Un million de Juifs nés en terre d’islam, en majorité dans le monde arabe, ont dû quitter dans des conditions souvent très dures, des pays où ils avaient des racines millénaires.
Ce bouleversement historique est pratiquement passé inaperçu, car ces réfugiés là ont reconstruit leur existence sans aide internationale et en silence, à des milliers de kilomètres de leur terre natale, et ils ont fondé des familles, en Israël ou dans une nouvelle Diaspora.
Par contraste, les réfugiés palestiniens de 1948, qui pour la plupart n’ont été déplacés que de quelques dizaines de kilomètres, sont les seules populations au monde aidées par des fonds des Nations Unies depuis près de soixante ans et maintenues dans ce statut de « réfugiés », accordé également à leurs enfants et petits enfants, ce qui est aussi unique au monde : et une bonne partie de cette population de quatre millions de personnes revendique le « Hak el Awda », « droit au retour », c'est-à-dire en pratique la disparition de l’état juif.
C est de ce transfert de population dont je parle.