A moins que l'on n'accorde qu'une valeur relative Ă la vie humaine, dans ce cas alors la mise Ă mort par l'Etat est acceptable
HĂ© bien voilĂ .
Vous raisonnez comme si la société ne pouvait se protéger que par la mise à mort et comme si il existait des crimes inscrits génétiquement, facilement déterminables et contre lesquels on pouyrrait pratiquer une neutralisation 'scientifique' et moralement acceptable; c'est une position eugéniste dont, je pense, le dernier grand tenant était Cesare Lombroso.
Ce n'est pas du tout ma vision des choses, apprenez Ă lire.
Le crime n'est pas inscrit génétiquement, il est commis, sinistre andouille.
Dans deux messages on a droit Ă Hitler.
L'école de la défense sociale, tout en conservant cette réflexion sur le crime fondée sur le distingo "crime normal/pathologique", a préféré lui susbtituer la peine de sûreté à savoir l'internement dans des établissements centrés sur la mise à l'écart et le traitement médical et la mise à disposition de l'individu aux autorités compétentes sans limite de temps quelconque. Soit le crime a été généré par une combinaison X de facteurs et il est potentiellement amendable, soit le crime est généré par une pathologie et il s'agit alors de protéger la société par la mise à l'écart et la curation. Là a été la grande avancée de l'Ecole de la défense sociale: montrer que l'impératif de protection de la société n'était pas fondaementalement lié à la peine de mort, cantonnant cette dernière à des arguments de nature strictement moraux et non plus utilitaires.
Cela n'a ni sens ni intĂ©rĂªt - sans compter que les arguments utilitaires, je m'en fous assez mĂ©chamment, je l'ai dit plus haut.
Vous raisonnez circulairement en parlant d'avancĂ©e, parce que vous Ăªtes contre la peine de mort, mais en quoi la mise Ă l'Ă©cart des criminels est une avancĂ©e ? Elle ne l'est que pour le dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© ultime incapable de distinguer un innocent d'un criminel (qui n'est pas nĂ© criminel, il l'est parce qu'il a fait, niveau Ă©cole Ă©lĂ©mentaire) et qui croit Ăªtre moral en dĂ©crĂ©tant que toute vie est absolue. Ce qui est pourtant l'une des justifications de la peine de mort : si la vie humaine est sacrĂ©e, quelle peine est appropriĂ©e pour racheter le crime qui consiste Ă la prendre ? La rĂ©ponse Ă cette aporie, l'humanitĂ© l'a toujours connue jusqu'Ă ce qu'une poignĂ©e de juifs apostats lui lavent le cerveau.
Le crime ne pourrait Ăªtre commis qu'Ă cause de facteur sociaux ou de maladie ? C'est ça une "Ă©tude scientifique" ?
C'est ce que je diagnostiquais plus haut : l'Ă©lĂ©ment le plus sain et Ă©vident de toute rĂ©flexion sur la question, la personne responsable de ses actes, l'individu dotĂ© de libre-arbitre, passa Ă la trappe dans tous vos "raisonnements. C'est une vraie psychopathologie. La faute Ă lasociĂ©tĂ© ou auxgènes, l'individu n'existe que quand il s'agit de le dĂ©fendre de son chĂ¢timent après un meurtre, un viol, ou autre chose encore.
Encore une preuve qu'on ne peut pas discuter avec les gauchistes et les utilitaristes, leur raisonnement est si pauvre qu'il est à toute épreuve si on en accepte les principes viciés. Caractéristique de la folie douce.
Ça se soigne, en revanche, mais pas comme vous le supposez (vous serez sensible à la référence commune).