Que le patronat et les libéraux détestent la CGT (ou plutot font semblant de la détester) c'est normal, ça fait parti des traditions de notre pays, la CGT est le représentant officiel des "exploités" il est donc normal que les "exploiteurs" la détestent.
Maintenant lorsque l'on observe la situation de plus près, on s'aperçoit que la CGT ne défends pas dutout les exploités, elle ne défends pas les intérimaires, elle ne défends pas les CDD, elle ne défends pas les employés de la grande distribution etc. Elle défends prioritairement certains fonctionnaires, les cheminots, les employés municipaux titulaires, invirables, certains vieux dinosaures des grandes entreprises. Moi, je travail dans le domaine de l'imprimerie . . . . . j'ai connus certains CGTistes du livre, des gens qui dans les années 80/90 pouvaient encore faire peur au patronat, des gens que l'on qualifiaient de dangereux, de mafieux etc. des gens qui ne lachaient rien, mais aujourd'hui, c'est des toutous à leurs mémères. Ils organisent de temps en temps des "réunions" pour la forme mais les sujets sensibles ne sont jamais abordés, les CDD, l'intérim, les stagiaires non rémunérés, ça, ça ne les intéresse pas, par contre, les tickets restos qui arrivent avec 2 jours de retard alors là . . . . Ils veulent nous affamer! Le grand capitale apatride veut faire mourir de faim le prolétariat!
C'est là ou j'ai compris à quoi servait un syndicat, en réalité c'est un deal passé entre eux est le patronat : on te laisse faire le guignol mais on ne t'emmerde pas et en échange toi tu nous emmerde pas.
Aujourd'hui, plus que jamais, les entreprises mise sur leur image de marque. La principale préoccupation d'une entreprise c'est son image, sa réputation etc. pourquoi les syndicats ne vont jamais sur ce terrain là? Pourquoi ne pas publier par exemple un "annuaire" des entreprises avec dedans le montant des salaires, le nombre de personne employés en CDD, en intérim, en tant que stagiaire non rémunéré, la liste éventuelle des condamnations aux prud'hommes, les pratiques plus ou moins douteuses des uns et des autres, (un restaurant qui fait de la boite alors qu'il prétends faire du frais par exemple), si vous faites, je peux vous garantir qu'en face, il y aura une qualité d'écoute. Un chef d'entreprise qui se trouve face à quelqu'un qui peut diviser par 2 sont "C.A.", il l'écoute généralement.
C'est ce dont les entreprises ont le plus peur, que leurs petits magouilles, leurs petits arrangements, leurs petites pressions, leurs petites menaces faites par leurs petits sous-chefs soient rendus publique, que tout le monde puisse les voir, les constater. Imaginez si demain une caissière de supermarché qui se fait harceler par un chefaillon arrive à filmer la scène (d'autant plus qu'aujourd'hui on vends des caméras pouvant être cachée dans des montres, des stylos etc.) et diffuse la video sur le internet . . . . Non seulement le chefaillon en question risque d'avoir des problèmes mais l'image de l'entreprise risque de prendre un sacré coup dans les dents aussi.
C'est plus efficace que si la CGT avait organisé une grève avec pneu qui crame, drapeau rouge etc.