rat-d-ykal
Le vrai problème est que le peuple s’en fout royalement. Mais nos gouvernants font tout ce qui est nécessaire pour cela. Jusqu’à Giscard, qui se prétendait d’Estaing, qui est allé jusqu’à quasiment supprimer l’Histoire des programmes scolaires.
Les peuples intelligents connaissent l’Histoire de leur pays, et les fondamentaux des principes qu’il conviendrait d’en tirer. Perspective qui terrifie les bénéficiaires des systèmes en place. Systèmes politiques autant que systèmes économiques.
Un peuple intelligent serait difficile à gouverner. Impossible à gouverner, disent les spécialistes. L’Histoire d’un peuple fait partie de sa mémoire profonde, quasiment de son ADN. Mais, des fois qu’il se souviendrait brusquement que certaines notions, comme l’honneur, le respect de sa parole, l’effort, le souci non seulement de sa personne mais de celle des autres, sont des éléments importants, et ce serait la porte ouverte à la chienlit. Ce qui risquerait d’amener le peuple, ou du moins la minorité qui parmi lui est capable d’un minimum de réflexion, de remettre en doute les principes que ses maîtres lui serinent en permanence.
Si les peuples commençaient enfin à se dire : « occupons-nous de ce qui nous regarde », et ce serait la fin des princes qui nous gouvernent. Pas de ça Lisette ! Le plus urgent est de faire oublier au peuple ce qu’a été son Histoire. Les contes et légendes que nous lui racontons pour les endormir suffisent amplement.