pour répondre Greensov, regardez le programme de DLR, l'écologie y a toute sa place, c'est un sujet sérieux dont les pseudo écologiste eux ne parle même pas il préfère soutenir les roms.
J'ai compris l'imposture des partis écologique depuis bien longtemps, ce qui ne veut pas dire que l'écologie politique n'existe pas. Elle n'est juste pas représentée dans l'échiquier politique. Je constate que le programme écologique de DLR est un peu plus fourni que la dernière fois que je l'ai lu.
Cependant si j'enlève les objectifs abstrait type « le but est d'être leader dans tel domaine d'ici 20XX » il reste :
Renforcer les pôles de compétitivité dédiés à l’environnement en développant les formations universitaires dans le domaine, dans nos meilleures universités et écoles.
Annonce productiviste du moins sur la forme. L'écologie n'est pas une affaire de compétition mais de gestion. L'idée maîtresse est qui veut voyager loin ménage sa monture.
Sur le fond ça reste creux. On pourrait remplacer « l'environnement » par les « nouvelles technologies » ou « métiers d'avenir ».
Créer un grand service public du recyclage ainsi que des filières de substitution aux hydrocarbures (énergie, plastique) avec un soutien de l’Etat dans le cadre du plan
Du concret mais ça reste productiviste. Il faudrait accompagner cela par une campagne de réduction des emballages et des produits coûteux à recycler. Pourquoi ne pas faire payer une taxe à l'importation afin que le recyclage des produits étranger soit prix en charge. Il question du maillage territorial n'est pas abordé. Je laisse le bénéfice du doute et supposé qu'il ne s'agit pas de centralisme. Quant aux filières de substitution concernant l'énergie, pour faire simple, il y en a pas.
Soutenir le développement de filières courtes, réduisant le nombre d’intermédiaires
Très bonne mesure bien que vague sur la description. Ça vous met au niveau du FN.
Développer la création de pôles de compétitivité dans tous les secteurs
Trop vague. Il va falloir justifier ce besoin de centralisation.
Faire des Etats Généraux de l’Avenir Energétique pour orienter notre avenir énergétique à long terme en prenant en considération quatre facteurs : le prix, l’indépendance, la sûreté et l’impact sur l’environnement
Je peux déjà donner quelques indices.
Il y a décorrélation totale entre le prix en devise et le prix énergétique.
L'indépendance est difficilement conciliable avec le productivisme.
La sûreté peut être vu sous deux aspects selon que l'on considère le coût humain ou le coût environnemental des dégâts.
L'impact (et la sureté) rejoignent la question du coût d'une activité économique pour la collectivité.
Mettre en œuvre une fiscalité dissuadant les comportements pollueurs (bonus / malus au prorata du CO2, taxe sur les emballages…) et incitant à économiser l’énergie (crédits d’impôt sur les matériaux économes…)
Bien mais cela même les EEVL le proposent. De plus il est un peu tard pour les politiques dissuasives.
Sortir de l’impasse des biocarburants de première génération et développer massivement la recherche sur les biocarburants de seconde génération issus de la culture d’algues oléagineuses, sans impact pour la sécurité alimentaire, et accélérer la mise au point de véhicules hybrides, notamment les poids lourds
On ne peut pas sortir de l'impasse des biocarburants. Le pétrole c'est du carburant produit sur des millions d'années. Les biocarburant est ce qui est produits sur les derniers jours. Il vaut mieux faire des estimations sur ce que l'on est capable de produire et répartir la production en priorisant les secteurs clefs.
Créer un éventail diversifié d’outils d’épargne affectés au financement des activités environnementales, notamment un « livret vert » destiné au grand public
Toujours ce besoin de centralisme et ce besoin de financiariser ce qui relève d'un changement dans nos méthodes de production.
Interdire les OGM et les produits à base d’OGM en France.
Ne pas faire de promesse que l'on ne va pas tenir...
Permettre dans les zones isolées (c'est-à-dire ne présentant aucun risque de fécondation de champs non OGM par du pollen de la plante OGM) des essais sur les OGM pour néanmoins permettre l’étude de leur intérêt à long terme.
Le risque 0 n'existe pas. L'expérimentation sur les OGM avec des visées productivistes mènera fatalement à des abus.
Bref : L'indépendance concernant entre autres les questions énergétiques et alimentaires sont des impératifs qui iront en croissant à mesure de la raréfaction. Ces impératifs peuvent conditionner tout une politique de la culture à la défense en passant par la diplomatie et l'économie. Tout ça pour dire que le souverainisme vert n'est pas le souverainisme gaullien/gaulliste. Le gaullisme ça marche dans un contexte d'abondance.