....De trés loin la plus grosse dépense publique, gérée de façon complexe par toutes les strat de notre administration: communes, communautés de commune, départements , regions, état,
le système de l'éducation nationale française est un gouffre financier. Avec de bien piètres resultats, qui se détériorent d'années en années selon tous les classements internationaux.Pourtant, avec une volonté de reforme et non pas avec plus de moyens financiers comme la gauche le pratique ou le réclame depuis 30 ans, les resultats reviendrait rapidement.
Voici quelques idées :
- 1er budget APRES le remboursement de la dette.
- La gauche elle a eu le courage d'organiser une concertation de trois mois pour la refondation de l'école, entre tous les acteurs, contrairement à la droite.
-reformer le calendrier scolaire : semaine de 5 jours de 5 à 7h de cours maxi ( les 7h uniquement au niveau du lycée).
La gauche le réforme. Sarkozy avait supprimé 1/2 journée de classe au primaire.
Moins de vacances scolaires et surtout un vrai 3è trimestre avec la suppression du 8 mai , jeudi de l'ascension et lundi de pentecote fériés (d'ailleurs je propose cela pour tous les salariés, alors que je suis contre le retour aux 40h/semaine).
Le 3e trimestre est plus long en terme de semaines de cours. En revanche, à cause des procédures d'orientation qui prennent du temps, les notes s'arrêtent trop tôt et les conseils de classes sont trop tôt. Ce n'est pas enlever trois jours fériés qui changeront cela, et tant qu'on y est, allons y, supprimons aussi Noël, Pâques, Nouvel an, la fête nationale, la toussaint... Toujours le travail, rien que travail et argent, désolé, mais ce n'est pas ça la vie. Ces jours fériés permettent aux familles de se retrouver. C'est primordial dans la vie. Et si on supprime le 8 mai, alors supprimons le 11 novembre. Mais quel acte dégueulasse pour ceux qui se sont battus pour la France !
- pas d'ecole maternelle avant 3 ou 3 ans 1/2.( pour raisons budgetaires ). La pertinence de la scolarité précoce n'est pas prouvée.
On dit qu'il y a de plus en plus de mauvais parents, alors ça permet aux enfants d'être confronté à un autre milieu, c'est pas plus mal.
-reforme urgente du collège. Suppression du collège unique.
Et tu proposes ?
- developpement des internats d'excellence, pour les élèves en difficultés à cause de leur milieu de vie, (familial ou social).
Là encore on voit que vous n'êtes pas sur le terrain. L'internat d'excellence de mon département n'a rien d'excellent, c'est un des pires collèges de la région. Dans l'académie voisine, l'internat d'excellence au lycée recrute aussi bien des élèves en difficultés à cause de leur milieu de vie, que des élèves brillants, intelligents, ayant un excellent cadre de vie. Ca ne sert à rien ! Et ça, c'est Koko qui l'a mis en place.
- orientation scolaire dès 13 ou 14 ans. Les hollandais font cela trés bien, avec travail en entreprise trés jeune.
Encore une preuve que vous n'êtes pas sur le terrain. Quand un gamin de 14 ans, en 3e, ne sait pas quoi faire, qu'on lui propose des stages, qu'il revient et ne sait toujours pas quoi faire, que son seul voeu c'est apprentissage en coiffure, mais qu'il n'y a pas assez de place, il fait quoi ? Soit il redouble, soit on lui propose autre chose, mais cette autre chose, admettons qu'il l'ait pris, il abandonne en cours d'année car ça ne lui plaît pas. Très peu sont mûrs à 13-14 ans pour savoir ce qu'ils veulent vraiment faire. Alors quand ils sont sûrs, ok, pas la peine de les traîner jusqu'en 3e, mais ils sont rares.
- Ecole obligatoire jusque 14 ans ou au maximum 15 ans ( pas la peine de trainer des perturbateurs de 16 ans dans les établissements).
Oui, donc au collège.
- en finir avec les lycées professionnels poubelles, même s'il faut les hierarchiser pour augmenter la qualité de leur enseignement.
C'est fini. Encore un bel exemple de ton ignorance. On envoie de très bons élèves en LEP parce que c'est ce qu'ils veulent faire, c'est leur projet, donc pourquoi leur refuser, même s'ils réussiraient très bien en général.
- laisser le chef d'établissement recruter tous ses profs, en fonction de ses besosins et de son budget proportionnel à son nombre d'élèves.
Totalement contre une privatisation de l'enseignement ! On voit le beau bordel que c'est en Allemagne ce type de recrutements.
Mettre les profs expérimentés dans les lycées difficiles. Supprimer les statuts sur concours agregation, capes, ect..... qui donnent une priorité au choix de l'affectation.
On parle le plus souvent de collèges difficiles. Mais passons. Des collèges très difficiles peuvent devenir de supers collèges si l'administration tient la route. Un Principal (ou proviseur) et CPE qui n'est pas laxiste (et donc qui se contrefiche de plaire au rectorat qui veut à tout prix cacher les grosses vérités qui dérangent) avec une équipe enseignante soudée, le pire collège du monde pourra devenir très bon. A l'inverse, un petit collège bisounours avec une administration laxiste, jemenfoutiste, et des enseignants non soudés (mais l'administration laxiste se suffit à elle-même), et là le super collège devient un collège pourri. Alors qu'on commence par arrêter de demander aux chefs d'établissements de taire les conflits).
-Reformer complètement la grille de rénumération des profs. Les profs les mieux payés le seront dans les lycées difficiles. Les profs seront payés au merite selon une grille d'évaluation pertinente.
Au mérite ? C'est-à-dire ? Aux résultats de ses élèves ? Comme je l'ai déjà dit, le meilleur prof du monde ne pourra pas faire réussir un élève qui n'en a pas envie !
- diminuer le nombre de matières, notamment dans les langues étrangères ( pas plus de 3 langues étrangères enseignées, dans la même region géographique. 5 en region parisienne) Il est inutile d'enseigner l'italien à Lille.
Donc pour toi, un Lillois doit rester Nordiste toute sa vie. N'importe quoi !
-établir la selection à l'entrée de l'université. Proposer plus de tronc commun et d'équivalence aux étudiants qui auraient fait un mauvais choix en 1ere année. Faire des stages professionnels au lycée dès la classe de 1ere générale et bien sûr dès les 1ers années universitaires ( par exemple impossible d'entrer en université de langue sans avoir fait un séjour dans le pays concerné,......).
Et qui finance ?
Je n'ai jamais passé un an dans un pays anglophone, quelques jours/semaines de vacances par-ci par-là tout au long de mon cursus universitaire et maintenant, pourtant je comprends très bien l'Anglais, je sais m'exprimer dans une langue correcte, et ça ne m'empêche pas d'être, selon les parents, les élèves (sûrement pas tous) et les 5 chefs d'établissements que j'ai connu, un bon professeur. Par contre, il a fallu que je me replonge dans des règles de grammaire niveau collège car tout ce que j'ai appris en fac, les 3/4 ne me servent pas en collège, et vu les fautes grammaticales que font les natifs dans un pays, si je veux enseigner un Anglais juste, il ne faut que je me cantonne à ce que j'ai pu entendre outre-Manche. Il en est de même avec les natifs de France d'ailleurs en ce qui concerne le Français.
Un prof d'Anglais pourrait avoir passé 3 ans dans un pays anglophone, ça ne fera pas automatiquement de lui un bon prof.
- les études superieures seront toutes payantes. Il y aura par contre, plus de bourses en faveur des familles modestes ou dans les formations où la France manque de compétences. Mais les Deug de communication ou de science de l'éducation seront payants, tout comme les classes preparatoires.
Et allez, prenons le moins bon des States !
- Pour simplifier les administrations, seuls les communautés de communes ou d'agglomération, les regions et l'état s'occuperont d'éducation. La place de l'état, le fameux mammouth sera toutefois reduite au profit des conseils regionaux, qui gèreront les universités, lesquelles auront plus d'autonomie.
Donc plus de système égalitaire. L'université de Besançon en France-Comté aura moins de moyens par rapport à la Sorbonne. N'importe quoi !