en tout cas les morts par overdose diminuent là où il y a des salles de shoot, et la consommation n'augmente pas. Personnellement je vois surtout des côtés positifs à ces mesures.

Je serais partisan, lorsque je vois ça de laisser ces larves se détruire toute seules..

L'humanité me débecte de plus en plus.. depuis qques jours

en tout cas les morts par overdose diminuent là où il y a des salles de shoot, et la consommation n'augmente pas. Personnellement je vois surtout des côtés positifs à ces mesures.

Je serais partisan, lorsque je vois ça de laisser ces larves se détruire toute seules..

L'humanité me débecte de plus en plus.. depuis qques jours

Le but de l'Etat est simple : gérer au mieux la vie de ses citoyens. La salle de shoot participe à cela, car diminue les risques sanitaires, le nombre de décès liés à l'overdose, sans pour autant augmenter cette consommation qui est (doit-on le rappeler ?) dangereuse.

Sous prétexte de diminution des risques sanitaires on pourrait aussi fusiller les héroïnomanes pratiquants... Votre argument de diminution des risques sanitaires n'en est pas un, le budget alloué à l'entretien de ces salles et de ces personnels pouvant être donné a d'autres secteurs en disgrâce comme la protection de l'enfance ou d'autres qui en ont bien besoin, comme la cancero, la fin de vie etc...

Le choix politique de s'occuper des tox est douteux surtout quand il s'agit de projet très très spécieux. Dans un contexte budgétaire serré, d'autres domaines, plus louables quand bien même sont-ils moins "à la mode", eussent apparus plus pertinents.

Sous prétexte de diminution des risques sanitaires on pourrait aussi fusiller les héroïnomanes pratiquants... Votre argument de diminution des risques sanitaires n'en est pas un, le budget alloué à l'entretien de ces salles et de ces personnels pouvant être alloué a d'autres secteurs en disgrâce comme la protection de l'enfance ou d'autres qui en ont bien besoin, comme la cancero, la fin de vie etc...

Le choix politique de s'occuper des tox est douteux surtout quand il s'agit de projet très très douteux.

fusiller les héroïnomanes n'est pas dans la logique de la société moderne qui vise à s'occuper de la vie de ses citoyens, à les aider, et non à leur ôter la vie pour résoudre un problème qui d'ailleurs est insolvable de cette manière.

Pour ce qui est des priorités, certes on peut en discuter et y trouver à redire, mais on ne peut en soi blâmer l'existence de salle de shoot comme aide à ces personnes.

@Sinistrevent

On a pas à prendre parti. Le rôle est sanitaire et social. Prévention, accompagnement. Pour qui le veut bien. Il n'est pas question d'aide à l'installation dans la marginalité. Marginaux, ils le sont déjà. Le rôle est plutôt d'aider à décrocher et à se réinsérer. Toujours pour qui le veut bien. Il n'y a pas d'obligation de résultat. Même si intérieurement, il est souhaité. Le but de ces lieux ainsi que des bus itinérants, genre ceux de MDM ou ceux d'Espagne, est de pouvoir obtenir une proximité, un dialogue. On peut alors proposer des traitements de substitution. On peut limiter le partage de seringue et donc, ainsi, la prolifération des maladies. On peut les mettre en relation avec des ASS, des juristes, des assos de réinsertion etc etc

Ces salles de shoot sont quelque part les maisons closes. Il est préférable d'encadrer plutôt que de laisser dans la nature.

@Nimz

C'est le contraire. Pour tout ce que je viens d'énoncer au-dessus.

http://www.liberation.fr/societe/2012/09/30/l-experience-du-shoot-en-salle_849914

Depuis 1986, plus de 90 salles, ou centres d’injections supervisées (CIS), ont ouvert dans huit pays, dont la Suisse, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Australie et le Canada. Les usagers s’y injectent le produit qu’ils apportent dans des conditions hygiéniques satisfaisantes, en présence de personnel médical. «Tu viens avec ton matos, tu fais ton fix. Si tu veux des conseils, tu peux. Les gens te posent des questions, tu réponds mais t’es pas obligé», explique Serge (1), un routard toulousain de 26 ans, qui en a fréquenté en Suisse et en Espagne. Cheveux rouge et orange, grand sourire, Ben abonde : «Se shooter, ce n’est pas bien, mais autant le faire le mieux possible. Dans un endroit propre plutôt qu’au coin d’une rue où tu vas choper un abcès.» A 31 ans, dont sept de shoots, Ben vit dans la rue à Pau. «Les salles, ce n’est pas de l’incitation à la consommation, c’est de l’incitation à mieux faire, dit-il. Ça arrive que la "matière" soit trop bonne ou trop mauvaise. Si quelqu’un est là pour t’aider, c’est mieux.»

«Je ne fais presque plus d’abcès»

Dans les pays où elles existent, ces salles assurent un progrès incontestable. Selon une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), datant de 2010, les CIS «apportent des bénéfices aux usagers» - santé améliorée, comportements à risques diminués - et «bénéficient également à la communauté par la réduction de l’usage de drogues en public», puisque le volume des shoots dans la rue diminue. L’Inserm y voyait à l’époque«un investissement potentiellement rentable» et plusieurs villes voulaient les expérimenter. Mais le Premier ministre d’alors, François Fillon, y a mis le holà, Matignon les estimant «ni utiles ni souhaitables».

La France a ainsi perdu deux ans. Depuis, François Hollande a promis, pendant sa campagne, d’autoriser des expérimentations. Le député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen, a relancé le débat, le 29 août, exprimant l’impatience des acteurs de la réduction des risques, fatigués par une politique sur les drogues qui a surtout consisté, ces dernières années, à privilégier la répression.

La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a dit fin août que son ministère serait prêt «assez rapidement». Plusieurs villes de droite et de gauche (Paris, Marseille, Bordeaux ou Strasbourg) guettent son feu vert. Il sera nécessaire mais pas suffisant : les expériences étrangères montrent en effet que chaque ville doit négocier l’acceptation de la salle par le quartier et les riverains si elle veut que l’expérience réussisse. Et le travail de concertation ne s’avère pas toujours évident. Sans compter la question cruciale du financement.

En attendant de premières ouvertures, espérées au premier trimestre 2013, une expérience discrète et innovante a lieu ces derniers mois dans huit villes de France, avec 200 usagers volontaires. Les participants viennent dans un Caarud (2) s’injecter sous le regard de professionnels. Ces derniers tentent ensuite d’améliorer leurs pratiques «selon un protocole qui pourrait faire penser à l’apprentissage de l’auto-injection diabétique, explique Christian Andreo, de l’association Aides. L’objectif, c’est que la personne se fasse le moins mal possible.»

LAMENTABLE, cette société de merde

C'est pas grave.

Sous prétexte de diminution des risques sanitaires on pourrait aussi fusiller les héroïnomanes pratiquants... Votre argument de diminution des risques sanitaires n'en est pas un, le budget alloué à l'entretien de ces salles et de ces personnels pouvant être alloué a d'autres secteurs en disgrâce comme la protection de l'enfance ou d'autres qui en ont bien besoin, comme la cancero, la fin de vie etc...

Le choix politique de s'occuper des tox est douteux surtout quand il s'agit de projet très très douteux.

fusiller les héroïnomanes n'est pas dans la logique de la société moderne qui vise à s'occuper de la vie de ses citoyens, à les aider, et non à leur ôter la vie pour résoudre un problème qui d'ailleurs est insolvable de cette manière.

Pour ce qui est des priorités, certes on peut en discuter et y trouver à redire, mais on ne peut en soi blâmer l'existence de salle de shoot comme aide à ces personnes.

J'en ai à foutre de la logique de tous ces dégénérés.. L'humanité me débecte ..

Peuvent tous crever et moi avec !

Sous prétexte de diminution des risques sanitaires on pourrait aussi fusiller les héroïnomanes pratiquants... Votre argument de diminution des risques sanitaires n'en est pas un, le budget alloué à l'entretien de ces salles et de ces personnels pouvant être donné a d'autres secteurs en disgrâce comme la protection de l'enfance ou d'autres qui en ont bien besoin, comme la cancero, la fin de vie etc...

Le choix politique de s'occuper des tox est douteux surtout quand il s'agit de projet très très douteux. Dans un contexte budgétaire serré, d'autres domaines, plus louable quand bien même sont-ils moins "à la mode", eussent apparus plus louables.

Ca fait longtemps qu'on s'occupe des "tox". Du moins qu'on essaie de le faire avec plus ou moins de réussite. J'en reviens à mon "les acteurs sociaux et les gens de terrain s'en tamponnent". L'ancien gouvernement s'est enlisé, ce gouvernement bouge. A suivre.

J'en ai à foutre de la logique de tous ces dégénérés.. L'humanité me débecte ..

Peuvent tous crever et moi avec !

des dégénérés selon votre logique étriquée.

http://www.liberation.fr/societe/2012/09/30/l-experience-du-shoot-en-salle_849914

Depuis 1986, plus de 90 salles, ou centres d’injections supervisées (CIS), ont ouvert dans huit pays, dont la Suisse, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Australie et le Canada. Les usagers s’y injectent le produit qu’ils apportent dans des conditions hygiéniques satisfaisantes, en présence de personnel médical. «Tu viens avec ton matos, tu fais ton fix. Si tu veux des conseils, tu peux. Les gens te posent des questions, tu réponds mais t’es pas obligé», explique Serge (1), un routard toulousain de 26 ans, qui en a fréquenté en Suisse et en Espagne. Cheveux rouge et orange, grand sourire, Ben abonde : «Se shooter, ce n’est pas bien, mais autant le faire le mieux possible. Dans un endroit propre plutôt qu’au coin d’une rue où tu vas choper un abcès.» A 31 ans, dont sept de shoots, Ben vit dans la rue à Pau. «Les salles, ce n’est pas de l’incitation à la consommation, c’est de l’incitation à mieux faire, dit-il. Ça arrive que la "matière" soit trop bonne ou trop mauvaise. Si quelqu’un est là pour t’aider, c’est mieux.»

«Je ne fais presque plus d’abcès»

Dans les pays où elles existent, ces salles assurent un progrès incontestable. Selon une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), datant de 2010, les CIS «apportent des bénéfices aux usagers» - santé améliorée, comportements à risques diminués - et «bénéficient également à la communauté par la réduction de l’usage de drogues en public», puisque le volume des shoots dans la rue diminue. L’Inserm y voyait à l’époque«un investissement potentiellement rentable» et plusieurs villes voulaient les expérimenter. Mais le Premier ministre d’alors, François Fillon, y a mis le holà, Matignon les estimant «ni utiles ni souhaitables».

La France a ainsi perdu deux ans. Depuis, François Hollande a promis, pendant sa campagne, d’autoriser des expérimentations. Le député PS de Paris, Jean-Marie Le Guen, a relancé le débat, le 29 août, exprimant l’impatience des acteurs de la réduction des risques, fatigués par une politique sur les drogues qui a surtout consisté, ces dernières années, à privilégier la répression.

La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a dit fin août que son ministère serait prêt «assez rapidement». Plusieurs villes de droite et de gauche (Paris, Marseille, Bordeaux ou Strasbourg) guettent son feu vert. Il sera nécessaire mais pas suffisant : les expériences étrangères montrent en effet que chaque ville doit négocier l’acceptation de la salle par le quartier et les riverains si elle veut que l’expérience réussisse. Et le travail de concertation ne s’avère pas toujours évident. Sans compter la question cruciale du financement.

En attendant de premières ouvertures, espérées au premier trimestre 2013, une expérience discrète et innovante a lieu ces derniers mois dans huit villes de France, avec 200 usagers volontaires. Les participants viennent dans un Caarud (2) s’injecter sous le regard de professionnels. Ces derniers tentent ensuite d’améliorer leurs pratiques «selon un protocole qui pourrait faire penser à l’apprentissage de l’auto-injection diabétique, explique Christian Andreo, de l’association Aides. L’objectif, c’est que la personne se fasse le moins mal possible.»

LAMENTABLE, cette société de merde

C'est pas grave.

Au contraire, selon moi c'est hyper-grave..

Mais tu es incapable de comprendre ce que je ressens..

Je pourrais peut-être. Mais ça ne changerait rien.

J'en ai à foutre de la logique de tous ces dégénérés.. L'humanité me débecte ..

Peuvent tous crever et moi avec !

des dégénérés selon votre logique étriquée.

Tes idioties me donnent la nausée.. :

Tes idioties me donnent la nausée.. :

Mes idioties d'après votre point de vue. Or vous considérez toute personne à part vous, et votre famille (j'imagine) comme des détraqués, des dégénérés selon une norme floue et désuète.

@Sinistrevent

On a pas à prendre parti. Le rôle est sanitaire et social. Prévention, accompagnement. Pour qui le veut bien. Il n'est pas question d'aide à l'installation dans la marginalité. Marginaux, ils le sont déjà. Le rôle est plutôt d'aider à décrocher et à se réinsérer. Toujours pour qui le veut bien. Il n'y a pas d'obligation de résultat. Même si intérieurement, il est souhaité. Le but de ces lieux ainsi que des bus itinérants, genre ceux de MDM ou ceux d'Espagne, est de pouvoir obtenir une proximité, un dialogue. On peut alors proposer des traitements de substitution. On peut limiter le partage de seringue et donc, ainsi, la prolifération des maladies. On peut les mettre en relation avec des ASS, des juristes, des assos de réinsertion etc etc

Ces salles de shoot sont quelque part les maisons closes. Il est préférable d'encadrer plutôt que de laisser dans la nature.

Les fonds alloués au sanitaire et social sont restreint, de plus en plus.

Je prend partis car je connais très bien le travail social, j'en viens pour tous vous dire. j'en connais parfaitement les carences: elles sont partout.

Pour aller au coeur du problème, les financement sont limités, les cibles doivent être priorisées comme les moyens d'actions.

Aussi, oui, je prend parti et avec joie. La protection de l'enfance, tout comme la psychiatrie ont vu leurs moyens restreint, drastiquement. des financements de lits en HP sont nécessaires, urgent et utiles, des places en MECS pour l'enfance maltraité sont urgentes et utiles ( Ô combien)... Des salles de shoot non.

C'est d'autant plus indécent que la plupart des tox sont ou deviennent très vite sujet a troubles psychiatriques. De facto cette mesure est même bien pire qu'inutile, elle est "mode", c'est du cosmétique qui fait bien car "innovant", mis en place ailleurs, alors que arrêter la diminution des secteurs qui fonctionnaient et ou il y a urgence, ça bien sur, c'est moins bandant sur un plateau télé et on fait moins le buzz autour.

PS ( // au post écrit entre temps): L'ancien gouvernement, président en tête peut bien aller aux bûchers, mon avis n'a aucun rapport avec une éventuel amitié pour l'UMP ( rien que l'idée me donne la nausée)

C'est ton point de vue et tes priorités. Et à lire ça: "C'est d'autant plus indécent que la plupart des tox sont ou deviennent très vite sujet a troubles psychiatriques.", ça doit faire longtemps que tu en viens.

En ce qui concerne les fonds, on fait avec ce qu'on peut, il y aura toujours des secteurs privilégiés à d'autres, à un moment donné. Puis la roue tourne.

La seule chose qui compte, les résultats. Après le reste, ce n'est que gnagnaterie de forum. Donc, ni grave ni important.

Et à lire ça: "C'est d'autant plus indécent que la plupart des tox sont ou deviennent très vite sujet a troubles psychiatriques.", ça doit faire longtemps que tu en viens.

Non. J'ai même bossé avec, c'est dire.

Tu ne dois par contre pas très bien connaître le sujet puisqu'étant question des drogues dures, la convergence entre usage de substance psycho-active et troubles psychiatriques est avéré et parfaitement d'actualité, la personnalité normale, exempt de trouble et consommateur habituel de l'héroïne et de ses dérivés, c'est l'oiseau rare*. Convergence accentué plus encore quand on parle de marginaux SDF ou routards puisque c'est à eux que s'adresseraient en priorité ces salles.

* Si tant est qu'il existe...

Et à lire ça: "C'est d'autant plus indécent que la plupart des tox sont ou deviennent très vite sujet a troubles psychiatriques.", ça doit faire longtemps que tu en viens.

Non. J'ai même bossé avec, c'est dire.

Tu ne dois par contre pas très bien connaître le sujet puisqu'étant question des drogues dures, la convergence entre usage de substance psycho-active et troubles psychiatriques est avéré et parfaitement d'actualité. Convergence accentué plus encore quand on parle de marginaux SDF ou routards puisque c'est à eux que s'adresseraient en priorité ces salles.

J'en ai déjà parlé ici. Et des "tox", et des "SDF". Je fais partie de la CR. J'aurais pu te parler de secourisme aussi...

Ce n'est pas grave non plus que tu penses que je ne connais pas le sujet. Toi tu récites la notice du mode d'emploi, moi je fais fonctionner. Et comme déjà dit, le reste n'est que gnagnaterie de forum. Donc, sans intérêt.

La différence entre professionnel et bénévole, surtout, Kahina.