée avec Aberdeen quelques années plut tôt.

On trouve déjà quelques cadres qui domineront la premier league durant la décennie 90 (Denis Irwin, Steve Bruce , Gary Pallister, Bryan Robson , Paul Ince , Mark Hughes ou Lee Sharpe)

Les mancuniens débutent avec la réception des hongrois de Pecs Mecsek vaincus assez facilement (2-0) à domicile avant un retour en Hongrie aussi tranquille remporté (1-0)

Au second tour réception des gallois de Wrexham AFC autre formation peu expérimentée qui explose à Old Trafford (3-0) puis n'opposera guère plus de résistance à domicile en s'inclinant (2-0)

En quarts de finale Manchester United reçoit une autre formation peu habituée aux joutes européennes , Montpellier

Mais les français bien plus coriaces que les précédents adversaires donnent bien des tourments aux red devils obligés de concéder le nul (1-1)

Le retour au stade de la Mosson mettra fin à la belle aventure française les hommes de sir Alex trouvant deux fois la faille pour remporter le match (2-0) grâce à un coup franc et un pénalty de Blackmore.

En demie finale Manchester hérite de nouveau d'un rival inattendu les polonais du Légia Varsovie qui ont éliminé le tenant du titre la Sampdoria à la surprise générale au tour précédent et même le club de coeur de Sir Alex Aberdeen.

En déplacement les anglais administrent une leçon de réalisme aux polonais nettement dominés (3-1)

Le retour à Old Trafford sera étrangement plus serré United étant tenu en échec (1-1) mais la qualification pour la finale était déjà assurée.

L'adversaire en finale est le FC Barcelone de Johan Cruijff formé du même groupe vainqueur de la coupe en 1989 renforcé par Ronald Koeman et Michael Laudrup.

Les catalans ont sorti Trabzonspor , Fram Reykjavík , Dynamo Kiev et en demie finale la Juventus (3-1)(0-1)

Cette finale était l’occasion de voir se mesurer Alex Ferguson et Johan Cruyff.

A l’époque, le premier n’était pas encore Sir et le second n’avait encore rien remporté comme technicien sur la scène européenne.

Le duel a tourné à l’avantage du technicien écossais, qui a su contrecarrer les plans de son homologue batave. Man United s’est imposé 2 à 1, grâce notamment à un doublé de Mark Hughes. L’honneur des Catalans fut sauvé par Ronald Koeman. A noter que ce trophée a permis à Ferguson de préserver son poste, alors qu’il fut au bord de limogeage, un an plus tôt.

MANCHESTER UNITED vainqueur de la coupe des coupes 1991

VIDEO Finale : Manchester United 2-1 FC Barcelone

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1991 : Coupe UEFA

Inter Milan - AS Rome (2-0)(0-1)

En 1990/91, il ne faisait pas bon se déplacer à San Siro. C'est dans son stade que l'Inter FC a remporté six matches sur six avant de s'adjuger la Coupe UEFA. Le SK Rapid Vienne , l'Aston Villa FC, le FK Partizan, l'Atalanta BC, le Sporting Clube de Portugal et l'AS Roma étaient tous repartis les mains vides.

La Roma en finale

Villa avait pourtant bien résisté, s'imposant 2-0 au match aller du deuxième tour, avant de perdre 3-0 au retour au stade Giuseppe Meazza.

La Roma n'a pas non plus été facile à battre en finale. Les Giallorossi avaient survécu à un dur tirage et s'étaient imposés face au SL Benfica, au Valencia CF, au FC Girondins de Bordeaux et au RSC Anderlecht, se qualifiant ainsi pour les demi-finales face au Brøndby IF, équipe surprise.

Matthäus fait la différence

En fait, Brøndby, première équipe danoise à accéder aux demi-finales, se serait qualifié si Rudi Völler n'avait pas donné la victoire 2-1 à la Roma dans les derniers instants au Stadio Olimpico après un match nul 0-0 à Copenhague.

Mais cela n'allait pas plus loin pour Völler et Cie. Et c'est un autre international ouest-allemand, Lothar Matthäus, qui recevait tous les suffrages à l'issue de la victoire 2-0 de l'Inter face à la Roma à Milan.

Et lorsque Ruggiero Rizzitelli réduisait le déficit au match retour, ce n'était pas assez pour revenir sur l'équipe de Giovanni Trapattoni.

L'Inter avec ses 3 allemands (Matthaus - Kilnsmann - Brehme) était intouchable.

L' AS MONACO des Etorri , Djorkaef , Weah tombera en huitièmes de finale se rattrapant en fin de saison pour remporter la coupe de France.

Pourtant les adversaires proposés n'avaient rien de foudres de guerre.

Au premier tour Monaco élimine les irlandais de Glenavon (3-1) sur les deux rencontres.

Au second tour l'ASM parvient à bout des russes d'Odessa sans gloire (0-0) puis (1-0) à domicile.

Ce sont d'autres russes ceux du Torpedo Moscou qui auront raisons des monégasques en huitièmes remportant les deux matchs (2-1)

Cette saison sera noire pour le club avec la relégation administrative en seconde division.

Le parcours européen est similaire à celui de la saison précédente avec une élimination au 3 ème tour contre une formation italienne l'AS Roma qui sera le futur finaliste.

32e de finale : Glenavon FC (0-0) (0-2) Girondins de Bordeaux

Au 1er tour les irlandais de Glenavon semblent une proie à la portée des bordelais.

Le club a encore dans son effectif des joueurs de talent tels Bell , Lizarazu , Thouvenel , Battiston , Sénac , Dogon , Deschamps , Ferreri , Durand , Vervoort , Fargeon , Dugarry , Allofs , Kieft qui nous avaient éliminés avec le PSV en 1988.

Le match aller en Irlande se solde sur un 0-0 tristounet , le retour sera plus conforme aux ambitions du club.

Dugarry (5e) et Ferreri (9e) plient l'affaire , Bordeaux se qualifie sans frayeurs.

16e de finale : FC Magdebourg (0-1) (0-1) Girondins de Bordeaux

Au tour suivant Bordeaux se déplace chez le FC Magdebourg autre club de l'Allemagne de l'Est que les girondins connaissent si bien.

Un pénalty de JM Ferreri (45e) offre la victoire à Bordeaux solide sur ses bases et réaliste au moment propice.

Le retour sera du même acabit Bordeaux maîtrisant son sujet jusqu'au but décisif de Ferreri (58e) . Bordeaux gagne deux fois 1-0 comme contre les hongrois.

8e de finale : AS Rome (5-0) (2-0) Girondins de Bordeaux

La Roma de Rudi Völler le fameux attaquant allemand reçoit Bordeaux en huitièmes , le match sera cauchemardesque .

Le buteur de la Mannschaft réalise un triplé et son coéquipier Gerolin fait le doublé soit 5-0 , une note trop salée pour un quelconque espoir au retour.

Seulement 10000 personnes se présentent au Parc Lescure pour assister à une nouvelle déconvenue girondine , Rudi Voller encore lui et Stefano Desideri gagnent 2-0 , fermez le ban.

FINALE : Inter Milan (2-0)(0-1) AS Roma

La force de l'Inter ce sont ses trois allemands champions du monde en 1990 ( Brehme,Matthäus, Klinsmann)

L'AS Roma en a un seul , l'attaquant Rudy Völler.

Les intéristes débutent difficilement la compétition , les autrichiens de l'Austria Vienne parvenant à les vaincre au match aller (2-1). Le retour à San Siro sera compliqué car il faudra les prolongations pour venir à bout des viennois (3-1) et se qualifier.

Le second tour les voit défier les anglais d'Aston Villa . Le football anglais est maintenant réintégré après cinq ans de mise au placard.

L'inter se fait surprendre à Birmingham (ville du club d'Aston Villa) sur le score de 2-0.

Mais les italiens redoutables à domicile renversent une nouvelle fois la situation s'imposant (3-0)

En Huitièmes , l'Inter reçoit le Partizan Belgrade qui n'aura pas le même succés que le club voisin futur champion d'Europe.

L'Inter atomise les yougoslaves (3-0) à domicile et se contentera d'un nul (1-1à au retour

Il reste encore quatre clubs italiens qualifiés en quarts de finale , le tirage sans surprise leur offre une affiche quotidienne contre l'Atalanta Bergame évoluant avec les mêmes couleurs noires et blanches.

La défense intériste résiste à Bergame , (0-0) au match aller.

Le retour verra la machine de l'Inter montrer sa puissance , les coéquipiers de Matthaus s'imposent (2-0) et se qualifient pour les demies finales

L'Inter hérite des portugais du Sporting Portugal . Comme d'habitude leur solide défense leur permet de s'en sortir sans dommages lors du déplacement (0-0)

Au retour , addition habituelle avec une nette victoire (2-0)

Personne ne peut arrêter l'Inter et son trio allemand se qualifiant pour la finale.

L'adversaire est une connaissance , l'AS Roma

Les romains ont éliminé Benfica (1-0)(1-0) , FC Valence (1-1)(1-2) , Bordeaux (5-0)(2-0) , Anderlecht (3-0)(3-2) , et en demie finale Brondby (0-0) (2-1) , Rudi Voller marquant le but de la qualification à l'ultime minute du match sans quoi la Roma était éliminée

L'Inter recevait à San Siro pour cette finale aller. Match fermé entre deux formations se connaissant trop bien.

La MT se solde sur un (0-0) des familles.

Mais la Roma explose en seconde période encaissant un pénalty transformé par Lothar Matthäus 65' et une second but de Berti dix minutes plus tard.

Le Stadio Olimpico de Rome fait le plein pour le match retour rêvant d'une remontée fantastique.

Mais l'Inter sait garder un score maitrisant le match .

Le score est de (0-0) à la MT comme à l'aller d'ailleurs.

A dix minutes de la fin Ruggiero Rizzitelli ouvre le score pour la Roma qui mène (1-0) , mais le second but ne viendra jamais.

L'Inter peut donc soulever sa première coupe UEFA

INTER vainqueur de la Coupe UEFA 1991

VIDEO Finale aller : Inter 2-0 AS Roma

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VIDEO Finale retour : AS Roma 1-0 Inter

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1992 : Coupe des Clubs Champions

FC Barcelone - Sampdoria 1-0 (ap)

La Coupe des clubs champions 1992 a vu la victoire du FC Barcelone face à la Sampdoria de Gênes.

La compétition s'est terminée le 20 mai 1992 par la finale au Wembley Stadium à Londres.

C'est la première fois que l'on assiste au sacre du FC Barcelone dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.

But de la victoire de Koeman

L'équipe de Johan Cruyff était composée de joueurs talentueux aussi bien locaux qu'étrangers. Josep Guardiola et Albert Ferrer partageaient en effet l'affiche avec Michael Laudrup et Hristo Stoichkov.

Une autre star, Ronald Koeman, inscrivait le seul et unique but d'une finale de grande qualité à Wembley contre la Sampdoria . L'international néerlandais trouvait l'ouverture dans les prolongations sur un coup franc magistral dont il avait le secret et trompait le gardien Gianluca Pagliuca.

La menace de l'Etoile Rouge

La défaite était cruelle pour les Italiens, qui s'étaient déjà fait battre par le Barça en finale de la Coupe des vainqueurs de coupe . Le club génois avait terminé premier d'un des deux groupes de "quarts de finale" introduits par l'UEFA pour remplacer les quarts et les demi-finales.

Le groupe comprenait l'ER Belgrade , le RSC Anderlecht et le Panathinaikos FC. Sans surprise, les Yougoslaves, tenants du titre, étaient ceux qui posaient le plus de problèmes. Mais chassés de Belgrade par la guerre dans les Balkans, ils s'inclinaient 3-1 "à domicile" face aux hommes de Vujadin Boskov à Sofia.

Triomphe du Barça

Le Barça, de son côté, s'emparait de la première place du mini-championnat grâce aux buts inscrits à l'extérieur contre le FC Kaiserslautern au deuxième tour.

Les Catalans essuyaient un seul revers (1-0) à Prague mais conservaient leur avance sur l'AC Sparta Prague , le SL Benfica et le FC Dynamo Kiev.

Ensuite, ils n'avaient plus qu'à effacer 40 ans de malheurs.

TABLEAU

Premier Tour

FC Barcelone - Hansa Rostock (3-0) (0-1)

1.FC Kaiserslautern - Etar Veliko Tarnovo (2-0) (1-1)

Union Luxembourg - Olympique Marseille (0-5) (0-5)

Sparta Prague - Glasgow Rangers (1-0 ) (1-2)

Hamrun Spartans - Benfica (0-6) (0-4)

Arsenal - Austria Vienne (6-1) (0-1)

Brøndby IF - Zaglebie Lubin (3-0) (1-2)

HJK Helsinki - Dinamo Kiev (0-1) (0-3)

Fram Reykjavik - Panathinaikos (2-2) (0-0)

IFK Göteborg - KS Flamurtari Vlorë (0-0) (1-1)

Besiktas - Eindhoven (1-1) (1-2)

Anderlecht - Grasshoppers Zürich (1-1) (3-0)

ER Belgrade - Portadown (4-0 (4-0

Universitatea Craiova - Apollon Limassol (2-0) (0-3)

Honvéd Budapest - Dundalk (1-1) (2-0)

Sampdoria - Rosenborg BK (5-0) (2-0)

Second Tour

FC Barcelone - FC Kaiserslautern (2-0) (1-3)

Olympique Marseille - Sparta Prague (3-2) (1-2)

Benfica - Arsenal (1-1) (3-1)

Dinamo Kiev - Brøndby IF (1-1) (1-0)

Panathinaikos - IFK Göteborg (2-0) (2-2)

PSV Eindhoven - Anderlecht (0-0) (0-2)

ER Belgrade - Apollon Limassol (3-1) (2-0)

Honvéd Budapest - Sampdoria (2-1) (1-3)

Phase de Groupes

Groupe A

Sampdoria - ER Belgrade (2-0) (3-1)

Anderlecht - Panathinaikos (0-0) (0-0)

Panathinaikos - Sampdoria (0-0) (1-1)

ER Belgrade - Anderlecht (3-2 ) (2-3)

Panathinaikos - ER Belgrade (0-2) (0-1)

Anderlecht - Sampdoria (3-2) (0-2)

1er Sampdoria Gênes : 8 pts

Groupe B

FC Barcelone - Sparta Prague (3-2 (0-1)

Dinamo Kiev - Benfica (1-0) (0-5)

Sparta Prague - Dinamo Kiev (2-1) (0-1)

Benfica - FC Barcelone (0-0) (1-2)

Dinamo Kiev - FC Barcelone (0-2) (0-3)

Benfica - Sparta Prague (1-1) (1-1)

1er FC Barcelone : 9 pts

FINALE

FC Barcelone 1 - 0 Sampdoria

Buts : 112' R. Koeman (1-0)

FC BARCELONE Zubizarreta ; Eusebio Sacristán, Albert Ferrer, Ronald Koeman, Nando, Juan Carlos Rodríguez ; Bakero, Josep Guardiola (113' José Ramón Alexanko), Michael Laudrup ; Julio Salinas (64' Jon Andoni Goikoetxea), Hristo Stoitchkov

Entraîneur : Johan Cruyff

SAMPDORIA : Gianluca Pagliuca ; Moreno Mannini, Marco Lanna, Pietro Vierchowod, Srečko Katanec ; Attilio Lombardo, Fausto Pari, Toninho Cerezo, Ivano Bonetti (72' Giovanni Invernizzi) ; Gianluca Vialli (100' Renato Buso), Roberto Mancini

Entraîneur : Vujadin Boškov

Pour l'OM, c'est la fin d'un cycle.

Eliminé à la surprise générale par le Sparta de Prague après avoir mené 3 à 0, Mozer, Papin et Waddle quittent le club sur un nouveau titre de Champion de France.

JPP fait ses adieux au Vélodrome, il ne sait pas qu'il retrouvera l'OM en Finale l'année prochaîne.

1 er tour : Union Luxembourg - Marseille (0-5)(0-5)

Premier tour facile pour l'OM contre une formation luxembourgeoise d'une grande faiblesse.

Les marseillais s'imposent nettement sur les deux rencontres sur la marque identique de (5-0)

2 e tour : Marseille - Sparta Prague (3-2)(1-2)

L'OM prend facilement le dessus sur une équipe Tchéque à la défense fébrile.

Papin à deux reprises et Waddle permettaient à Marseille de mener 3-0 après une heure de jeu.

On pensait les marseillais partis pour une qualification facile or deux pénaltys accordés aux tchéques dans les 20 dernières minutes remettent tout en question

Le retour à Prague sera fatal aux marseillais obligés de s'incliner.

Deux superbes frappes de Frydek et Siegl donnent l'avantage aux tchèques face à des marseillais incapables de créer le danger.

Abedi Pelé réduit la marque à quatre minutes de la fin mais il est trop tard , l'OM sort de la compétition par la petite porte.

VIDEO : OM 3-2 Sparta Prague

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VIDEO : Sparta Prague 2-1 OM

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PHOTOS : Finale FC Barcelone 1-0 Sampdoria

20 mai 1992, un jour que n'oublieront jamais les supporters du Barça. La tant convoitée C1 est venue lors de la 3ème finale du Barça grâce à un but inoubliable de Koeman qui a signifié le point culminant de la Dream Team.

1992 a été sans aucun doute une année en or pour le Barça.

A cette époque, cela ne suffisait que l’équipe remporte la Liga, montrant un des jeux les plus attrayants jamais vu sur une pelouse. Il y avait cependant un objectif qui n’était pas encore atteint. Les catalans avaient raté les deux précédentes chances dans la plus prestigieuse des compétitions du football européen : Berne 1961, devant Benfica et Séville 1986, face au Steaua de Bucarest.

Les fans, peu optimiste de nature, n’avaient pas de raison de penser que ce 20 mai 1992 il pourrait rompre le maléfice. Cependant, dans une finale épique, un but de Koeman a offert au Barça sa première 'Coupe aux grandes oreilles' emmenant au délire auprès des barcelonistas du monde entier.

Lors de cette finale face à la Sampdoria, le club a obtenu ce qu’il n’a jamais pu faire en 93 ans d’histoire.

Les Koeman, Guardiola, Stoichkov, Zubi ou Bakero entre autres, dirigés par Johan Cruyff, ont déployé leur football offensif face à une équipe qui se contentait de défendre et de lancer des contre-attaques.

La 'Dream Team' a cherché la Coupe dès les premiers instants et les premières occasions sont vite arrivées, mais entre Pagliuca et le manque de précision, le but ne venait pas.

Le repos a été atteint sur le score de 0-0 et l’anxiété a commencé à prendre le dessus aussi bien parmi l’effectif que dans les gradins, plus encore lorsque Stoichkov a frappé sur le poteau à la 62’.

Le résultat n’a pas bougé dans les 90 minutes obligeant à disputer une prolongation trépidante dans laquelle Ronald Koeman, à 7 minutes de la fin, a parfaitement exécuté un coup-franc que cette fois-ci Pagliuca n’a pas pu effleurer.

C’était le 1-0 définitif qui ferait le tour du monde et rendrait heureux des milliers de foyers catalans.

FC Barcelone vainqueur de la Coupe des Champions 1992

VIDEO Finale : FC Barcelone 1-2 Sampdoria

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1992 : Coupe des Vainqueurs de Coupes

Werder Breme 2-0 AS Monaco

La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1992 voit le sacre du club allemand du Werder Brême, qui bat l'AS Monaco lors de la finale disputée à l'Estádio da Luz de Lisbonne.

C'est le tout premier titre européen pour le Werder Brême qui met fin à 25 ans sans victoire allemande dans la compétition . Quant à l'AS Monaco, il est le premier club français à atteindre la finale de C2

C'est l'attaquant hongrois de Ferencváros, Péter Lipcsei qui remporte le titre de meilleur buteur de l'épreuve avec six réalisations.

AS MONACO Finaliste

1 er tour : Swansea City - AS Monaco (1-2)(0-8)

Monaco débute contre le club gallois de Swansea.

Après une victoire (2-1) au pays de Galles Monaco administre une correction aux gallois (8-0) au stade Louis II

VIDEO : Swansea 1-2 Monaco

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VIDEO : Monaco 8-0 Swansea

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2 e tour : Norrköping - Monaco (1-2)(0-1)

Les suédois de Norrkoping feront meilleure résistance sans toutefois trop inquiéter la bande à Wenger

Au match aller Monaco fait le plus difficile en s'imposant en Suède (2-1) . Au retour un but de Robert suffira au bonheur des monégasques vainqueurs (1-0)

Quart de finale : AS Roma - Monaco (0-0)(0-1)

Le Stade Louis II est plein comme un oeuf, on joue à guichets fermés

Monaco avait crânement tenu tête face à l'ogre romain au Stadio Olimpico au match aller, 15 jours plus tôt tenant le match nul (0-0)

La première MT est tendu âpre mais l'ASM résiste.

45e minute, on joue les arrêts de jeu. Luc Sonor déboule sur son côté gauche, et au terme d'un raid sert un caviar sur la tête du lutin Rui Barros qui expedie le ballon dans le but romain.

But qui tombe à pic, mi-temps, tout le monde aux vestiaires.

Pendant la 2e mi-temps, Monaco se défend bien et résiste aux assauts transalpins pour conserver ce score.

L'égalisation des visiteurs serait synonyme d'élimination. Score final, 1-0 Monaco qualifié, délire dans le stade

VIDEO : AS Roma 0-0 Monaco

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VIDEO : Monaco 1-0 AS Roma

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Demie de finale : Monaco - Feyenoord (1-1)(2-2)

Les néerlandais du Feyenoord n'ont rien des traditionnels footballeurs techniques au jeu chatoyant.

Ce sont des colosses ressemblant au profil germanique qui se présentent au stade Louis II

Pourtant c'est le plus petit d'entre eux Rob Witschge qui ouvre la marque pour le Feyenoord (8e)

Heureusement le défenseur monégasque Patrick Valéry égalise après 26 minutes redonnant l'espoir à ses couleurs.

Cependant le combat est rude la technique de l'ASM n'arrivant pas à déborder les bourrins néerlandais ayant pour nom Taument , Metgod ou Van Gobbel

(1-1) avant de se déplacer au stade de Kuip à Rotterdam semblait une mission casi impossible.

Pourtant les 48 000 spectateurs néerlandais baisseront d'un ton suite à l'ouverture du score de Georges Weah (38e) suite à une action rondement menée.

Au retour des vestiaires (49e) c'est Rui Barros qui double la mise donnant à Monaco un avantage de deux unités (0-2)

Mais les redoutables guerriers battaves ne renoncent pas et deux minutes plus tard ce diable de Witschge réduit la marque (1-2)

Une folle course poursuite s'annonce Monaco défendant son avance avec beaucoup de courage .

Mais à trois minutes de la fin la défense de l'ASM craque , Damaschin égalisant (2-2)

Le public en transe fait vivre un enfer à l'hôte du soir qui résistera malgré tout pour se qualifier en finale

VIDEO : Monaco 1-1 Feyenoord

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VIDEO : Feyenoord 2-2 Monaco

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Finale : Werder Breme 2-0 Monaco

Buts : 41e Allofs (1-0) , 54e Rufer (2-0)

WERDER BREMEN : Rollmann , Bockenfeld , Borowka , Bratseth , Eilts , Votava , Wolter (34 e Thomas Schaaf) , Bode , Allofs , Neubarth , Rufer

Entraineur : Otto Rehhagel

AS MONACO : Jean-Luc Ettori , Luc Sonor , Patrick Valéry (62 e Youri Djorkaeff) , Emmanuel Petit , Marcel Dib , Jérôme Gnako , Gérald Passi, Rui Barros , George Weah , Youssouf Fofana (59 e Benjamin Clément)

Entraineur : Arsène Wenger

Le Werder Breme d'Otto Rehhagel inscrira son nom au palmares de la compétition .

Avec son buteur emblématique Klaus Allofs les allemands viendront à bout de l'AS Monaco en finale après un parcours sans trop de difficultés.

Au premier tour le Werder élimine les roumains de Bacău en les atomisant à deux reprises (6-0) puis (5-0)

Au second tour les hongrois de Ferencvaros opposeront une meilleure résistance seulement vaincus (3-2) en Allemagne mais défaits au retour en Hongrie (1-0)

En quarts de finale le Werder hérite des turcs du Galatasaray , les allemands s'imposent difficilement à domicile (2-1) puis résisteront à l'enfer d'Istanbul réalisant un nul salvateur de (0-0)

En demie finale le Werder connait sa première défaite à Bruges (1-0) mais le duo Allofs - Bode remontera le retard à Breme s'imposant (2-0)

La catastrophe de Furiani lors d'une demie finale de coupe de france entre l'OM et Bastia juste avant la finale aura un impact négatif sur les monégasques apathiques et absents.

La finale de joue à Lisbonne devant à peine 16 000 personnes ...

Les allemands pas le bais de Klaus Allofs ouvrent la marquent en fin de première MT et en début de seconde un contre permet à Rufer de doubler la mise.

Monaco assommé ne s'en remettra pas.

WERDER BREME vainqueur de la Coupe des coupes 1992

FINALE : Werder Breme 2-0 Monaco

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Coupe UEFA 1992

Torino - Ajax (2-2)(0-0)

La Coupe UEFA 1992 a vu la victoire finale de l'Ajax Amsterdam.

C'est la première Coupe de l'UEFA remportée par l'Ajax et c'est également la première finale de Coupe UEFA jouée par le Torino FC.

Un jour, un commentateur de football écossais a fait remarquer : "On ne gagne rien avec des gamins". En Coupe UEFA 1991/92, nombreux sont ceux qui voulaient prouver que cette théorie était fausse, dont l'AFC Ajax, entraîné par Louis van Gaal et emmené par Dennis Bergkamp, Wim Jonk et Aron Winter.

Les Néerlandais n'étaient pas les seuls à avoir une équipe jeune. Le Liverpool FC avait le prometteur Steve McManaman, le Genoa comptait dans ses rangs le futur international italien Stefano Eranio.

Mais c'est le Torino qui s'est retrouvé face à l'Ajax pour le titre.

Lentini brillant

Emmené par l'ailier Gianluigi Lentini, le Torino atteignait sa première finale européenne aux dépens du KR Reykjavík, du Boavista FC, de l'AEK Athenes, du B 1903 Copenhague et du Real Madrid CF, battu 3-2 sur l'ensemble des deux matches. Dans le même temps, l'adversaire de l'Ajax en demi-finale était le Genoa, tombeur de Liverpool. Les Italiens refaisaient un déficit de deux buts au stade Luigi Ferraris avant de concéder un but dans les dernières secondes, inscrit par l'international néerlandais Winter. Au match retour, un match nul 1-1 scellait la qualification de l'Ajax.

Triplé de l'Ajax

Ajoutant ainsi une équipe italienne à sa liste de victimes incluant l'Örebro , le FC Rot-Weiss Erfurt et Gent. Et la confrontation se terminait par un nouveau succès, certes par la plus petite des marges : le bénéfice des buts inscrits à l'extérieur.

Le match aller à Turin se terminait sur le score de 2-2, Walter Casagrande égalisant après des buts de Jonk et Stefan Pettersson.

Au match retour, les deux équipes faisaient 0-0.

L'Ajax devenait la première équipe néerlandaise à remporter les trois trophées européens.

AUXERRE débute contre les danois d'Ikast . Vainqueurs (1-0) au Danemark les bourguignons sont sans pitié au retour à domicile écrasant leur rival (5-1)

Au second tour se profile un grand d'Europe Liverpool avec son attaquant emblématique Ian Rush.

L'AJA domine son sujet à la surprise générale.

Les occasions auxerroises sont nombreuses et fusent de partout durant la première période du match aller.

Jean-Marc Ferreri, Daniel Dutuel et Pascal Vahirua

sont insaisissables et donnent le tournis à la défense anglaise. Le gardien des Reds, Bruce Grobbelar est condamné à l'exploit à chaque occasion.

Ferreri (43e) et Kovacs (60e) donnent un net avantage (2-0) avant le déplacement à Anfield.

Mais la légende est immortelle. Anfield Road fait renaître le Liverpool des grands jours.

Les Auxerrois tombent sur une équipe des Reds fidèle à son passé et animée d'une foi inébranlable. Ils s'inclinent lourdement (3-0) et craquent sous la fameuse pression anglaise.

Avant le match, Guy Roux avait déclaré : "On se peut se qualifier mais on peut tout aussi exploser à Anfield Road..."

VIDEO Auxerre 2-0 Liverpool

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VIDEO : Liverpool 3-0 Auxerre

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L'AS CANNES joue son premier match européen mais son effectif recèle des joueurs de qualité à l'instar de Luis Fernandez , Zoran Vujovic , François Oman Bihik , Aljosa Azanovic ou un petit jeune en devenir Zinedine Zidane

Ils débutent à Salgueiros au Portugal , leur inexpérience causera une défaite (1-0) pourtant largement évitable.

Le retour à Cannes sera l'occasion de vivre les premières émotions avec une victoire (1-0) et une qualification aux tirs aux buts.

Au tour suivant Cannes reçoit le Torpedo Moscou adversaire nettement supérieur qui s'imposera (1-0)

Au retour à Moscou on croit vivre un exploit avec l'ouverture du score d'Oman Bihik en début de match.

Mais Kobelev égalise sur pénalty pour le Torpedo juste avant la MT.

Malgré les efforts l'AS Cannes ne fera pas mieux que ce nul (1-1) malheureusement éliminatoire.

LYON retrouve l'Europe avec la réception des suédois d'Oesters.

Rémy Garde qui bien plus tard deviendra entraineur de l'équipe première donne la victoire aux siens (1-0)

Le retour sera indécis mais les lyonnais marquent ce but si important à l'extérieur (1-1) leur offrant la qualification pour le tour suivant.

L'entraineur de l'OL est un certain Raymond Domenech qui fera parler de lui à l'avenir.

Là son génie tactique permet aux turcs de Trabzonspor terreur européenne de s'imposer (4-3) à Gerland.

Le gardien Rousset explose en vol , le roc NGotty explose comme un vulgaire caillou , heureusement que Bouderbala , Fernadez Leal et Bursac donnent à la défaite une ampleur moins importante.

Le retour en Turquie sera aussi catastrophique les lyonnais s'inclinant lourdement (4-1)

FINALE : Torino (2-2)(0-0) Ajax

Les néerlandais de l'Ajax débutaient la compétition contre les suédois d'Orebro. Inconnue qui ne feront guère le poids face à la jeune classe de Louis van Gaal

Vainqueurs (3-0) à domicile ils s'imposent (1-0) en Suede se qualifiant sans problèmes.

Au second tour l'Ajax se déplace au Rot-Weiss Erfurt , club de RDA.

Ils gagnent (2-1) en Allemagne puis font de même chez eux au retour (3-0)

En huitièmes de finale l'Ajax se déplace à Pampelune contre l'Osasuna club espagnol.

Là aussi aucune difficulté à venir à bout des navarrais vaincus deux fois (1-0)

L'Ajax a de la chance au tirage au sort ne tombant que sur des équipes faciles à battre alors que les gros s'éliminent entre eux.

Cette fois les belges de La Gantoise feront les frais de l'opération . Eux au moins parviennent à tenir l'Ajax en échec à domicile (0-0) mais explose au retour au pays Bas (3-0)

En demies l'Ajax défie le Genoa club italien voulant faire aussi bien que son rival de Gênes la Sampdoria qualifié pour la finale de la grande coupe Européenne .

Mais point d'exploit comme le précédent contre Liverpool

Cette fois les italiens succombent à domicile (3-2) , le nul (1-1) aux Pays Bas sera insuffisant.

L'Ajax se qualifie pour la première finale de coupe UEFA de son histoire et en cas de succés aura triomphé dans les trois compétitions européennes.

Son adversaire le Torino dispute sa première finale.

L'espagnol ancien du Real Madrid Rafael Martín Vázquez , le belge Enzo Scifo et le brésilien Walter Casagrande épaulent une colonie italienne dont le meneur le milieu Lentini.

Pour se qualifier le Torino a éliminé Reykjavík (2-0)(6-1) , Boavista (2-0)(0-0) , AEK Athènes (2-2)(1-0) , Liverpool (2-0)(2-1) et en demie finale le Real Madrid excusez du peu .

Battus (2-1) à Santiago Bernabeu les italiens se qualifient au retour en gagnant (2-0)

La finale se joue comme d'habitude en deux matchs aller retour.

L'Ajax commandé par le stratège Dennis Bergkamp se déplace à Turin.

Jonk pour l'Ajax ouvre la marque à la plus grande stupeur du Stadio delle Alpi , les néerlandais mènent à la pause (1-0)

Casagrande égalise à la 65e minute pour le Torino mais de suite après l'attaquant suédois de l'Ajax marque le second but pour son équipe sur pénalty.

A huit minutes de la fin , l'attaquant du Torino égalise (2-2) mais ce n'est guère suffisant pour le match retour.

Les 42 000 supporters de l'Ajax de Olympisch Stadion auront bien des frayeurs.

L'Ajax domine mais ne parvient pas à marquer .

Le score à la mt est toujours de (0-0)

Un but italien et le Torino remporte la Coupe.

On croyait ce but arriver en seconde période sauf que le poteau sauve l'Ajax

Score final (0-0) , les rouge & blancs sont encore champions

AJAX vainqueur de la Coupe UEFA 1992

VIDEO Finale aller : Torino 2-2 Ajax

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VIDEO Finale aller : Ajax 0-0 Torino

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1993 : Coupe des Clubs Champions

Olympique de Marseille - Milan AC 1-0

Ce tournoi de football est le premier à être disputé sous l'appellation « Ligue des champions », la compétition étant précédemment appelée « Coupe des clubs champions ».

Cette nouvelle dénomination s'accompagne d'un changement du format de la compétition avec l'apparition d'une phase de groupes.

Le nombre de participants augmente par rapport aux éditions précédentes en raison notamment de l'augmentation du nombre de membres affiliés à l'UEFA suite à la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques en 1991.

La finale est jouée au Stade Olympique de Munich le 26 mai 1993 entre l'Olympique de Marseille et le Milan AC et voit la victoire des Phocéens sur le score de 1 à 0. C'est la première et seule fois qu'un club français remporte la plus prestigieuse des compétitions européennes.

Le tenant du titre, le FC Barcelone ne parvient pas à atteindre la phase de poules puisqu'il se fait éliminer au deuxième tour par le club russe du CSKA Moscou.

Impressionnants Rangers

Le VfB Stuttgart avait fait évoluer un joueur étranger de trop lors de sa victoire (grâce aux buts inscrits à l'extérieur). En barrage, Leeds l'emportait 2-1 à Barcelone mais ne poursuivait pas l'aventure européenne au-delà puisque le Rangers FC l'éliminait au deuxième tour. Les Britanniques se disputaient ensuite la domination du Groupe 1 avec l'Olympique de Marseille : deux matches nuls passionnants à Ibrox et au Vélodrome.

Au final, les Rangers sortaient de la compétition lors de la dernière journée lorsque l'OM battait le Club Brugge KV et que les Rangers étaient tenus en échec par le CSKA Moskva. Un seul petit point séparait le premier du deuxième.

Joie de Boli

Le Milan AC, lui, remportait toutes ses rencontres du Groupe 2 contre l'IFK Göteborg, le FC Porto et le PSV Eindhoven. Cependant, Marseille, et son volubile président Bernard Tapie, négociait parfaitement bien la finale et devenait la première équipe française à remporter une COupe d'Europe grâce à un but de Basile Boli à la 44e minute.

Scandale de corruption

C'était la bonne nouvelle. Une mauvaise nouvelle attendait toutefois les Marseillais, puisqu'il a ensuite été révélé que les Phocéens avaient payé le club de Valenciennes pour être sûrs de remporter le titre de D1 et pouvoir se concentrer sur le match de Milan. Au final, Marseille se voyait déchu de son titre de champion de France, relégué et interdit de défendre son titre de champion d'Europe.

TABLEAU

Premier Tour

FC Lahti - Dinamo Bucarest (1-0) (0-2 a. p).

Milan AC - NK Olimpija Ljubljana (4-0) (3-0)

Lech Poznan - Skonto Riga (2-0) 0-0)

PSV Eindhoven - Zalgiris Vilnius (6-0) (2-0)

FC Barcelone - Viking Stavanger (1-0) (0-0)

Glasgow Rangers - Lyngby BK (2-0) (1-0)

Slovan Bratislava - Ferencváros TC (4-1 (0-0)

FK Austria Vienne - CSKA Sofia (3-1) (2-3)

FC Sion - Tavria Simferopol (4-1) (3-1)

Union Luxembourg - FC Porto (1-4) (0-5)

Vikingur Reykjavik - CSKA Moscou (0-1 (2-4)

Maccabi Tel-Aviv - FC Bruges (0-1) (0-3)

Glentoran FC - Olympique de Marseille (0-5) (0-3)

VfB Stuttgart - Leeds United (3-0) (0-3) Match d'appui (1-2)

AEK Athènes - APOEL Nicosie (1-1) (2-2)

IFK Göteborg - Besiktas JK (2-0) (1-2)

Second Tour

CSKA Moscou - FC Barcelone (1-1) (3-2)

Glasgow Rangers - Leeds United (2-1) (2-1)

Slovan Bratislava - Milan AC (0-1) (0-4)

FC Bruges - Austria Vienne (2-0) (1-3)

FC Sion - FC Porto (2-2) (0-4)

Dinamo Bucarest - Olympique de Marseille (0-0) (0-2

AEK Athènes - PSV Eindhoven (1-0) (0-3)

IFK Göteborg - Lech Poznan (1-0) (3-0)

Phase de Groupe

Groupe A

1 Marseille : 9 pts

2 Glasgow Rangers : 8 pts

3 Club Brugge : 5 pts

4 CSKA Moscou : 2 pts

FC Bruges 1 - 0 CSKA Moscou

Glasgow Rangers 2 - 2 Marseille France

CSKA Moscou 0 - 1 Glasgow Rangers

Marseille 3 - 0 FC Bruges

FC Bruges 1 - 1 Glasgow Rangers

CSKA Moscou 1 - 1 Marseille

Ecosse Glasgow Rangers 2 - 1 FC Bruges

Marseille 6 - 0 CSKA Moscou

Marseille 1 - 1 Glasgow Rangers

CSKA Moscou 1 - 2 FC Bruges

Glasgow Rangers 0 - 0 CSKA Moscou

FC Bruges 0 - 1 Marseille

Groupe B

AC Milan 4 0 IFK Göteborg

Portugal FC Porto 2 2 PSV Eindhoven

IFK Göteborg 1 0 FC Porto

Pays-Bas PSV Eindhoven 1 2 AC Milan

Pays-Bas PSV Eindhoven 1 3 IFK Göteborg

FC Porto 0 1 AC Milan

IFK Göteborg 3 0 PSV Eindhoven

AC Milan 1 0 FC Porto

PSV Eindhoven 0 1 FC Porto

IFK Göteborg 0 1 AC Milan

FC Porto 2 0 IFK Göteborg

AC Milan 2 0 PSV Eindhoven

1 AC Milan : 12 pts

2 IFK Göteborg : 6 pts

3 FC Porto : 5 pts

4 PSV Eindhoven : 1 pt

FINALE

Marseille 1-0 Milan AC

But : Boli (44eme)

Arbitre Mr Rothlisberger (Suisse) 64000 Spectateurs

OM - Barthez - Angloma, (Durand 61), Boli, Desailly Di Meco - Eydelie, Sauzée, Deschamps,(cap.) - Boksic, Völler (Thomas 78e), Pelé : Entraineur Goethals

Milan AC - Rossi - Tassotti, Costacurta, Baresi(cap), Maldini- Donadoni (Papin 55e), Albertini, Rijkaard, Lentini - Van Basten (Eranio 85e), Massaro : Entraineur Capello

Parcours de MARSEILLE

Marseille débute sa fabuleuse campagne européenne en Irlande contre Glenavon.

Simple tour de chauffe pour les champions de France atomisant les irlandais 8-0 entre les deux rencontres.

1-16 A Glentoran 0-5 Marseille

1-16 R. Marseille 3-0 Glentoran

Il s'agissait de ne pas subir le même camouflet que la saison dernière face au Sparta Prague.

Les roumains du Dinamo Bucarest semblait toutefois une formation largement à la portée des olympiens.

La formation de l'ambitieux Tapie obtient un nul (0-0) en Roumanie et s'impose au Vélodrome (2-0) grâce à un doublé de son attaquant vedette Boksic.

1-8 A. Dinamo Bucarest 0-0 Marseille

1-8 R. Marseille 2-0 Dinamo Bucarest

Terminé les matchs aller - retour si emballant pour une formule championnat moins emballante.

L'immense favori italien le Milan AC étant dans l'autre poule , le FC Barcelone éliminé tout comme je représentant anglais et allemand on pensait que les marseillais pouvaient sortir leur épingle du jeu.

Le rival sera incontestablement les Glasgow Rangers , écossais menés par leur attaquant emblématique Marc Hateley.

La double confrontation entre les deux formations se soldera sur deux matchs nuls.

Mais Marseille grâce à son buteur Boksic termine en tête de la poule en s'imposant à Bruges (1-0) lors du dernier match.

L'OM disputera sa seconde finale de coupe des champions contre l'ogre milanais cette fois.

1e j. Glasgow Rangers 2-2 Marseille

2e j. Marseille 3-0 Bruges

3e j. CSKA Moscou 1-1 Marseille

4e j. Marseille 6-0 CSKA Moscou

5e j. Marseille 1-1 Glasgow Rangers

6e j. Bruges 0-1 Marseille

Finale : Marseille 1-0 Milan AC

Cette finale mythique (enfin ça dépend pour qui) sera traitée sur le sujet suivant.

MARSEILLE : Champion d'Europe 1993

VIDEO : Finale

FINALE : OM 1-0 Milan AC

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OM : CHAMPION d'EUROPE 1993

FINALE : OM 1-0 Milan AC

L’OM avait rendez-vous avec l’histoire, au stade Olympique de Munich. Deux ans après s’être inclinés aux tirs au but face à l’Étoile Rouge de Belgrade à Bari, les Marseillais devaient en découdre avec le grand Milan AC pour décrocher la première coupe d’Europe de l’histoire du football français. Ils ne partaient pas favoris, alors que les Italiens avaient remporté leurs six matchs de poule pour accéder en finale. Mais les hommes de Raymond Goethals ont livré une performance solide pour l’emporter (1-0).

Défense à trois

L’entraîneur belge de l’OM avait opté pour une physique défense à trois (Angloma, Boli, Desailly), afin de museler les deux attaquants milanais. Eydelie et Di Meco étaient chargés de fermer les couloirs, tandis que Deschamps et Sauzée étaient à la récupération, le second devant faire parler sa qualité de passe pour lancer les trois attaquants : Pelé à droite, Völler dans l’axe et Boksic à gauche.

Côté milanais, Fabio Capello a dû composer avec de nombreuses blessures, dont celle du Hollandais Ruud Gullit. Jean-Pierre Papin, pour ses retrouvailles avec l’OM, était sur le banc, Massaro lui ayant été préféré pour épauler Van Basten. Un 4-4-2 classique pour les Italiens, avec Donadoni et Lentini chargés de percuter sur les ailes.

Bataille tactique

D’entrée, on assista à une bataille tactique. Chaque équipe voulait défendre haut pour fermer les espaces dans l’entrejeu et faciliter la récupération du ballon. En outre, les deux défenses jouaient le piège du hors-jeu pour limiter les solutions dans la profondeur. Ce qui donna au final de gros duels pour le contrôle du ballon dans un milieu de terrain très dense.

La défense marseillaise se montra néanmoins, dans les vingt premières minutes, plus qu’approximative dans son alignement. Massaro fut parfois pris au piège du hors-jeu, mais trop souvent il put profiter d’un défenseur olympien en retard dans sa remontée. Les longs ballons milanais dans le dos de l’arrière-garde de l’OM créèrent alors le danger sur le but de Fabien Barthez. Massaro manquait de peu le but de la tête (6e), avant de buter sur Barthez dans un angle fermé (18e), comme Van Basten la minute précédente (17e). Le portier français avait limité la casse.

Car le Milan dominait, prenant le dessus dans l’entrejeu et dans les duels. Baresi et Albertini faisaient parler la qualité de leur jeu long pour orienter le jeu de leur équipe. D’autant que le pressing des attaquants marseillais manquait d’intensité pour les gêner. Les longs ballons milanais visaient à sauter un milieu de terrain bouclé, pour aérer le jeu et aller vite vers l’avant. La mobilité de Massaro, qui tournait autour de Van Basten, posait des problèmes aux Marseillais, qui se mettaient en danger par leur défense haute.

Défensivement, les Italiens étaient eux très solides et bien organisés, maîtrisant mieux le piège du hors-jeu malgré deux occasions pour Völler (7e) et Boksic (11e) en début de match. Les deux attaquants permutaient, fermant à tour de rôle l’aile gauche en situation défensive avant de se rapprocher en phase offensive en plongeant dans l’axe. Mais ils manquaient de soutien. Pelé n’était que rarement trouvé, l’important pressing imposé par Albertini et Rijkaard gênant le jeu court marseillais. Néanmoins, le Ghanéen faisait du bien lorsqu’il parvenait à mettre le pied sur le ballon, mobilisant plusieurs défenseurs. Reste que le jeu vers l’avant de l’OM manquait de précision.

En difficulté en début de match, les Olympiens ont peu à peu serré le jeu défensivement, se montrant plus rigoureux dans leur alignement tout en prenant le dessus physiquement sur les attaquants adverses. C’était d’ailleurs également le cas pour la défense milanaise, solide autour de son emblématique capitaine, Franco Baresi. Il faut dire que les nombreux arrêts de jeu, la faute à une multitude de hors-jeu (souvent de position) notamment, ne favorisaient pas la construction offensive. L’OM allait néanmoins trouver la faille, sur coup de pied arrêté. Sur corner, Abedi Pelé trouvait la tête de Boli, petit filet (1-0, 44e). Les 25 000 Marseillais présents au stade Olympique pouvaient exploser.

Milan impuissant

En seconde période, on s’attendait à un réveil milanais. Au contraire, les Italiens parurent perdus, incapables d’augmenter la pression sur le but de Barthez. Baresi se projetait plus régulièrement vers l’avant pour tenter de créer des décalages et un surnombre au milieu, mais l’OM restait solide, même face au durcissement du jeu du Milan. La défense marseillaise prenait désormais du recul sur les longs ballons adverses, défendant plus bas pour ne plus se faire prendre dans la profondeur.

Fabio Capello fit alors entrer Papin à la place de Donadoni (56e), Massaro passant à droite. Mais les trois attaquants milanais désormais sur le terrain avaient un profil trop similaire pour réellement mettre à mal la défense marseillaise. Cela manquait de dribbleurs et de vivacité pour bouger les solides gabarits olympiens. Milan avait d’ailleurs perdu tout son équilibre offensif, et le jeu penchait désormais clairement à gauche, où Lentini multipliait les courses, en vain. Les couloirs étaient parfaitement bloqués par Eydelie et Di Meco (puis Durand, à gauche).

Son jeu long devenu inefficace, le Milan parut totalement impuissant, sans imagination ni variations. Tout juste Barthez fut-il inquiété à deux reprises : une tête de Rijkaard sur corner captée (59e), une volée en taclant de Papin à côté (78e). L’OM gérait tranquillement son avance, laissant le ballon à son adversaire, tandis que Pelé se montrait précieux pour le ressortir. Les Milanais ne trouvèrent jamais la solution, ni collectivement, ni individuellement.

Boli efface ses larmes

L’OM rentre donc dans l’histoire avec cette victoire acquise grâce à une organisation défensive quasi parfaite. Les Marseillais ont su neutraliser les menaces offensives milanaises, se montrant solides pour préserver leur précieux avantage. Le Milan a lui paru en manque d’inspiration et de solutions.

Didier Deschamps pouvait donc soulever la « coupe aux grandes oreilles », et Basile Boli effacer ses larmes de Bari : Marseille était sur le toit de l’Europe, pour la première fois dans l’histoire du football français. De quoi augurer des lendemains qui chantent ?

VIDEOS

Marseille 2-0 Dinamo Bucarest

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Marseille 1-1 Glasgow Rangers

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Glasgow Rangers 2-2 Marseille

Marseille 3-0 FC Bruges

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FC Bruges 0-1 Marseille

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CSKA Moscou 1-1 Marseille

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Marseille 6-0 CSKA Moscou

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FINALE : Marseille 1-0 Milan AC

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