L'islam n'a peut être pas aboli l'esclave, mais il leurs ont donné des droits qui sont à peu près identique a celui d'un fils, d'ailleurs nous devons les appeler "fils" afin de ne pas les dénigrer.
Le prophète Mohammed(sws) nous a interdit de les frappés ou de les maltraités, il nous a était interdits de mal ce comporté envers eux, et de les dénigrer.
Le Prophète(sws) nous a dit : "comportez-vous avec eux de la meilleure manière"
Au point que les compagnons quand il mangeait, leur présentaient le meilleur repas, tant dit qu'eux mangeait du pain sec.
Il doit être nourri comme son maître se nourrit, être habillé comme son maître s'habille, et dormir aussi bien que sont maître dort.
Il travaille comme tout le monde, et son maître n'a aucun droit d'abuser de lui.
A l'exception des prisonniers de guerre, aucun versets ne parle de réduire une personne à l'esclave, bien au contraire, les versets parlent de bien les traités, ou de les affranchir.
1602- Ibn 'Umar rapporte ces paroles du Prophète(sws) :
"Quiconque frappe un de ses serviteurs pour lui appliquer
une peine légale, ou le giffle, ne s'est pas conformé à la
Loi. Pour expier son geste il lui faut l'affranchir." (Muslim)
1/ Assurer la nourriture et l'habillement dans les mêmes conditions que les maîtres.
D'après Abou Dharr (P.A.a) le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) dit: «Ils (les esclaves) sont vos frères qu'Allah a placés entre vos mains. Quand Allah place entre les mains de l'un d'entre vous son frère, qu'il le nourrisse de sa propre nourriture et l'habille comme il le fait pour soi-même et ne lui impose pas un labeur qui dépasse ses forces. Si toutefois il le faisait, qu'il l'aide..» (rapporté par al-Boukhari,6050)
2/ La sauvegarde de leur dignité
Abou Hourayra (P.A.a) affirme avoir entendu Aboul Qassim (le Prophète) dire : «Quiconque accuse injustement son esclave d'adultère, sera flagellé au jour de la Résurrection, à moins qu'il ne dise la vérité.» (rapporté par al-Boukhari,6858)
Après avoir affranchi un esclave, Ibn Omar prit un fragment de bois ou un objet et dit: « cet acte ne me procurera pas l'équivalent de celui-ci en termes de récompense. Car j'ai entendu le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire: « Quiconque gifle ou frappe son esclave, doit l'affranchir pour expier son acte.» (rapporté par Mouslim,1657)
3/ Traiter l'esclave avec équité et bienfaisance
Il a été rapporté qu'Outhmane ibn Affan (P.A.a) a frotté durement l'oreille de son esclave pour le punir à la suite d'un acte de désobéissance qu'il avait commis. Puis lui a dit: « Avance et frotte mon oreille.» L'esclave refusa malgré l'insistance d'Outhmane avant de se mettre à frotter son oreille légèrement. .Outhmane lui dit : «Frotte la bien .Car je crains le châtiment du jour de la résurrection. Et l'esclave lui dit : «Maître ! Moi aussi je crains ce que vous craignez.»
Quand Abdour Rahmane ibn Awf marchait avec ses esclaves on ne pouvait pas les distinguer, car il ne les devançait pas et ne s'habillait que comme eux-mêmes.
Omar ibn al-Khattab passa un jour auprès d'un groupe de gens et se rendit compte que des esclaves se tenaient à l'écart et ne mangeaient pas avec les autres. Ce qui le mit en colère et lui fit dire aux maîtres : «Pourquoi vous préférez vous à vos domestiques?! Puis ils invita ces derniers à aller manger avec eux.»
Un homme entra chez Salman (P.A.a) alors émir (chef).Comme il le trouve en train de confectionner une pâte, il lui dit: « ô Abou Abdoullah! Qu'est ce que tu fais?» Nous avons envoyé notre domestique pour régler une affaire et voulons lui éviter un cumul de travail.»
4/ L'esclave peut passer avant l'homme libre dans certains cas
Il s'agi de choses religieuses et profanes à propos desquelles l'homme libre est préférable d'ordinaire. La direction de la prière par l'esclave est valide. Car Aîcah, la mère des croyants (P.A.a) avait un esclave qui lui dirigeait la prière. Mieux, l'ordre a été donné aux musulmans d'écouter et d'obéir, même si leur chef était un esclave.
5/ Il a la possibilité de se racheter
Si, après coup, l'esclave s'amende, oublie son passé et devient un homme de bien, peut on lui permettre de recouvrer sa liberté?
L'Islam pense qu'on doit répondre favorablement à sa demande. Certains pensent que c'est une obligation; d'autres soutiennent que c'est une recommandation!
L'Islam donne à cette opération l'appellation de : Contrat écrit engageant un esclave et son maître (aux termes duquel l'esclave se rachète en donnant une somme par tranches à son maître) A ce propos, le Très Haut dit : «…Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés..» (Coran, 24)
Voilà l'équité avec laquelle l'Islam traite l'esclave en toute bienveillance
Le résultat de l'application de ces recommandations est que l'esclave devient souvent l'ami de son maître. Mieux, il lui arrive d'être traité comme un fils. A ce propos, Saad ibn Hachim al-Kahalidi dit dans la description de son esclave:
« Il n'est pas un esclave,mais un fils
Que le Dominateur qui se suffit à Lui-même m'a donné.»
Il me seconde grâce à ses bons services
Il est ma main, mon bras et mon épaule.»
Le bon traitement que les musulmans réservent aux esclaves a poussé bon nombre de ceux-ci à rejoindre la famille musulmane et à devenir en son sein comme des frères qui s'aiment mutuellement, comme s'ils faisaient partie de ses membres d'origine.
Dans son ouvrage intitulé: La civilisation des Arabes (p.450-460), Gustave le Bon écrit: «Ce que je crois vrai, c'est que l'esclavage chez les musulmans est meilleur que ce qu'il est chez les autres , et le statut des esclaves en Orient est meilleur que celui des domestiques en Europe, et les esclaves en Orient font partie de la famille (du maître) et ceux d'entre eux qui veulent recouvrer leur liberté l'obtiennent dès qu'ils en manifestent le désir. Mais il ne font pas usage de ce droit.»
Pour plus d'info ↓
http://www.islamophile.org/spip/Islam-et-esclavage.html