D'abord chez les protestants, la consubstantiation est la doctrine protestante luthérienne par laquelle, lors de la Cène, le pain et le vin conservent leurs substances propres avec lesquelles coexistent les substances du corps et du sang du Christ. Cette notion, définie par Guillaume d’Occam ou Duns Scotus, fut reprise par Luther dans La Captivité babylonienne de l'Église en 1520.
Chez les catholiques, lorsque Jésus dit pendant la Cène : « Ceci est mon corps » (Transsubstantiation), ce qu'il tient dans ses mains a l'apparence d'un pain mais, selon la doctrine romaine catholique, la substance de ce pain a été convertie en chair du Christ. C'est donc vraiment son corps, même si les apparences accessibles aux sens ou aux études scientifiques demeurent celles du pain. La même conversion survient lors de chaque célébration de l'Eucharistie. Cette doctrine émane de 1551, au Concile de Trente, les catholiques lui opposent le dogme de la transsubstantiation dans le cadre de la Réforme catholique, basant leur réflexion sur Thomas d'Aquin.
;) au XIIIe s. au même titre que les cathédrales. On voit alors apparaître des miracles eucharistiques dont l'un des plus connus est celui des Billettes (un juif qui torture une hostie : elle saigne et le sang qui coule le révèle à la vindicte publique) illustré par Piero delle Francesca et de beaux vitraux dans le cloître de Saint-Etienne-du-Mont à Paris.
Vous avez ici un mémoire de master avec toute une iconographie :
http://www.sites.univ-rennes2.fr/celam/ ... ostie.html
L'autre grand miracle eucharistique du XIIIe s est la fameuse messe de Bolsène de 1263 illustrée par Raphaël dans les Chambres du Vatican http://www.fr.josemariaescriva.info/art ... feate-dieu