une enquête faite en 2009 par la SOFRES montre que seulement 16 % des personnes interrogées ayant des enfants ne leur donnent jamais de coups, alors que 33 % en donnent rarement et que 51 % en donnent plus souvent.
Les femmes, qui évidemment passent beaucoup plus de temps avec leurs enfants, disent les battre "plus que rarement" pour 35 % d'entre elles, contre 22 % des hommes.
Les plus âgés et les moins diplômés des enquêtés ont été eux-mêmes les plus battus dans leur enfance.
Ils utilisent à leur tour plus fréquemment les châtiments physiques que les autres parents : 45 % des sans diplômes fessent leurs enfants "de temps en temps ou souvent", contre 40 % des possesseurs du certificat d'étude, 28 % des CAP, BEP, BEPC, 24 % des BAC et 19 % des diplômés de l'enseignement supérieur.
On note donc une double évolution : les parents actuels d'une part et les plus instruits d'autre part utilisent moins les châtiments corporels. Ces remarques sont à rapprocher de celles faites sur la violence à la télévision.
En 1994, on y voyait en moyenne 10 crimes par heure, mais les chaînes responsables se situaient dans l'ordre décroissant M6, TF1, FR2, FR3, Arte. La culture, là aussi, semble se faire antidote de la violence.
"Quand j'entends le mot culture, je sort mon révolver"
Goebbels
entre passer deux heures enfermé dans le noir et une bonne baffe qui dure 2 minutes douleur incluse, je choisis de très loin la baffe.
les diplômés (sans doute des gaucho-sados) m'ont l'air très louches sur ce coup. Ca rime à quoi de faire durer la souffrance ?
ok prenons les droitos :
Et ce un hasard si en France, dès 1941, le "Manuel du Père de Famille" du vice-amiral de Penfentanyo, préfacé par le Maréchal Pétain, donnait les conseils suivants : "si vous vous laissez apitoyer... dès la première nuit vous êtes perdu... ne jamais céder au moindre caprice" ?
En 1943, les dossiers de l'éducateur enfonçaient le clou en publiant un "Art de punir" qui affirmait : "certaines punitions physiques sont interdites par les règlements scolaires, c'est à tort... bourrade ou taloche...raclée...nous ne voyons pas d'autre moyen de guérir les enfants sensuels ou vicieux" !
Avant, en Allemagne et en Autriche d'abord, à la fin du 19e siècle, il a existé la "Pédagogie Noire" créée par Dr Schreber.
Ce médecin orthopédiste a battu très tôt ses fils, s'en vantait et a écrit des livres pour apprendre à ses concitoyens comment dresser très rapidement les enfants pour qu'on puisse ensuite "les diriger d'un seul regard". Son fils aîné est devenu fou, l'autre s'est suicidé, mais le livre du père a fait carrière.
Un de ses adorateur, le Capitaine Nemeczek, demanda même la réintroduction des châtiments corporels dans l'armée autrichienne.
La philosophe Alice Miller a très bien montré, dans son livre “C’est pour ton bien” comment cette triste pédagogie a pu constituer l'une des racines du nazisme.