A propos d'accidents de la route, sait-on seulement combien sont dus à des crétins qui ont eu un malaise au volant pour avoir jeûné pendant le mois de ramadan ? :
Par contre on peut aussi savoir le nombre de crétins qui prennent des médocs !
Répondez à ça, les fanatiques du bisounousisme:
Les éducateurs-jeûneurs de Gennevilliers ont signé un contrat qu’ils n’avaient pas l’intention de respecter
Posted on 4 août 2012 by Alon Gilad - Article du nº 262
Que n’entend-on dire, pour justifier les éducateurs « jeûneurs » et le CFCM leur soutien institutionnel accompagné d’associations hurlant à la mort de la liberté religieuse musulmane assassiné par la municipalité de Gennevilliers?
Que d’absurdités et de sous-entendus, que de mensonges grossiers, pour justifier la reculade pitoyable de la municipalité PCF ?
Le droit du travail –lit-on sur les sites pro charia- ne saurait être opposable à une liberté fondamentale.
Il ne saurait borner la plus élevée dans la hiérarchie des libertés : la « liberté religieuse » musulmane.
Dans cette affaire, ce n’est bien évidemment pas la liberté de religion qui est en cause, au sens de croire en un dieu unique appelé « Allah »…
Ce qui est en cause, c’est, d’une part, la compatibilité des modalités ritualisées de cette variante tardive de la « religion » d’Abraham et des dispositions d’ordre public -régentant toute croyance religieuse en France, depuis la loi de 1905 confirmant les exigences de la 1ère république- et, d’autre part, la compatibilité entre des aspects extérieurs du culte musulman et les normes contractuelles du travail salarié.
Les Juifs connaissent bien le problème. Ils l’ont de tous temps rencontrés dans les pays « d’exil » diasporiques, lorsqu’ils veulent quotidiennement se conformer aux 613 mitzvot (les règles de la « halakha »). C’est ainsi qu’on les entend souvent dire, avec humour : « c’est pas un travail pour un yid, ce travail… ». Et comme on dit, boire ou conduire, il faut choisir.
Dans l’affaire des quatre éducateurs -qui auraient paraît-il l’intention d’aller devant les conseils des Prud’hommes- la question était claire et nette. Ensuite, une association de sociologues de l’entreprise et quelques « journaleux », comme dirait notre éditorialiste, ont obscurci l’affaire. Ils ont plaint de « malheureux » musulmans, des malheureux brimés, des discriminités dans l’exercice de leur foi… que personnes encore n’oblige à jeûner (obliger au moins sur un plan légal). Je songe ici, en disant cela, au mouvement, né au Maroc, à l’occasion du ramadan de 2011 et de la protestation publique de sujets du « commandeur des croyants » refusant de jeuner.
Ces Marocains du royaume du Maroc ont bravé les salafistes locaux et autres braves musulmans « conservateurs », ainsi que les autorités légales. Ces derniers répondront par les moyens de la contraintes et de la menace.
En Algérie, toujours en 2011, un ouvrier du bâtiment sera inquiété, par la police, et poursuivi par les tribunaux, tout cela parce que ce travailleur de force ne jeûnait pas. Police et le tribunal refuseront ses excuses , à savoir : son dur labeur et ses croyances personnelles d’autochtone algérien… chrétien. Condamné, pour n’avoir pas jeûné, ah mais ! C’est qu’on ne blague pas avec le jeûne, en Algérie !!
Du point de vue du droit du travail, le contrat de travail possède deux bouts inséparables, il oblige deux parties.
Il incarne une double obligation, correspondant à des finalités professionnelles précises, définies.
Cette double exigence, c’est la loyauté mutuelle, dans l’accomplissement des activités résultant du contrat d’embauche et/ou de ses avenants signés par les deux parties. La loyauté mutuelle est la base juridique et morale du contrat de travail salarié depuis la législation du travail directement issue de la grève d’occupation des entreprises (grève de plus de trois millions de métallos et de travailleurs d’autres secteurs professionnels) du printemps de 1936.
Les lois du travail que le président du conseil, le socialiste SFIO Léon Blum, fera adopter par le parlement immédiatement convoqué après la signature des accords de Matgnon signés entre le patronat représenté par le CGPF (le conseil général du patronat français) et le mouvement syndical ouvrier (la CGT résultant de la réunification des deux tronçons de la centrale ouvrière cassée en 1921 par l’action des éléments liés à l’internationale syndicale rouge qui se constitueront en CGT-U)- mettront la double obligation à la base du code du travail et des conventions collectives (le contrat collectif).
C’est cette double obligation, qui permet aujourd’hui de débusquer, caractériser avec précision, et faire condamner le « harcèlement » du salarié sur le lieu du travail.
L’employeur doit fournir un travail, conforme au contrat proposé à l’embauche
Il doit veiller à ce que ce travail se déroule dans des conditions conformes au code du travail et à la convention collective, si une convention collective existe dans le secteur d’activité auquel appartient l’entreprise considérée.
Il doit aussi rémunérer le salarié, conformément à l’empoi occupé, aux horaires et à toutes les dispositions annexes de la loi et de la convention collective qui en est une extension.
Quant au salarié, bien évidemment, il a l’obligation contractuelle, de fournir le travail pour lequel il est recruté et payé.
Il doit accomplir loyalement sa part du contrat, comme l’employeur doit lui aussi se comporter loyalement du point de vue de l’objet du contrat.
Si les termes du contrat et ses modalités ne lui convenaient pas, le salarié ne devaient pas signer.
Les « jeûneurs » nous disent, ou font comprendre, qu’ils ont signé par ruse et par obligation.
Ils auraient signé une clause qu’ils n’avaient pas l’intention de respecter. Si c’était effectivement le cas, nous serions devant un flagrant délit d’inobservation délibérée de l’obligation de loyauté mutuelle. Si ce n’est pas vraiment le cas, qu’est-ce qui a pu pousser ces jeunes gens à ne plus respecter la clause dont il ont pris connaissance et qu’ils ont signée ?
Quelle pression, dont on ne parle pas, les détermine à ne pas respecter loyalement leur contrat de travail et à menacer d’un procès leur employeur ?
Si le code du travail exclut et condamne les discriminations, -pour opinion (politique et/ou religieuse) ou pour « orientation » sexuelle-, il n’autorise pas, qu’au nom de l’opinion du salarié, -qu’elle soit politique ou religieuse-, celui-ci s’émancipe de lui-même de ses obligations synalagmatiques, en s’opposant de facto à l’obligation d’accomplissement loyal des obligations contractuelles.
La rupture, aux torts du salarié, est de plein droit,
Elle est de plein droit, délors que ce dernier refuse le travail ou l’exécute, -autrement qu’il lui est demandé, malgré les remontrances ou les demandes confirmées de l’employeur.
La rupture aux torts du salarié est d’autant moins contestable, lorsque celui-ci prétend invoquer des droits nés d’un contrat de travail, dans des conditions où il se met en danger ou met en danger d’autres personnes dans l’exercice de ses activités professionnelles, engageant ainsi, dans les deux cas, la responsabilité légale de l’employeur.
Dans l’affaire de Gennevilliers, le refus d’accomplir loyalement le contrat signé est établi, sans contestation possible, puisque le (les) salarié(s) ont signé une clause de non-jeûne ayant trait au ramadan.
Abusive, cette clause, disent les soutiens des quatre éducateurs*1.
Abusive cette clause ?
Abusive, parce que l’employeur ne serait pas médecin et non à même, par conséquent, de déterminer si chacun des quatre était ou n’était pas en mesure d’accomplir convenablement toutes ses activités tout en observant le jeûne… sachant que chacun avait la responsabilité d’enfants ?
Précisément, dans cette affaire, c’est un précédent, un accident, qui s’est produit avec des enfants, causé par une éducatrice « jeûneuse », qui a déterminé la Mairie de Gennevilliers à inclure cette clause « discriminatoire ».
Gennevilliers, est ici comme l’arroseur arrosé
Elle est une municipalité dont l’orientation politique est plutôt favorable aux revendications particulières de cette partie de la population qui, le soir de l’élection présidentielle, agitait et mêlait, devant le génie de la Bastille, les drapeaux du PCF et du Front de gauche avec ceux de l’Algérie, de la Tunisie et des organisations politiques palestiniennes.
L’expérience pratique avait tranché
Si l’accident causé par l’éducatrice « jeûneuse » avait été plus grave et s’il avait donné lieu à de possibles poursuites judiciaires, la responsabilité pénale de l’employeur (le Maire de Gennevilliers et sa hiérarchie par délégation) était engagée.
Concernant le caractère professionnel de l’accident, la responsabilté de la salariée, autant que celle de l’employeur, pouvait être recherchée et opposée par la caisse primaire de sécutité sociale pour le contester légitimement en tant qu’accident professionnel donnant lieu à une indemnisation plus longue, supérieure et pouvant déboucher sur une rente en cas de séquelles sérieuses.
La justice européenne a d’ailleurs donné des définitions nettes de la responsabilité du salarié dans son propre accident ou malaise sur le lieu du travail ou pendant le trajet pour s’y rendre ou en revenir, ou combinée à celle de l’employeur ayant permis de travailler -ou venir au travail et en repartir- dans des conditions d’auto-mise en danger par le salarié accidenté.
Ce qui vaut pour l’alcool sur les lieux de travail, avec de possibles conséquences pénales, vaut bien évidemment pour un régime de non-alimentation et de non-boisson systématique sur une longue période (dans des conditions aggravées par la chaleur), perturbant l’organisme et ayant un effet sur la capacité d’accomplir son travail conformément à ses obligations contractuelles. On oblige, sous peine de rupture, un salarié dont l’alcoolisme impacte son comportement au travail ou diminue ses capacités. Un jeûne sur une longue période, qui impacte la productivité courante ou met en danger le salariés et/ou d’autres, entre bien évidemment dans le même cadre.
C’est cette évidence, qu’une association de « sociologues » d’entreprises (celles ayant recours essentielement à une main d’œuvre qu’elles payent moins cher qu’elles ne le devraient et à laquelle elles font « cadeau » d’une moindre productivité pendant le mois de ramadan), que le CFCM et quelques autres s’efforcent de ne pas voir ou nient.
Ecoutons la presse algérienne, elle n’est pas mue par des considérations « laïcardes », ou hypocritement xénophobes…
La presse algérienne, cette année comme les précédentes, rend compte des effets (ou des méfaits) de l’observation stricte du ramadan, en termes d’accidents du travail, d’accidents routiers, en termes d’altercations et de bagarres, ainsi qu’en termes de déréglements de santé multiples et divers plus ou moins graves et de sources de dépenses de santé.
Trancher en faveur de ces quatre éducateurs, -s’émancipant de leurs obligations contractuelles au nom de leur convictions ou croyances religieuses-, reviendrait à dire : que dans ce pays il existe désormais deux types de salariés et deux types d’obligations synalagmatiques, parce qu’il existerait deux types de contractants, les musulmans et les non-musulmans.
Si un tribunal du travail, si une caisse de sécurité sociale ou un tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) ou encore un tribunal correctionnel, passait par profits et pertes :
- le refus d’accomplissement loyal du contrat de travail, au nom de la croyance ou de la revendication « religieuse » personnelle
- l’irresponsabilté vis-à-vis des risques pris pour soi-même et pour les enfants confiés ou d’autres tiers
On théoriserait l’inégalité sur le lieu du travail, face aux obligations professionnelles, parce que la croyance mahométaine serait admise comme étant une opinion échappant au domaine de la loi humaine.
La France reviendrait plus de mille ans en arrière
Et surtout, insistons sur cet aspect volontiers ignoré par les médias, le CFCM et sa clientèle, nous serions amenés à dire qu’il existe dans ce pays, sur le lieu du travail, deux types de personnes ou de français salariés :
- ceux qui ne peuvent se reclamer de leur opinion politique ou confessionnelle pour décider s’ils travaillent ou ne travaillent pas et dans quelles conditions ils accomplissent ou n’accomplissent pas leurs obligations professionnelles.
- ceux qui, parce qu’ils sont musulmans, pourraient dire que leurs obligations professionnelles doivent céder le pas sur leurs obligations rituelles qualifiées de « liberté » religieuse, et s’y soustraire sans se voir reprocher un comportement fautif.
A la différence de la liberté d’opinion politique, philosophique, syndicale, la « liberté religieuse » musulmane ne serait pas encadrable par la loi
A l’inverse, ce serait elle qui cadrerait la loi. On serait alors en « avance », très en avance même, -du point de vue islamiste-, sur la nouvelle Egypte : ce pays se pose, en 2012, la question de faire découler la loi égyptienne de la charia.
En France, dans la réalité, si on donnait raison aux quatre éducateurs de Gennevilliers, pour les résidents et les français de confession musulmane, la charia cadrerait le droit.
Les pressions sur les « mauvais musulmans », pour qu’ils « jeûnent » et respectent l’ensemble des normes de la charia, prendraient une force que ne soupçonnent probablement pas les apprentis sorciers qui plaignent les quatre éducateurs et approuvent la prise de position du CFCM.
En d’autres termes, et pour résumer : l’affaire de Gennevilliers voit publiquement, et avec arrogance, des personnes revendiquer, -de fait-, de disposer sur le lieu du travail, pendant la durée contractuelle du travail, quand elles le décident, d’un pouvoir contraignant opposé à celui de l’employeur… pour raison de convenance personnelle « religieuse » islamique.
Quant à ceux des médias qui soupiraient au sort des quatre malheureux éducateurs, et surtout quant au CFCM -qui est né, rappelons-le, sur le refus de permettre à un né-musulman de changer de religion ou de décider de ne plus en avoir- nous sommes en présence de gens et d’institutions qui revendiquent d’ériger, -en caste disposant de plus de droits que d’autres et de moins ou pas de devoirs-, tout un groupe de français et de résidents étrangers vivant sur le sol de France.
On ne pourrait plus parler, que comme d’un pieux et lointain souvenir, de la « France, République une et indivisible ».
C’en serait fini de la révolution française et de ses glorieux ancêtres : C’en serait fini des acquis de la révolution communale du 11ème siècle et des demandes des plus de 400 députés du Tiers état, élus aux Etats-généraux convoqué plusieurs fois dans la première partie du 14ème .
Bien entendu, les tenants de la « normalitude » gouvernementale continueront de s’en réclamer.
Ils réclameront, avec la même légitimité que Staline et ses émules quand ils continuaient de se réclamer des soviets élus et révocables, basés sur le multipartisme, et des mots d’ordre de la révolution d’octobre, tout en édifiant un système totalitaire et inégalitaire qui en était la plus parfaite négation.
Alon Gilad
*1 Un site pro-charia est allé jusqu’à dire : que le ramadan est bon pour la santé, parce que le jeûne est positif, et qu’il est recommandé « dans toutes les religions »…
Il oublie, ce site, mais est-ce un oubli ou une tromperie ? il oublie, que les jeûnes juifs impératifs sont réduits dans le temps, même s’il y en a plusieurs dans l’année. Celui de Yom kippour ne commence qu’en soirée, après le travail, pour finir à la fin de la soirée suivante (soit 25 heures).
Ces jeûnes là n’imposent pas un mois entier d’ascétisme diurne accompagné d’un régime alimentaire nocturne bien peu diététique, sinon débridé, et fort peu conforme aux règles d’hygiène de vie.
Et quand le Juif observant est salarié, il demandera à ses responsables, comme tout un chacun dans l’entreprise, l’autorisation de prendre une journée de congé pour rester chez lui, pour y jeûner et pouvoir se rendre à la synagogue qui ne doit pas être trop loin.
Quand au « jeûne » chrétien, il se limite le plus souvent à manger « maigre ».
Pour la santé, il est bon de marcher, au moins vingt minutes par jour.
Marcher oui, c’est bon, c’est même très bon. Mais s’imposer à courir le quotidiennement le marathon, pendant tout un mois, quel résultat cela aurait-il sur l’état de santé du plus grand nombre?
Quel résultat, dîtes-moi?
Très probable que cette façon de marcher et de bouger, reviendrait à tuer, d’épuisement, la majorité des « marcheurs » qui se prêteraient à ce régime de marche à pieds là.
Les jeûnes, non-mahométans, n’astreignent pas à un mois entier de vie déréglée, du point de vue physiologique.
Peut-être était-ce quelque chose qui ne posait peut-être pas de problème sérieux, dans une civilisation de bédouins et de chameliers non salariés ?
C’étaient alors des hommes sans contrat de travail. Ils pouvaient bien aller à chameau, pour convoyer les épices jusqu’aux ports égyptiens, -ce qui constituait l’activité principale de ces petits clans- tout en observant, un mois entier, ce jeûne tout à fait spécifique.
Peut-être même, cessaient-ils toute activité professionnelle, pendant tout un mois ?
Mais, si c’était le cas, à l’époque, cet arrêt généralisé restait sans effet sur une organisation économique et sociale fortement esclavagiste.
Pour parler de « jeûne » et de santé, si l’on prenait l’exemple des yogis de l’Inde, jeûnant, -ou plutôt ascétisant-, du 1er janvier au 31 décembre, cela voudrait dire que l’on nous demanderait d’arrêter toute vie économique rationnelle.