-reformer le calendrier scolaire : semaine de 5 jours de 5 à 7h de cours maxi ( les 7h uniquement au niveau du lycée). Moins de vacances scolaires et surtout un vrai 3è trimestre avec la suppression du 8 mai , jeudi de l'ascension et lundi de pentecote fériés (d'ailleurs je propose cela pour tous les salariés, alors que je suis contre le retour aux 40h/semaine).
Plus d'heures, mais pour quoi faire ? J'ai encore des souvenirs de mon collège et de mon lycée (récents) et on y passait déjà un temps incalculable pour ne rien faire 95% du temps. Je suis tout à fait contre, il n'y a pas besoin de tant de temps pour apprendre les bases des sciences et des lettres, c'est de la garderie après.
- pas d'ecole maternelle avant 3 ou 3 ans 1/2.( pour raisons budgetaires ). La pertinence de la scolarité précoce n'est pas prouvée.
Plutôt d'accord.
-reforme urgente du collège. Suppression du collège unique.
Oui. Faut préciser "réforme" après.
- developpement des internats d'excellence, pour les élèves en difficultés à cause de leur milieu de vie, (familial ou social).
Dans internat d'excellence, il y a excellence. Oui si le mot est employé à bon escient, c'est-à-dire qu'il est destiné à des gens avec un niveau et une motivation hors du commun.
- orientation scolaire dès 13 ou 14 ans. Les hollandais font cela trés bien, avec travail en entreprise trés jeune.
Tout à fait. Mais le retour à la réalité serait brutal : leurs aînés faisaient bac+5 en naviguant à travers les filières poubelles, tandis qu'on leur chantait qu'ils allaient finir avec un diplôme inestimable, et là subitement, boum à 14 ans en filière pro secrétariat ou mécanique ?
- Ecole obligatoire jusque 14 ans ou au maximum 15 ans ( pas la peine de trainer des perturbateurs de 16 ans dans les établissements). Un statut special devra être trouvé pour intégrer ces jeunes sortis sans formation dans la vie active , plus proche des stages découvertes, que du salariat .
Oui
- en finir avec les lycées professionnels poubelles, même s'il faut les hierarchiser pour augmenter la qualité de leur enseignement.
Mille fois oui. Et les facs poubelles. Et les récentes écoles-poubelles récemment nées qui commencent à pulluler.
- laisser le chef d'établissement recruter tous ses profs, en fonction de ses besosins et de son budget proportionnel à son nombre d'élèves. Mettre les profs expérimentés dans les lycées difficiles. Supprimer les statuts sur concours agregation, capes, ect..... qui donnent une priorité au choix de l'affectation.
Pourquoi pas.
-Reformer complètement la grille de rénumération des profs. Les profs les mieux payés le seront dans les lycées difficiles. Les profs seront payés au merite selon une grille d'évaluation pertinente. Les lycées professionnels accueilleront comme profs une majorité de professionnels en fin de carrière ( mécano ou plombiers de 45 ans et plus, ayant 20 ans minimum de metier)
Il serait insensé qu'un prof qui essaye d'inculquer l'addition à des racailles soit mieux payé qu'un prof qui doit dispenser des cours de maths de haute volée à des élèves exigeants d'un grand lycée parisien. Pour les profs des lycées pro, excellente proposition.
- diminuer le nombre de matières, notamment dans les langues étrangères ( pas plus de 3 langues étrangères enseignées, dans la même region géographique. 5 en region parisienne) Il est inutile d'enseigner l'italien à Lille.
Ca l'est d'autant plus que 90% ne parlent pas correctement français, je ne mentionne même pas leurs compétences en anglais. Il faudrait également virer un certain nombre de matières pipo qui servent à occuper du temps plus qu'à former qui que ce soit à quoi que ce soit. Je vise la techno, la blague que sont les SES (mettre un vrai cours d'éco à la place), la musique, l'art plastique, etc. qui peuvent être faits à côté et n'ont pas leur place dans l'enseignement public.
-établir la selection à l'entrée de l'université. Proposer plus de tronc commun et d'équivalence aux étudiants qui auraient fait un mauvais choix en 1ere année. Faire des stages professionnels au lycée dès la classe de 1ere générale et bien sûr dès les 1ers années universitaires ( par exemple impossible d'entrer en université de langue sans avoir fait un séjour dans le pays concerné,......).
Bonne idée. Faire un écrémage à l'entrée du lycée, puis refaire du bac un diplôme sélectif.
- les études superieures seront toutes payantes. Il y aura par contre, plus de bourses en faveur des familles modestes ou dans les formations où la France manque de compétences. Mais les Deug de communication ou de science de l'éducation seront payants, tout comme les classes preparatoires.
Il faudrait des bourses au mérite sans prendre en compte l'argent de la famille, et également prendre en compte le cas des "différents familiaux". Il serait ridicule qu'un élève dont les parents sont aisés mais en mauvais termes avec lui soit découragé de faire des études car il ne veut pas dépendre d'eux.
- Pour simplifier les administrations, seuls les communautés de communes ou d'agglomération, les regions et l'état s'occuperont d'éducation. La place de l'état, le fameux mammouth sera toutefois reduite au profit des conseils regionaux, qui gèreront les universités, lesquelles auront plus d'autonomie.
Bof. Pas mal de risques avec la décentralisation, on risque toujours de voir émerger des formes de féodalité locale.
- la formation deviendra continue au cours de la vie .On pourra reprendre plus facilement des études adaptées à 30 ou 40 ans, même si l'on a quitté l'école à 16 ans.
Plutôt pas d'accord. L'école ne devrait pas être adaptée à tous les âges, on ne peut pas traiter pareil quelqu'un de 16 ans et de 30 ans. Il existe des formations professionnelles, financées par les entreprises et les particuliers, et qui s'adressent à des adultes expérimentés.