Seuls les simples d'esprit pensent avoir lu la biographie d'Ibn Ishaq... les connaisseurs savent pertinemment que les quelques morceaux trouvés viennent de la biographie d'Ibn Hicham, d'ailleurs ces mêmes morceaux ne sont cités que pour descendre Ibn Ishaq. Ce que tu n'a lu n'est ne peut en aucun cas être pris au sérieux.
Je te demanderais donc d'arrêter d'exposer ton ignorance crasse ici même.
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Tous ceux qui ont écrits des biographies de Mahomet à partir des récits d'Ibn Ishaq sont des simples d'esprit, des esprits binaires, des névropathes, des psychopates, à commencer par la sublime Anne-Marie Delcambre qui en a écrit deux.
Les récits d'Ibn Ishaq ne sont pas fiable mon petit ignare. Ils proviennent principalement et même exclusivement du recensement d'Ibn Hicham, ce dernier l'a fait uniquement pour descendre son prédécesseur et l'accuser de mensonges.
Tu es donc bien un simple puisque tu admires cette Delcambre.
La recension de Ibn Hishâm
Et malheureusement, il ne nous reste plus que la recension de Ibn Hishâm. Avant d’en parler, disons quelques mots sur celui-ci.9
’Abû Muhammad ‘Abd al-Malik b. Hishâm b. ’Ayyûb al-Vimayrî al-Basrî est né à al-Basrah. Il alla en Egypte – nous ne savons pas à quelle date – et y passa tout le reste de sa vie. Il mourut le 13 Rabî‘ II, 218 h à Fustat.
Il était savant en généalogie et en grammaire. Cela explique pourquoi la presque totalité de ses notes porte sur la généalogie et la philologie. Al-Suyûtî dit de lui qu’il était l’un des meilleurs savants comme philologue, historien et généalogiste.
Ibn Khâthîr dit qu’il vécut en Egypte, où il rencontrait al-Shâfi‘î. Les deux se récitaient un grand nombre de poèmes des Arabes.10
Ibn Hishâm avait dépeint (p.4, éd. Wüstenfeld) les principes qui l’ont guidé dans sa recension. Les voici :
1 – Il commence avec le prophète ’Ismâ‘îl, supprimant donc toute l’histoire avant celui-ci, une histoire traitée par Ibn ’Ishâq comme le prouvent les citations chez al-Xabarî dans son Histoire et dans son Tafsîr du Coran.
2 – Il supprime les récits où il n’est pas question du Prophète Muhammad et qui ne sont pas mentionnés dans le Coran.
3 – Il supprime ce qui ne touche pas à l’objet du livre ou qui ne l’explique pas – par besoin d’être bref, comme il le dit.
4 – Il laisse tomber les vers et les poèmes qu’il a vu « qu’aucun des savants en poésie ne connaît. »
5 – Il élimine des passages en les remplaçant par : « Il ne sied pas d’en parler, la mention nuit à quelques gens, al-Bakkâ’î ne nous recommande pas de rapporter. »
Ces principes nous font supposer que Ibn Hishâm a supprimé beaucoup de passages de l’ouvrage original écrit par Ibn ’Ishâq, ce qui nous fait regretter la perte immense des copies ci-dessus mentionnées de cet ouvrage.
http://oumma.com/La-Sirat-Al-Rasul-traduite