Les massifs centraux et des Vosges, se sont des collines à côté, et on y pratique une culture de façon plus importante (les patates par exemple pour le premier cité).
Mauvaise foi chronique !
L’agriculture pèse toujours un poids considérable mais avec guère plus de 100 000 exploitations. En fait, les fermes traditionnelles, trop petites et peu spécialisées, ont souvent fermé leurs portes et le mouvement est loin de se ralentir dans le haut-Limousin ou les massifs de l’est. Le parcellaire est encore trop morcelé, avec un retard du remembrement en altitude. Sur les exploitations restantes – une ou deux par hameau - la spécialisation et l'intensification sont parfois vigoureuses. C’est là un premier atout dans la compétition actuelle entre les régions.
L'orientation vers l'élevage est nette : les deux tiers des exploitants en dépendent et neuf hectares sur dix sont consacrés aux fourrages (cultures temporaires, prairies naturelles).
Dans tous les cas, techniques modernes et races sélectionnées ont fait beaucoup progresser les rendements. L'orientation laitière (à peine 20 % des fermes) s'impose lorsque la taille des exploitations apparaît mesurée et quand l'encadrement agroalimentaire est solide ; des bassins laitiers cohérents se dessinent sur les hautes terres de l'est (Velay, monts du Lyonnais), dans la montagne volcanique auvergnate, dans la Châtaigneraie, sur la planèze de Saint-Flour ou dans les Ségalas aveyronnais. L’original « rayon de Roquefort » au sud-ouest du massif, s’intensifie également mais avec de moins en moins d’éleveurs de brebis laitières.
Sur les moyens plateaux, la polyculture céréalière peut se maintenir tout en étant subordonnée à la production animale (maïs ensilé, par exemple).
L'élevage pour la viande (vaches allaitantes, ovins et systèmes mixtes) s'impose avec l'agrandissement des fermes. On discerne de solides bassins de production qu'il soient anciens (aire charolaise du Bourbonnais ou de la plaine de Roanne, aire limousine, foyer ovin des bocages du nord et de l’ouest ou des moyennes montagnes méridionales) ou plus récents (monts du Cantal et Aubrac, Margeride, Livradois-Forez). Enfin, on rappellera que la spécialisation céréalière s'est surtout concentrée dans le bas pays, en particulier sur les bonnes terres de Limagne (blé, maïs de semence, oléagineux, betterave à sucre, tabac). Dans les vallées abritées ou sur les coteaux, parfois envahis par la friche, quelques terroirs viticoles résistent : Saint-Pourçain et coteaux de Limagne, Côte roannaise, Côtes du Forez, Beaujolais, pays de Brive, région d’Entraygues-sur-Truyère, bassins de Marcillac, de Millau ou surtout de Cahors, bas-Vivarais. (...)
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"Dadais" a parlé de visite du Massif Central, mais moi j'y habite et j'ai travaillé avec des agronomes !