L'Australie ne s'opposera pas à l'extradition vers les Etats-Unis du fondateur de Wikileaks, faisant confiance au système judiciaire britannique. Canberra ne contestera pas l'extradition vers les Etats-Unis du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, décidée par le tribunal de Westminster Magistrates à Londres le 20 avril.
Avec cette ordonnance d'extradition, Julian Assange, ressortissant australien qui peut néanmoins faire appel de cette décision devrait pouvoir être jugé aux Etats-Unis pour la publication d'une série de dossiers classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, révélant des crimes de guerre.
S'il est condamné, Julian Assange risque jusqu'à 175 ans de prison. Il est actuellement détenu au Royaume-Uni dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. À moins d'un appel, que ses avocats ont jusqu'au 18 mai pour déposer, Julian Assange sera extradé dans les 28 jours suivant la décision de la ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel de mettre en œuvre l'extradition.