@ Vin=> Voilà le fond du truc : je comprends ce que vous voulez dire, mais je n'ai pas le temps de faire tout ça, pas le courage de recommencer tous les trucs ch** pour la guitare comme je l'ai fait pour le piano ; je suis tout à fait dans la posture du gamin exigeant qui veut tout tout de suite sans rien foutre et qui mériterait des baffes ; et j'assume, tout en sachant que vous avez évidemment raison. Alors je me borne à refaire encore et toujours en espérant qu'un jour un truc se déclenchera quelque chose qui me fera avancer, pour le moment, ce n'est pas arrivé. Ceci dit, je ne me plains pas, je constate juste que ça ne marche pas.
Et comme je suis trop feignant pour envisager une seconde de me mettre à bosser sérieusement la guitare, je vais tout simplement dans le mur ;-) , d'où l'expression.
J'en viens à me demander si cette attitude guitaro-suicidaire n'est pas en partie due à un certain modérateur un peu nul en maths mais doué en guitare, qui en une seule après-midi m'a fait le cover nickel de ce solo, donnant ainsi l'illusion d'une fausse facilité qui m'a poussé dans mes travers et a précipité ma perte.
Ne l'accablons pas cependant, il ne pouvait pas savoir (et puis il est modérateur )
Le solo, c'est celui de Love in vain, un blues de Robert Johnson qui est plus connu pour avoir été repris par les Stones dans les années fin 60s début 70s.
En fait, il y a deux solos dans la chanson, et à la différence des Beatles qui tenaient la même version à peu près en studio qu'en live, les stones changent systématiquement certaines chansons, ce qui fait que pour LIV, il y a grosso modo une vingtaine de versions différentes, et donc une 40aine de solos, certains moins bons que d'autres, mais quelques-uns de superbes sortent largement du niveau de la pop anglaise.
Pour mon cas, après avoir réussi (à peu près hein) le plus connu, entièrement exécuté au bottleneck, la version du Madison Square Garden de 1969, (celle qui est sur Get your ya-ya's out),