Les victimes du FLN attendent l'hommage du chef de l'Etat
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Ce n'est pas la première fois que François Hollande rend hommage aux terroristes du FLN. Alors c'est encore l'occasion de rappeler la réalité historique. Le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris depuis 1959, unité destinée à protéger les Algériens de la capitale et des banlieues contre la vaste entreprise de racket du FLN pour lever « l’impôt révolutionnaire », raconte:
"Il ne s’agissait pas d’une manifestation pacifique, mais d’une double action minutieusement montée par le FLN. Tandis que des groupes armés devaient saboter et incendier des installations vulnérables dont le port pétrolier de Gennevilliers et le complexe pétrolier de Melun, d’autres manifestants, mobilisés souvent de force, sous la menace, devaient envahir le centre de Paris, principalement vers la place de l’Opéra, de la République, et converger vers les Champs Élysées pour y déployer le drapeau FLN. A cette époque, toute manifestation de ce type était interdite dans la capitale.
Autre réalité : entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement, après tortures. Il faut compter aussi 9000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans ! La masse de ces Algériens en métropole était hostile au FLN. Auront-ils droit à l'hommage du président de la République ?