filochard
Ils sont vraisemblablement à peu près exacts en ce qui concerne les victimes algériennes directes des troupes françaises. Les différences entre ces chiffres et ceux retenus par les historiens des deux bords ne sont contestables qu’à la marge, selon la catégorie dans laquelle l’on a dénombre tels pu tels morts.
Par contre, les algériens victimes du FLN sont en réalité plus nombreux que celà. Au minimum au total le double de ceux avancés là. Les différences principales viennent de ce que beaucoup de morts algériens ont été attribués aux troupes françaises dans les décomptes, alors que le conflit algérien n’était pour rien dans les dits décès. Qui relevaient fréquemment soit du banditisme et du brigandage pur entre algériens, soit surtout de règlements de comptes entre tendances politiques algériennes. Luttes internes dont l’un des volets s’est déroulé dans la Région Parisienne, avec beaucoup plus de victimes algériennes, victimes du FLN, qu’il n’y en a eu « officiellement ». Reconnus après les faits ni par la police française, ni par le FLN.
Au total les gens duy FLN et assimilés ont tué plus d’algériens, probablement le double, que les troupes françaises.
En outre, entre 100 00 et 200 000 personnes qui ont disparu pendant le conflit, et pas spécialement dans les rangs des anciens harkis, n’ont laissés aucune trace. Mais les deux parties, la France et l’Algérie, se sont ralliées à un moyen terme, c’est-à-dire à un accord au plus haut niveau de ne pas chercher les raisons réelles de leurs disparitions. Ce qui peut laisser penser que les deux parties étaient désireuses de ne pas fouiller trop loin dans les raisons réelles de leurs disparitions. Donc en étaient coupables toutes les deux.
Tant dans les milieux « pieds-noirs » que dans les milieux officiels et officieux de l’Algérie Nouvelle, et comme chaque fois qu’une situation semblable se créée quelque part, des tas de petits futés en profitent pour régler leurs comptes, ou préparer leur avenir personnel en éliminant par prudence ceux qui pourraient devenir des concurrents potentiels.