Ça ne l'invalide pas en effet, mais comme tu n'es en aucun cas impartial sur la question. Le chercheur en question n'est pas anti Assad, et ça se ressens grandement dans son discours... voila pourquoi j'ai évoqué le fait que tu es pro-Assad.
Le lien que j'ai posté donne une analyse crédible et réaliste de la question : il est clair qu'il y a 6 mois, des islamistes de la région ont pénétré le pays, alors que la guerre civile était bien là, mais ils sont encore largement minoritaires. Concernant le chiffre d'un millier que donne le chercheur, il est réaliste, 2000 commandos peuvent effectuer des combats de rue dans une grande ville comme Alep... et par conséquent, un millier d'hommes peuvent déstabiliser une région.
Maintenant le gros reproche que j'ai contre la rébellion, c'est qu'elle a laissé faire globalement ces jihadistes parce qu'ils avaient peur de perdre la guerre. Néanmoins, ces jihadistes dérangent de plus en plus la direction de l'ASL.
Une majeure partie des discours djihadistes est motivée par les financements. Des séculiers et des islamistes très modérés rejoignent des groupes salafistes parce que ces derniers ont l'argent et les armes.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 46676.html
Si on scrute leur histoire dans les trente dernières années, on s'aperçoit qu'il leur faut au moins un des trois facteurs suivants pour qu'ils se développent", analyse Thomas Pierret. "Soit une occupation étrangère, comme l'Afghanistan, la Tchétchénie ou l'Irak. Soit un conflit d'ordre confessionnel, comme en Irak. Soit une absence totale de présence étatique, comme dans le nord du Mali. Or, aujourd'hui, il n'y a pas de force d'occupation étrangère. Et même dans les zones désertées par le pouvoir central, les milices d'opposition devraient conserver la supériorité numérique. Reste le conflit confessionnel, qui est le seul vrai risque potentiel. La zone côtière et les campagnes à l'ouest de Homs et de Hama, où les alaouites sont très présents, seraient alors des terrains propices à l'action meurtrière des groupes djihadistes".