AF90 j'aimerai très franchement que vous me montriez à quel moment j'ai pu dire les âneries que vous dites !
je ne veux pas contrôler les naissances et entre nous, je ne traite personne de "dégénéré", pas même les personnes qui sont en hôpital psychiatrique !
et pour le reste, c'est bon, j'arrête là, vous avez lu 3 pauvres phrases de moi et vous me jugez comme si vous me connaissiez ! arrêtez sérieux ! vous ne savez pas de quoi vous parlez, quand vous parlez de moi !
Je n'ai pas remis en question vos qualités humaines. J'ai dit que vous avez dit de grosses âneries, et que cela arrive à tout le monde. Qu'y a t-il de mal à cela ?
C'est quand même assez explicite :
mais le pire c'est le coup qu'il faille éduquer certains adultes, mais pas une majorité. vous plaisantez là ? ils se font rares de nos jours les gens bien éduqués.
ou mieux, qu'on interdise la reproduction à ceux qui ne sont pas aptes à avoir des gamins ?
Ayez au moins l'honnêteté de le reconnaître.
2) Le premier problème aujourd'hui est l'abandon des parents en matière d'éducation. Ils refusent de faire preuve d'autorité, et de toute manière, ils n'ont plus aucune légitimité pour cela, non pas parce qu'ils sont plus idiots que par le passé, mais parce qu'ils abandonnent aux experts, la fonction d'aide qu'ils doivent à leurs enfants.
Quand petit garçon a un problème, on l'envoie chez madame le psy, au lieu de régler la solution dans le cadre du foyer.
Le psychologue et autres experts, c'est valable lorsque l'enfant a un réel problème, et non pas lorsqu'il teste l'autorité, ou qu'il se comporte tout simplement comme un enfant.
3) Le second problème, je le résumerai par la célèbre maxime de Bossuet : "le plus grand dérèglement de l'esprit est de voir les choses telles qu'on voudrait qu'elles soient, et non telles qu'elles sont". Ainsi maman et papa, traitent l'enfant en adulte, et interprète ses faits, gestes, et paroles en langage et en psychologie d'adulte.
Exemple de mythe bien conforme et bien idiot : monsieur enfant est content du divorce de papa - maman, parce qu'il ne les voit plus s'entretuer.
C'est faux. C'est coller à l'enfant, la psychologie de ses parents. C'est un sophisme bien pratique qui permet d'éluder l'élément central, la responsabilité des parents.
4) Troisième problème bien actuel ; l'abandon de l'idée de responsabilité.
Edit :
5) La petite claque, ou la petite fessée, est une sanction vexatoire. Etre trop violent, ou le faire trop souvent, c'est amener l'enfant à devenir beaucoup plus difficile qu'il ne peut l'être. Comme toute sanction, c'est à utiliser avec parcimonie, au risque que la sanction perde sa force de coercition.
Plus on vous punit de la même manière, moins vous craignez la punition !
6) C'est "la fonction", "l'office" de parent qui oblige le parent à éduquer son enfant, à manier avec parcimonie l'usage de récompense, ou l'usage de la coercition. Ainsi, ce n'est pas une question de dignité de la personne ; même si monsieur et madame ont commis beaucoup de bêtises, ils se doivent quand même de jouer leur "rôle" de parents. Leur autorité vient de leur "fonction", non de leur dignité.
Il y a déjà eu le même genre de débat dans l'Eglise concernant la fonction de prêtre, et non la dignité du prêtre, qui permet à ce dernier de conduire ses ouailles, d'administrer les sacrements, etc. La dichotomie fonction / dignité à laquelle je fais référence s'inscrit dans un cadre plus large :)