pour garder son sale pognon
Ah en fait c'est parce que le pognon est "sale" que des gens aussi propres que Delanoé, Vauzelle ou Huchon le dilapide au profit de leurs amis, de leurs comptes en banque, d'associations parasites, de personnes nuisibles, d'emplois plus ou moins fictifs. Je comprend.
le fric est toujours sale pour celui qui en manque...c un peu comme "l'argent ne fait pas le bonheur" ce sont toujours ceux qui n'en manquent pas qui le disent!!! perso, j'y ajoute" il ne fait pas le bonheur mais y contribue tout de même.." mazal tov
Si tu veux bien, je resterai prudent sur la question du bonheur. Comme tout le monde, le bonheur, je ne sais pas trop ce que c'est.
L'argent contribue au bonheur ? Voire.
Je me souviens (les autres vieux du forum s'en souviendront sans doute) de l'affaire du baron Empain (et tant d'autres histoires d'enlèvements) qui s'était fait kidnapper pour lui taxer son précieux fric. Il y a des tas de gens dont on kidnappe les enfants (ou les conjoints etc.) et qui souffrent énormément, à qui on inflige des tortures abominables, seulement parce qu'ils sont riches. Beaucoup sont tués aussi, pour cette raison seule.
Enfin bref, c'est à voir avec plus de précision et moins de légereté ou de préoccupation de faire un mot seulement.
Mais mon propos visait moins, parlant de "saleté" , la question du bonheur que celle - plus objective à mes yeux - de la santé: l''argent est "sale" parce qu'il rend malade. Je ne dis pas malheureux, mais malade. Le plus souvent il tue ou il pourrit gravement ce et ceux qu'il touche.
"Le plus souvent", pas "toujours".
Il peut aussi améliorer, arranger, guérir, etc. , mais c'est beaucoup plus rare.
Le plus souvent, il corrompt, il détruit, il anéantit jusqu'à la conscience des hommes, comme le disait à peu près François Mitterrand (qui aurait dû en tirer plus de conclusion pratique, dans son propre entourage, etc., mais c'est une autre affaire), je n'ai plus la citation exacte en tête.
PS : Petit moment de nostalgie, au passage, en repensant à Tonton, et avant, à de Gaulle, au temps où les Présidents avaient du verbe, savaient trousser la phrase. Pas comme le précédent qui ne pouvait pas sortir deux phrases sans commettre un solécisme, une impropriété, une liaison dangereuse, voire un bon gros "pain" grammatical, qui se vantait de n'avoir pas lu les classiques, un vrai gougnafier.
Hollande connaît un peu plus de français, il semble.