C'était deux mégalo... Pour avoir encore plus d'influence sur le monde il lui fallait dominer outrageusement l'Eurasie (comme ce fu finalement le cas après la seconde guerre mondiale), et l'obstacle c'était Hitler. Si il n'a pas rompu le pacte c'est simplement parcequ'il estimait ses forces trop faibles et pas assez motivées et à juste titre (elles restaient sur une défaite morale en Finlande). l'URSS n'a tenu militairement en 1941 et 1942 que grâce au froid et à la distance à parcourir... Il a fallu attendre fin 1942 - début 1943 d'une part que les chars T34 (de loin les meilleurs chars de la période 1941- début 1943) sortent en masse et d'autre part le déclique de Stalingrad survienne que pour inverser la situation.
Peut être mais je suis certain que Staline admirait et craignait Hitler. Ce fut réciproque mais Hitler était trop aveuglé par la haine et l'orgueil (il avait encore une chance de sauver son armée dirigée par Paulus mais il n'a rien fait : ni retraite ni renforts). Et que dire de l'Afrique. Rommel était bien seul et en net infériorité numérique. Sans son génie, ça aurait été pire de conséquences pour l'Allemagne. L'empire allemand avait les meilleurs officiers du monde et les meilleurs soldats et ce qui a finalement manqué, c'est l'artillerie comme lors de la Grande Guerre. Elle a mis trop de temps à acquérir les missiles V1 puis V2 et n'ont pas réussi à obtenir du nucléaire militaire.
Staline peut remercier les ricains pour l'arsenal de guerre ainsi que ses vaillants soldats. Hitler tout comme Napoléon autrefois, a perdu par ses erreurs, par son orgueil. Ces personnes-là misent trop tôt et beaucoup trop. Surement cherchent-ils la bataille décisive argumentée par Karl von Clausewitz. Mais une guerre ne se remporte pas forcément par la force. Sun Tzu a raison malgré ses conseils de lâcheté et de déshonneur. Pour lui seul le résultat compte.
Au delà des armes sophistiquées comme les V2 (qui étaient finalement peu efficaces car imprécises), les allemands on surtout manqués d'une aviation dominante à la fin de la guerre. l'exemple de la bataille des Ardennes en décembre 1944 est édifiant... avantage en blindés (char panthers et tigres supérieurs aux cherman US) malgré leur nombre plus restreint... et malgré la vaillance des GI's (aidés par le terrain défavorable au déploiement de blindés) sans leur aviation l'histoire en aurait été tout autre car dès que l'aviation US a pu décoller, les blindés allemands ont été largement défaits. Patton seul n'aurait pas peu défaire définitivement les allemands dans les Ardennes sans l'aviation.
D'autant qu'a l'aspect du champ de bataille n'oublions pas que les B17 et autres ralentissaient fortement les chaînes de production en usine des blindés...
Et pour aller plus loin encore le débarquement avec une aviation allemande dominante aurait été impossible!
Ce qu'il a manqué à l'Allemagne c'est aussi clairement un bombardier de type B17 qui aurait ralenti les chaines de production russes et aurait mis en danger de façon toute autres que les quelques U-boot les convois de troupes qui faisaient le trajet USA-Angleterre.
la bombe atomique n'était pas nécessaire à l'Allemagne que pour avoir une victoire totale.
Des mégalos, vous avez totalement raison Liegeois mais qu'est-ce qu'il s'est passé en Finlande ? Je n'ai pas beaucoup d'information sur la désillusion en Finlande ..
L'armée rouge a tenté de s'emparer de la Finlande et cette dernière a plus que résisté. Même si l'URSS a pris au final certain territoire (qu'elle allait reperdre suite à l'offensive finlandaise en 1941 en parallèle à Barbarossa et aidées matériellement par l'Allemagne). Bref en 1939 on ne donnait pas cher de la Finlande... Et en avril 1940 c'était tout autre chose. C'est sans doute l'une des campagnes les plus déséquilibrées (et donc prestigieuse du côté finlandais) qu'il y ait eu pendant la seconde guerre mondiale... et pourtant l'une des plus inconnue.
La guerre d'Hiver (talvisota en finnois, vinterkriget en suédois, Зимная война en russe), connue également sous le nom de guerre soviéto-finlandaise ou guerre russo-finlandaise, éclata avec l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique, le 30 novembre 1939, après l'échec des négociations engagées par les Soviétiques avec les Finlandais dans le but de créer des avant-postes pour protéger la ville de Léningrad, très proche de la frontière, d'une éventuelle attaque de l'Allemagne nazie (la Finlande étant perçue par les soviétiques comme susceptible de collaborer, au moins passivement, avec l'Allemagne nazie).
Cette attaque fut jugée illégale par la Société des Nations dont fut par rétorsion exclue l'URSS, le 14 décembre. La résistance acharnée des Finlandais face aux forces de l'Armée rouge, qui luttaient pourtant à 4 contre 1, dura jusqu'au traité de Moscou du 12 mars 1940, soit 105 jours. Outre ses lourdes pertes humaines, la Finlande se voyait dépossédée aux termes de ce traité de 10 % de son territoire et de 20 % de son potentiel industriel. Elle cédait également la deuxième ville du pays : Vyborg.
Les résultats de la guerre furent mitigés. Bien que l’Armée rouge parvînt finalement à percer les lignes de défense finlandaises, ni l'URSS ni la Finlande n'en sortirent indemnes. Les pertes soviétiques au front furent importantes, et la renommée internationale du pays en souffrit. Pire encore, les qualités combatives de l'Armée rouge furent mises en doute, fait que certains tiennent comme ayant contribué à la décision de Hitler de lancer l'opération Barbarossa. Les Soviétiques réussirent cependant à s'emparer de l'isthme de Carélie, obtenant ainsi par la force ce qu'ils n'avaient pas réussi à obtenir par la négociation. Les Finlandais conservèrent quant à eux leur souveraineté et gagnèrent en reconnaissance à l'échelle internationale.
Le traité du 12 mars coupa court aux préparatifs franco-anglais visant à l'envoi d'une force de soutien à la Finlande via le nord de la péninsule Scandinave. L'invasion par l'Allemagne du Danemark et de la Norvège le 9 avril 1940 (opération Weserübung) détourna par la suite l'attention mondiale vers la bataille pour la possession de la Norvège.
La guerre d'Hiver est considérée comme un désastre militaire pour l'Union soviétique (tout d'abord par les protagonistes eux-mêmes,, puis par les historiens). Néanmoins, Staline réalisa après ce fiasco qu'un contrôle politique poussé sur l’armée était irréalisable. Après la guerre d'Hiver, le Kremlin initia un mouvement visant à réinstaller aux commandes de l’Armée rouge des officiers aguerris et à moderniser ses forces, décision judicieuse qui permet aux Soviétiques de résister à l'assaut allemand. On peut toutefois remarquer à ce sujet que la Wehrmacht n'était pas, elle non plus, prête pour une offensive dans des conditions hivernales, comme en 1941.
Côté finlandais, la résolution des combats apparait comme miraculeuse. La Finlande va résister à un pays 47 fois plus peuplé et 66 fois plus étendu. La Finlande, pays rural, va défaire une puissance industrielle et technologique. L'armée finlandaise va vaincre son homologue soviétique, pourtant quatre fois plus nombreuse localement, et dotée de matériel moderne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Hiver
En gros, avec la guerre russo-japonaise de 1905, c'est sans doute la plus grosse désillusion militaire russo-soviétique de l'époque moderne avant Barbarossa.
Pour mettre à l'échelle c'est comme si la Belgique avait résisté toute seule à l'invasion allemande de 1940 sans nécessiter d'intervention française ou britannique...