danielle49
La thèse sous-jacente de tous les Printemps Arabes était pour ces peuples de parvenir à un minimum de Démocratie dans leurs sociétés.
Mission impossible.
Tant sur l’essence que sur la substance, une théocratie, l’islam en l’occurrence, est « in-émulsifiable » dans la Démocratie.
L’islam est par définition l’inverse de la Démocratie. Les deux peuvent parfaitement vivre et prospérer, mais à l’écart l’un de l’autre. Pas ensemble et pas dans une même société.
« La religion est l’opium du peuple », disait Marx. Ce qui n’est qu’une constatation. Mais il ne visait que les religions issues du Christianisme. Au XIX° siècle, l’Islam ne posait pas encore de vrai problème à l’Occident. Sinon il aurait dit « La religion est l’anesthésique du peuple ».
Sauf que cette médication anesthésiante finit par générer des résistances ; comme tout produit allopathique. Et que des bribes de lumière parviennent à éclore dans l’esprit des citoyens les plus éclairés. La seule solution pour les sociétés arabes, et pour n’importe quelle autre, c’est d’assurer dans un premier temps une laïcité réelle et totale, et à placer la religion à l’écart de la vie sociale ;
Ce qui amènera, pour l’Islam comme pour les autres religions révélées, pour lesquelles c’est déjà parti, une lente et définitive érosion et leur disparition.
Et ce jour là, les individus seront libres.