Et je vais aux infos sur Lapid, personnage que Pascale nous a fait découvrir:
Yaïr Lapid, l’Israélien qui veut négocier avec les Palestiniens
Yaïr Lapid pourrait célébrer son entrée à la Knesset. Sa formation fondée cette année, Il y a un futur ("Yesh Atide"), parti champignon dont la vie politique israélienne est coutumière paraît en effet en mesure de glaner une dizaine de sièges aux élections de janvier.
Surprise, le premier discours à vocation nationale prononcé par l'ancienne figure glamour du journalisme israélien (qui a également essaimé à la tête du Parti travailliste) a été consacré en grande partie au dossier palestinien, avec une exhortation, la nécessité de reprendre les négociations (que le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, éviterait selon lui) pour pouvoir se séparer définitivement des Palestiniens. M. Lapid a également tracé des lignes rouges : pas de "droit au retour", ni de partage de Jérusalem, ni de démantèlement des principaux blocs de colonies, nommément Ariel, Maalé Adoumim et le bloc d'Etzion.
Symboliquement, ce discours a d'ailleurs été prononcé dans la colonie d'Ariel, fichée au cœur de la moitié nord de la Samarie israélienne, la Cisjordanie des Palestiniens. Une manière pour ce nouveau venu sur la scène politique de montrer qu'il considère les Israéliens qui vivent à l'est de la "clôture de sécurité" comme des citoyens à part entière de l'Etat juif.
Il y a ce que dit Yaïr Lapid, qui ne constitue pas nécessairement une base de négociation jugée acceptable par la partie palestinienne, et ce qu'il ne dit pas explicitement : s'il faut annexer les principaux blocs à Israël, ne faut-il pas, par symétrie, démanteler toutes les colonies qui n'en font pas partie ?
Israël/élections : Lapid attaque
Yaïr Lapid, dirigeant de Yesh Atid, a attaqué le parti Travailliste en déclarant que c'est un parti de gauche qui cache ses positions. Il a également indiqué qu'il ne siègera pas dans un gouvernement qui n'est pas prêt à retourner à la table des négociations avec les Palestiniens. Il a ajouté que la construction de 3000 logements derrière la Ligne verte est un pied de nez aux Américains et qu'il vaudrait mieux construire ces logements dans le Nord ou le Sud du pays pour les jeunes qui sortent de l'armée.
bof, pas convaincu, j'ai l'impression de lire du Benett ou du Netanyaou soft " je suis près à en laisser un peu plus que mes concurrents aux palestiniens."
Seule l'idée de dire on a des endroits bien meilleurs que la Cisjordanie pour construire des logements et interessante à soutenir.
Encore une fois aborder la paix avec les Palestiniens, sous le seul aspect du marchandage cadastral n'apportera rien de bon, à part une trêve provisoire.