1/ tresmontant n'est pas tout seul, et même à deux, ça fait....deux ! L'argument du prosélytisme partagé, ça n'existe pas, sauf concordance de vues ; or ce n'est pas le cas ; la conclusion que tire madame de ses études est diamétralement opposée. je pensais que vous aviez jeté un coup d'oil sur le net, c'est la 2è réponse de google ; celle qui permet de rejeter en bloc cet argument.
2/ non, je ne suis absolument pas d'accord : pour situer en texte en français du XIè, on va s'intéresser au support, au graphisme, à la tournure, à la syntaxe et au vocabulaire. l'historien, on lui demande son avis ensuite, et accessoirement, on en tient compte, mais il ne prime pas sur le linguiste.
C'est la même chose ici. Pourquoi des gens qui voulaient faire passer un message auraient-ils écrit dans un grec dégueulasse, quitte à se faire sortir par la plupart de leurs lecteurs ultra-hellénisés, ceux-là même qu'ils voulaient convaincre ?
A part la fidélité à un support considéré comme sacré, il n'y a aucune autre explication.
C'est comme si vous décidiez de faire demain la promotion d'un fait scientifique majeur en vieux français, ça n'a aucune chance d'aboutir. Et si vous le faisiez, il faudrait bien considérer une raison supérieure à votre écrit lui-même.