Matthiew "Noble Red Man" King (Oglala)
"L'homme blanc prétend que nous sommes belliqueux, alors que nous sommes pacifiques. Il nous traite de sauvages, mais c'est lui qui est sauvage. Regardez cette coiffure de plumes d'aigle, il appelle cela un bonnet de guerre. Bien sûr, nous l'utilisions autrefois pour la guerre, mais la plupart du temps, nous l'arborions pendant les cérémonies rituelles, et pas pour aller au combat. Chaque plume représente une bonne action, et ma coiffure en compte trente six. Elles n'appellent pas à la guerre, elles montrent seulement qui nous somme. De même, l'Homme Blanc appelle nos chants des chants de guerre, mais il s'agit en fait de prières que nous adressons à Dieu. Il dit aussi à tort que nos tambours sont des tambours de guerre, alors qu'ils nous servent uniquement à communiquer avec Dieu. Paler de "tambours de guerre" n'a aucun sens pour nous. Quand il observe comment nos guerriers se peignent le visage, il y voit encore des peintures de guerre. En réalité, ils ne se peignent pas pour se battre, mais pour permettre a Dieu de distinguer clairement leurs visages s'ils sont appelés à mourrir. Comment, dans ces conditions, pouvons nous parler de paix à l'Homme Blanc, quand il ne voit partout que la guerre ?"
Crazy Horse (Oglala)
"Mon père, je suis mortellement blessé, que l'on fasse savoir aux miens qu'il est inutile de compter sur moi plus longtemps."
Black Elk (Oglala)
"Je ne comprenais pas alors tout ce qui c'est achevé là. Quand je regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge, je peux encore voir les femmes et les enfants étendus, massacrés, les corps jonchant le sol du ravin. Je les vois aussi clairement que lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes, et je peux voir qu'autre chose est mort dans cette boue sanglante, enseveli dans la tourmente de neige, le rêve d'un peuple à été brisé là. C'était un beau rêve, et moi à qui une si grande vision a été donnée dans ma jeunesse, vous me voyez maintenant comme un vieil homme pitoyable qui n'a rien fait, car le cercle de la nation est brisé, il n'y a plus de centre depuis longtemps et l'arbre marqué d'une cicatrice est mort."
Black Elk (Oglala)
"Il y a longtemps, mon père m'a répété les paroles de son père : une fois, un saint homme lakota appelé Drink Water rêva de ce qui devait se passer. Il rêva que les bisons revenaient sur Terre et qu'une race venue d'ailleurs tissait une toile tout autour des Lakotas. Et il dit: "Vous vivrez dans des maisons carrées, grises, sur une terre infertile..." Parfois on en sait plus en rêve que lorsqu'on ne dort pas."
"La deuxième paix est celle qui se crée entre deux individus, la troisième et celle qui unie deux nations. Mais au-dessus de tout cela il vous faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix se trouve au coeur même de l'âme humaine."
Red Cloud (Oglala)
"Ils nous ont fait beaucoup de promesses, plus que je ne peux me rappeler, mais ils n'en ont jamais tenu qu'une seule ; ils avaient promis de prendre nos terres, et ils les ont prises."
Crazy Horse (Oglala)
"On ne vend pas la terre sur laquelle le peuple marche"
Sitting Bull (Hunkpapa)
"Nous ne voulons pas d'hommes blancs ici. Les Black Hills m'appartiennent. Si les blancs essayent de les prendre, je me battrai."
Sitting Bull (Hunkpapa)
"Les paroles des blancs sont écrites sur l'eau."
Inconnu
"La différence entre les Blancs et les Indiens, c'est que les blancs pensent que la nature leur appartient, tandis que les indiens pensent que c'est eux qui appartiennent à la nature."
Black Elk (Oglala)
"Il y a longtemps, mon père m'a répété les paroles de son père : une fois, un saint homme lakota appelé Drink Water rêva de ce qui devait se passer. Il rêva que les bisons revenaient sur Terre et qu'une race venue d'ailleurs tissait une toile tout autour des Lakotas. Et il dit: "Vous vivrez dans des maisons carrées, grises, sur une terre infertile..." Parfois on en sait plus en rêve que lorsqu'on ne dort pas."
- -"La deuxième paix est celle qui se crée entre deux individus, la troisième et celle qui unie deux nations. Mais au-dessus de tout cela il vous faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix se trouve au coeur même de l'âme humaine."
"Je ne comprenais pas alors tout ce qui c'est achevé là. Quand je regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge, je peux encore voir les femmes et les enfants étendus, massacrés, les corps jonchant le sol du ravin. Je les vois aussi clairement que lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes, et je peux voir qu'autre chose est mort dans cette boue sanglante, enseveli dans la tourmente de neige, le rêve d'un peuple à été brisé là. C'était un beau rêve, et moi à qui une si grande vision a été donné dans ma jeunesse, vous me voyez maintenant comme un vieil homme pitoyable qui n'a rien fait, car le cercle de la nation est brisé, il n'y a plus de centre depuis longtemps et l'arbre marqué d'une cicatrice est mort."
Standing Bear (Oglala)
"Ma main n'a pas la même couleur que la tienne, mais si je la perce, j'aurais mal. Le sang qui en coulera sera de la même couleur que le tien. Nous sommes tous deux enfants du Grand Esprit."
Sitting Bull (Hunkpapa)
"Quel traité le blanc a-t-il respecté que l'homme rouge ait rompu ? Aucun.
Quel traité l'homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté ? Aucun.
Quand j'étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat.
Où sont aujourd'hui les guerriers ?
Qui les a massacrés ?
Où sont nos terres ?
Qui les possède ?
Quel homme blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ? Pourtant ils disent que je suis un voleur.
Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
Quel homme blanc m'a jamais vu saoul ?
Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
Quelle loi ai-je violée ?
Ai-je tort d'aimer ma propre loi ?
Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ?
Parce que je suis un Sioux ?
Parce que je suis né là où mon père a vécu ?
Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?"
Black Elk (Oglala)
"Il parait qu'autrefois nous étions civilisés et instruits... Nous savions parler aux arbre et à toutes les plantes, au peuple ailé, au quadrupèdes, aux êtres rampants, aux mammifères et au peuple des poissons. De plus nous étions capables de communiquer entre nous ... Nous formions un seul et même esprit. C'est ce que l'on appelle être civilisé, ou instruit. Et puis nous nous somme éloignés de cette connaissance pour devenir ce que nous sommes..."
Luther Standing Bear (Oglala)
"Nous ne considérions pas les grandes plaines ouvertes, les superbes collines ondulées, et les méandres des fleuves... comme "sauvages". C'est pour l'homme blanc seulement que la nature était une "jungle"... et la Terre "infestée" de "sauvages", hommes et animaux. Pour nous la Terre était généreuse, et nous étions entourés par les bienfaits du Grand Mystère."
Black Hawk
"J'ai atteint le bout de mon âge. Encore quelques lunes et je devrai suivre mes pères dans l'ombre! Puisse le Grand Esprit garder toujours la paix entre notre peuple et les Blancs, c'est le souhait sincère de Black Hawk."
Black Hawk
"Il fut toujours notre coutume de recevoir tous les étrangers qui venaient dans notre village ou notre campement, en temps de paix, de partager avec eux notre meilleure nourriture, et de leur donner toute l'assistance en notre pouvoir. S'ils étaient en route, ou perdus, de les remettre sur le bon chemin, et s'ils avaient besoin de mocassins, de leur en donner."
Black Elk (Oglala)
"Le pouvoir d'une chose ou d'un acte se trouve dans la signification et dans la compréhension que nous en avons."
Sioux inconnu
"Quand vous aurez coupé tous les arbres, pollué toutes les rivières, enfermé tous les animaux, alors peut-être comprendrez-vous que l'argent ne se mange pas".
Indien Mohawk
"Nous avons toujours eu des grandes surfaces. Elles étaient juste derrière la porte et tout s'y trouvait. Il nous suffisait de chasser notre souper et parfois notre souper nous donnait la chasse et ça c'est ce qui faisait la beauté de la vie."
Seattle, Dwamish (1854) "Si les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-mêmes".
Chef Joseph, Nez-Perçé
"Le temps est glacial et nous n'avons plus de couvertures. Nos enfants meurent de froid. Une partie de mon peuple s'est enfui dans les montagnes où il n'a ni couvertures ni nourriture. Je veux avoir le temps de rechercher mes enfants, de voir combien je pourrai en retrouver. Peut être les trouverai-je parmi les morts. Ecoutez moi mes chefs, mon coeur est triste et malade. A partir de cette heure que marque le soleil, jamais plus je ne combattrai."
"Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leur pères. Elles disaient de traiter les hommes comme ils nous traitent, que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers, que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la vérité devait être dite."
Plenty-Coups, Crow "Le sol sur lequel nous marchons est sacré. Il est fait du sang et des cendres de nos ancêtres. Bientôt, dans quelques soleils, nous ne serons plus là. Il n'y a que les montagnes et les pierres qui durent éternellement."
Red Armed Panther, Cheyenne "J"aime errer dans les prairies, où je me sens libre et heureux. Je ne veux pas m'arrêter et m'installer, car je deviendrai pâle et m'éteindrai."
Navajo inconnu, vétéran du Viet-nam, concernant Wounded Knee 1973 "Le calme des gens était réellement stupéfiant étant donné qu'on nous tirait dessus sans arrêt.. mais ils restaient parce qu'ils avaient une cause à défendre. C'est pour çà qu'on a perdu au Vietnam, parce que la cause était mauvaise. On a fait une guerre de riches pour les riches... A Wounded Knee on a fait du bon boulot et le moral était bon. On continuait à rigoler malgré tout."
Crowfoot, chef Blackfeet
"Qu'est ce que la vie? C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit. C'est le souffle d'un bison en hiver. C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil."
Sitting Bull (Hunkpapa)
"Il y a chez vous des personnes richissimes et des personnes qui souffrent de la faim. Chez nous, si quelqu'un a faim c'est parce que nous sommes tous affamés. Chez vous un homme est d'autant plus important qu'il peut étaler le plus de possessions, d'avoir, chez nous un homme compte par ce qu'il est et ce qu'il donne. Moi je suis trés important parce que malgré mes pouvoirs, je ne possède rien..."