1. La Chine a tancé les dirigeants nord-coréens pour qu'ils se calment.
2. Il n'est pas certain que les dirigeants va-t-en-guerre de la Corée du Nord puissent aller jusqu'au bout sans être "neutralisés" par d'autres dirigeants souhaitant perpétuer leur confortable féodalité.
3. Bref, tout dépend du réalisme des dirigeants nord-coréens. Leur position n'a jamais été aussi faible depuis la fin de la guerre froide (plus d'URSS, pacifisme chinois, USA surarmés et aguerris par leurs derniers engagements en Orient, maîtrisant bien - pour une fois... - les fondamentaux culturels régionaux). S'agit-il d'une esbrouffe un peu plus poussée que d'habitude ou un d'un suicide inconsidéré ? Jetteront-ils leur Etat dans la défaite ou la limiteront-ils à une débâcle au large des côtes ?
Enième accrochage, conflit localisé ou guerre internationale, le "brillant meneur" nord-coréen Kim Jong-un, meilleur golfeur, aviateur, cinéaste, pilote automobile, stratège du monde, décidera.
Disons que son équilibre mental et sa puissance sont à l'image de la propagande nord-coréenne : enflés et surréalistes. Peut-être croit-il lui même à son agit-prop ?
Par le passé, la Corée du Nord n'a eu le dessus qu'en attaquant des militaires sud-coréens par surprise ou contre des civils. Ses troupes ont échoué dans chaque rencontre armée avertie, avant ou après 1953.