Et ces tombeaux ont été détruits car le sunnisme le plus pur cad le plus intégriste considère cela comme de l'idolâtrie
Un certain sunnisme ... certains croyants ... ne mets pas tout dans un même panier sous prétexte que tu ne comprends pas bien comment ça marche
Les tombeaux représentent pour le sunnisme le plus intégriste, un culte. Je remets ce que j'avais déjà mis sur ce fil. Le pourquoi de ces destructions par des sunnites. Le chiisme reconnait le culte des saints. Et comme il est dit dans le lien, le sunnisme reconnait la sainteté de certaines personnes sans pour autant en faire des saints et donc leur rendre un culte.
Le culte des « saints » est interdit dans le sunnisme. Pourtant, cela ne signifie pas ne pas reconnaître la sainteté de certaines personnes, on emploie dans certains cas le titre honorifique d'hazrat, notamment pour désigner les prophètes. Le sunnisme ne connaît pas de hiérarchie. Il n'y a donc pas de titre de sainteté, à proprement parler, déclaré par une autorité du culte, mais plutôt une reconnaissance par les croyants de la sainteté d'un homme.
Cependant, certains pays d'Afrique, notamment au Maghreb, pratiquent parfois un « certain » culte des saints, nommés localement marabouts. Des formes de soufisme assez hétérodoxe, dont les tariqa sont répandues dans l'ensemble des communautés musulmanes, connaît aussi des « wali », terme toujours traduit par « saint » dans la littérature d'expression française, bien que le sens de « wali » soit souvent synonyme de « guide vers Dieu » ou de « maître ». Le chiisme reconnaît également les saints et leur tombeau donne lieu à des pèlerinages.
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Ils vont trouver une expression dans le maraboutisme, mouvement religieux propre au Maghreb et de nature essentiellement populaire et rurale. Il accorde la plus grande importance aux saints personnages (alors que le culte des saints est interdit par le sunnisme) et aux chorfa (pluriel de chérif), descendants, réels ou supposés, du Prophète. Leurs tombeaux (koubba) font l’objet d’une grande vénération. On y vient en pèlerinage (ziyara) ou pour la fête votive annuelle (moussem). En outre, des confréries (zaouïa ou tariqa), créées par les disciples des saints (cheikhs), s’établissent à proximité immédiate. Elles contribuent à l’éducation des campagnes et, devant l’incurie du pouvoir politique, leurs réseaux seront les plus actifs propagandistes du mouvement de résistance (djihad) contre la mainmise portugaise. Grand mystique et célèbre prédicateur, el-Jazouli prêche sur la côte atlantique avant de périr empoisonné.