Electronique ou pas !
Ce qui, est sur c'est que le mur de Palestine est illégal au delà du caractère ethique de la chose.
Point de vue juridique
En octobre 2003, des pays arabes ont décidé de soumettre le sujet du mur à l'Assemblée générale des Nations unies. Cette assemblée a adopté le 21 octobre 2003, la résolution condamnant la construction d'un « mur » empiétant sur le « territoire palestinien occupé » par 144 voix pour et 4 contre. Cette décision n'est pas contraignante et a été rejetée par l'État d'Israël. Le ministre israélien du commerce et de l'industrie a déclaré : « La clôture de sécurité continuera d'être construite ».
Le 8 décembre 2003, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution demandant à la Cour Internationale de Justice de rendre un avis consultatif sur la question suivante : « Quelles sont en droit les conséquences de l'édification du mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, selon ce qui est exposé dans le rapport du Secrétaire général, compte tenu des règles et des principes du droit international, notamment la quatrième Convention de Genève de 1949 et les résolutions consacrées à la question par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale ? ».
Le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice a rendu son avis sur la question que lui posait l'Assemblée générale des Nations unies. Elle a affirmé dans sa réponse que : « L'édification du mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au droit international ».
Le 20 juillet 2004, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution, après avoir pris acte de l'avis consultatif de la Cour internationale de justice. La résolution « exige qu'Israël, puissance occupante, s'acquitte de ses obligations juridiques telles qu'elles sont énoncées dans l'avis consultatif ».
L'Assemblée générale des Nations unies a voté le vendredi 15 décembre 2006 par 162 voix contre sept et sept abstentions la création d'un office chargé de recueillir les plaintes des Palestiniens émanant de la construction par Israël du mur-barrière de séparation en Cisjordanie. L'office est installé à Vienne et comprendra un conseil de trois membres, un directeur exécutif et un personnel réduit. La résolution de l'Assemblée générale explique que ce nouvel office a été créé pour se conformer à un avis émis en 2004 par la Cour internationale de justice (CIJ) déclarant le mur illégal.