Dieu et en moi et je suis en Dieu ? Ca me semble paradoxal . J'ai du mal à imaginer. Problème de mise en abyme avec un infini...
Le barbu aux cheveux blancs est en moi et je suis dans le barbu aux cheveux blancs? (ce surnom n'est pas du tout péjoratif, je reprends l'image qui lui est souvent donné quant au Christianisme).
tu peux simplifier dans un premier temps.
considère Tout comme étant la Vie, et la programmation du vivant comme étant la volonté divine en action.
Ca me pose un peu problème. Si croire est le fait de penser quelque chose, non prouvé, vrai sans aucune prise de distance possible, alors j'essaie de ne croire en rien.
Par contre si croire comprend la distance telle que si l'on m'apporte la preuve de la fausseté d'une proposition, je n'y croit plus, alors dans ce cas je croit à l'Homme perfectible. Les actes et choix de cet Homme ne sont dictés par personnes, pas même par une volonté divine. Et l'existence de Dieu n'est pas contradictoire avec le fait qu'il ne puisse en rien agir dans notre monde d'après Epicure comme dit plus haut.
Je suis agnostique en fait. Il y a des questions qui, si l'on cherche une réponse démontrée comme vraie, nous ferait chercher une éternité. C'est dur de dire ça. Ca revient à dire que l'Homme ne sait rien. (Attention ça n'implique une stagnation des savoirs car ça n'empêche pas la recherche de vérités provisoires ou techniques comme le dit Russell dans un texte philosophique)
'tain, j'ai effacé mon message, faut que je recommence !!
donc, je disais.
ta façon d'aborder dieu ne peut que coincer.
croyance, nous sommes des êtres de croyances, nous sommes perclus de croyances, c'est à travers elles que nous percevons.
Gustave croit que Marie est conne, raciste ou sainte, que son père est un salaud, sa mère un héros, napoléon un génie.
chacun a ses lunettes perso.
il y a même les croyances limitantes, qui limitent tes perceptions, si tu perçois ta mère comme une sainte, tu ne te rencontreras jamais qu'elle est une nymphomane, même au pieu sous tes yeux, tu justifieras la situation ou alors, tu pourras effacer de ta mémoire la scène qui n'aura jamais existé...
donc maintenant que la croyance est acquise.
qu'est ce qu'on fait ?
on fait le ménage, on adapte ses croyances, on en transforme, on en rajoute, on en vire, on se façonne.
là, tu as l'un des objets de la religion.
à la base, tu regardes le ciel étoilé, sur des millénaires et tu découvres, ravi, une mécanique parfaite !
tu regardes en bas, sur terre, autour de toi, c'est le bordel.
donc l'idée est de se façonner dans l'optique de faire au mieux pour atteindre cette perfection sur terre.
Toi, tu ne vas pas transformer la terre des humains en perfection, nan, tu vas contribuer à être l'un des rouages qui oeuvre au mieux de ses capacités à contribuer à l'édification du paradis sur terre. c'est un acte de foi, personne ne t'y oblige, tu aspires à participer à l'oeuvre de Dieu, le Tout.
maintenant, il y a des concepts qui demandent d'acquérir d'autres concepts avant.
comme un moutard, faut qu'il connaisse ses chiffres, ses opérations puis il passe aux fractions, puis etc.
en religion, c'est pareil.
tu captes par degrés les concepts, pour le petit enfant, dieu peut être un vieux barbu, un sage, ou une fée minuscule, le principal est que cette figure incarne un comportement divin, un tuteur qui montre le chemin de ce qui est bon, beau et juste. c'est le daemon de socrate, par exemple, ta conscience supra.
le bon, le beau et le juste sont en chacun de nous. seulement nous n'avons pas les mêmes lunettes, ce qui est bon pour l'un, ne l'est pas pour l'autre, faut apprendre à vivre ensemble, second objet de la religion, faire en sorte que nous portions tous des lunettes de même facture. ainsi, nous vivons mieux tous ensemble, nous pouvons collaborer, édifier sur plusieurs générations. On en arrive au troisième objet, le politique, la gestion, le choix des directions, le choix des caractéristiques des lunettes.