En Algérie, les indigènes juifs ont eu la citoyenneté française, dès 1870, par le décret Crémieuxmais des indigènes musulmans comme Ferhat Abbas devait faire la démarche de la réclamer et d'abandonner le code de statut islamique qui, à titre dérogatoire, permettait la polygynie, le battage des femmes, le mariage avec une fille mineure...etc.
Ferhat Abbas militait pour que cesse cet apartheid mais en Algérie, les Ben Badis, les Ibrahimi
disaient que le peuple algérien était musulman et arabe, et que pour eux, les pieds-noirs n'existaient pas.
Messali Hadj qui était un ancien communiste s'est rallié à la these de l'Algérie arabo-islamique.
Et le FLN, dès 1954, malgré son habillage pseudo-socialiste, même s'il a fait croire que dans l'Algérie indépendante les juifs et les chrétiens
auraient leur place dans l"Algérie indépendante, s'est islamisé au point de couper le nez du musulman fumeur ou buveur.
Avec le choix d'une constitution où l'islam est religion d'état et l'arabe langue nationale
et officielle, même les pieds-rouges comme Henri Alleg, Hervé Bourges,
Jacques Vergès et les algériens évolués ont fait leurs valises.
En France, la République est laïque et le français langue nationale et officielle.
Pour ce qui est de la nationalité française des "indigènes d'Algérie" et pour oublier se "saint Coran"
.Senatus-consulte du 14 juillet 1865
Ce texte indique dans son article 1er que « l'indigène musulman est Français, néanmoins il continuera à être régi par la loi musulmane ». Toutefois, ces personnes pouvaient accéder à la qualité de citoyen français par décret (très rarement accordé).
Loi du 4 février 1919 (JO, 6 février)
Cette loi permettait aux « indigènes d'Algérie » d'accéder à la qualité de citoyen français, c'est-à-dire à la nationalité française pleine et entière, sous certaines conditions, précisées aux articles 2 et 3 (être âgé de vingt-cinq ans, être monogame ou célibataire, non condamné, et avoir servi dans les armées de terre ou de mer, savoir lire et écrire le français, ou être propriétaire d'un bien rural ou d'un immeuble urbain, ou investi d'un mandat électif, ou titulaire d'une décoration française, etc.). L'intéressé devait effectuer une démarche de réclamation de la nationalité française auprès du juge de paix. Les personnes qui n'effectuaient pas cette démarche étaient déclarées « non citoyens français » (appellation qui deviendra : statut civil de droit local).