La médecine générale est une profession LIBERALE. Si le gouvernement et la population le souhaite, elle pourrai devenir une profession salariée par l'état (des fonctionnaires quoi). Dans ce cas, alors, il serai logique que l'état impose des règles, concernant les lieux d'installation par exemple. C'est une solution.
Après, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Donc avoir les inconvénient des fonctionnaires, d'accord! mais alors aussi les avantages. J'ai l'impression que la mode est plutôt à vouloir imposer les contraintes de la médecine libérale associées aux contraintes du fonctionnariat.
En vrac:
- Zéro paprasse (pas au médein de remplir les innombrables formulaires administratifs)
- Des locaux et des secrétaires payés par l'état
- 35h hebdomadaire (contre plutôt 55-70h voir plus en libéral)
- La pause déjeuner le midi
- Les congés payés (un médecin G qui part en vacances ne gagne plus d'argent)
- Les congés maternité
- Une protection sociale (arrêt maladie par exemple)
- Une protection juridique
- Et bien sûre une activité salariée! (revenus non tributaire du nombre de patients vus)
- Liste non exhaustive...
A mon avis, avec ça, pas mal de médecins serait prêts à
- Se voir imposer un lieu d'exercice au début (comme pour les profs)
- Et même gagner un peu moins à la fin du mois
Comme ça, théoriquement plus de soucis! Des médecins partout, des médecins disponibles (fini d'entendre "blablabla le méchant m'a pris 23e pour seulement 5min de consultation" puisque pas d'obligation d'empiler les cs pour payer les charges), des médecins heureux qui rentrent chez eux à 17h au lieu de 21h, bref, des médecins épanouis!
Reste à savoir si le patient, lui, s'y retrouvera, parce que le gars qui exige une consult à 20h30 du fait de son nez qui coule depuis 2jours risque de devoir repasser...
NB: Je sais plus qui parlait de créer un "service militaire" du médecin. ça existe déjà, ça s'appel l'externat et l'internat, ça ne dure pas 2 ans mais de 6 à 10ans! Le principe est de faire tourner les hopitaux publics en faisant bosser des esclaves (pardon, des étudiants en formation), régulièrement plus de 100h par semaine pour 1200e par mois (et ce n'est pas exagéré, c'est la stricte réalité).